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4,11

sur 3490 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
E voilà ! Non credo stupisca nessuno il mio 12 esimo libro dell'anno: averlo a disposizione e non leggerlo non mi è sembrato possibile ! Però, però… Per la prima volta le esagerazioni della Ferrante, che fino al terzo volume ho trovato un magistrale modo per l'autrice di apportare un ritmo sostenuto a quello che in fondo è un racconto di due « banali » esistenze ( e per qs a noi così vicine!), mi hanno disturbato. Sono arrivata a pensare : « basta ! Che la finisca adesso, cosa vuole far loro succedere ancora ?! ». E durante qualche capitolo, qs malessere, qs voglia di « pace » ,mi ha tormentato lungo la lettura. Segno che erano pagine scritte bene. Il fatto che trattasse ormai di due donne della mia età lungo una buona parte di qs ultimo volume, ha contribuito probabilmente a far sì che i problemi trattati mi toccassero maggiormente. Ma d'improvviso, quasi mi avesse dato ascolto, tutto è scemato e la fine è arrivata liquida e non basta l'espediente delle due bambole a risolvere la storia. Per un attimo ho desiderato che fosse durato meno, che fosse finito con un colpo di scena come quelli con cui la Ferrante ci ha ingozzato e fatto anelare lungo più di un migliaio di pagine. Ma forse, la vita è proprio qs, un crescendo di situazioni i cui nodi perdono forza col passare degli anni e qs fine scialba è quindi il finale più logico per qs storia così intima.

Et voilà ! Je ne crois pas étonner personne par le choix de mon 12ème livre de l'année : l'avoir à disposition et ne pas le lire ne m'a pas semblé possible ! Pourtant...pourtant…. Pour la première fois les exagérations de la Ferrante, que jusqu'au troisième volume j'ai trouvé une façon magistrale pour l'auteure d'apporter un rythme soutenu à ce qui est au fond un récit de deux «banales» existences ( et pour cela à nous si proches!), m'ont dérangés. Je suis arrivée à penser : « Ça suffit ! Que ça se termine! qu'elle veut leur faire arriver encore ?! ». Et pendant quelques chapitres, ce malaise, cette envie de « paix », m'a tourmenté le long de la lecture. Signe que ce sont des pages bien écrites. le fait qu'elle narre désormais de deux femmes de mon âge sur une bonne partie de ce dernier volume, a probablement contribué à ce que les problèmes traités me touchent davantage. Mais tout à coup, comme si l'auteure m'avait écouté, tout s'est effiloché et la fin est arrivée liquide, et l'astuce des deux poupées ne suffit pas à résoudre l'histoire. Pendant un moment, j'ai souhaité que le livre dure moins longtemps, qu'il finisse avec un rebondissement comme ceux avec lesquels Ferrante nous a gavé et fait languir pendant plus d'un millier de pages. Mais peut-être, la vie est justement ça:un crescendo de situations dont les noeuds perdent leur force avec les années qui passent et ce final délavé est donc la fin la plus logique pour cette histoire si intime.
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J'ai enfin fini cette sage ouverte depuis des années. Pas mécontente, j'ai passé un excellent moment avec toutes ces vies qui s'entrecroisent et se cognent. Je reste aussi éblouie par ce souffle imaginaire qui file les évènements de manière nette et sans coupure, où tout s'enchaîne de manière naturelle.
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Clap de fin de l'amitié prodigieuse entre nos deux napolitaines Lena et Lila avec ce quatrième tome « L'enfant perdue », d'Elena Ferrante. On retrouve Lena bien décidée à tout abandonner pour vivre enfin son amour avec Nino, tandis que Lila se lance dans l'informatique à l'aube des années 70, l'une essayant de quitter Naples et le quartier avec les études puis l'écriture, l'autre au contraire s'y installant en essayant de le transformer. Et bien c'est tout le contraire qui se passe en fait dans ce final : Lena revient pour être auprès de Nino et vivre sa passion, tandis que Lila s'aigrit en se confrontant en vain aux frères Solara. Leur amitié est mise à mal, l'une fuyant l'autre alors que celle-ci veut s'en rapprocher. Mais leurs grossesses simultanées vont finalement avoir raison de ces discordes…
C'est je trouve un final en demi-teinte : autant le tome précédent avait réussi à décortiquer les relations si complexes entre les deux femmes, autant celui-ci peine à leur donner de nouvelles couleurs. C'est comme si Elena Ferrante n'arrivait pas à se dépêtrer de cette amitié pesante et tournait un peu en rond. Il y a bien sûr des moments forts, avec toujours en toile de fond l'évolution de la place de la femme dans la société italienne, mais cela reste un peu longuet. Ce que Lena peut être gnangnan à toujours se comparer aux autres et vouloir bien faire ! Ce que Lila est fatigante avec sa colère et ses super pouvoirs ! Cependant ne vous détrompez pas : cette saga est une peinture unique non seulement de l'amitié entre deux femmes, mais aussi de leurs places dans l'Italie contemporaine. A lire !
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Si les 4 tomes de la saga sont faits de ruptures, de déchirements et de coups de théâtre, plus encore que Naples ou l'amitié, les livres me semblent être le vrai fil conducteur de cette histoire. Les livres , leur aura, leur fonction: « à quoi servent-ils? » est tout de même la question qui ne cesse de se poser, et même de façon de plus en plus pressante. Je ne suis pas loin de penser que la véritable amie prodigieuse est la littérature.
Lila prétend qu'il faut choisir entre la fiction et le témoignage. Fidèle à elle-même, elle écrira d'abord un conte, puis publiera des documents bruts destinés à prouver l'infamie des terribles Solara. Lenù, elle, se complaît dans l'autofiction dont elle épuise tous les possibles: roman, nouvelle, essai, article, s'attirant par là les foudres de son amie. L'auteur Elena Ferrante refuse de choisir entre ses deux personnages : sa tétralogie emprunte d'abord aux contes de l'enfance, ses fillettes échappent à l'ogre et Lila se fait Cendrillon à la faveur d'un magasin de chaussures. Puis, ses héroïnes vieillissant, partageant le prénom et la réussite éditoriale de l'une et la disparition mise en scène de l'autre, Ferrante semble verser elle aussi dans l'autobiographie romancée.
Mais au-delà de ces jeux, la vraie question est surtout: Que peut la littérature ? Qu'apportent le savoir et la culture? Lenù fera des livres la condition nécessaire à la réussite sociale: lire et écrire pour faire un beau mariage, connaître la sécurité, être fêtée et estimée. Mais Lila, qui n'a pas fait d'études, réussit, à sa façon, aussi bien. Pour elle, la vocation des livres est de peser sur le monde. Mais les mots ne feront aucun mal aux Solara dont le règne ne prendra fin que sous les balles. Inaptes à changer le monde, au moins les livres permettent-ils d'y laisser une trace? Mais Lenù voit ses filles se moquer d'elle, elle dont les textes sont devenus surannés, l'idéologie rance et le vocabulaire désuet. L'ordinateur consacre la victoire du présent, avec ses pages toujours parfaites, sans rature ni repentir, sans passé et sans doute sans avenir.
Alors, à quoi bon lire (plus de 2000 pages, quand même)?
Il me semble que ce que répond Ferrante c'est que la littérature est ce qui donne du sens. Lenù écrit sur la disparition de Tina pour que cet événement inouï et déchirant s'inscrive dans une trame logique : elle fait de la poupée perdue dans l'enfance une prémonition du drame vécu 40 ans plus tard. Lila, elle, propose un autre point de vue et transforme le jouet en événement fondateur : c'est la perte de la poupée qui allait ensuite faire de Lenù un écrivain.
Et dans les 60 ans que raconte Ferrante, 60 ans de vies de femmes, d'Italie et de Naples, moi, qui parce que j'ai lu ce roman ai désormais tous les droits sur lui, j'y vois aussi une allégorie de la lecture. Lenù écrit pour avoir l'assentiment de Lila. Lila lectrice toujours insatisfaite, toujours en attente de plus, de mieux, qui veut que les livres soient utiles, alors qu'ils ne savent pas même consoler ni combattre les injustices, dont on ne sait jamais vraiment ce qu'elle pense, Lila, par le cadeau inattendu qu'elle fera à Lenù dans l'épilogue, aura le dernier mot. C'est le lecteur qui donne son sens au livre en y mêlant ses propres souvenirs venus du tréfonds de sa mémoire et l'auteur, lui, ne peut qu'acquiescer. Auteur et lecteur, amis, ennemis, rivaux, Lenù et Lila.
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La saga continue... Étrange amitié entre Elena et Lila... Jalousie, amitié et tendresse se mélangent. Et tout ça dans le Naple des année 80 et 90.
Le livre décrit très bien l'atmosphère des quartiers pauvres de Naple et les personnages sont attachants sous leur rudesse. Mails Elena, la narratrice; me saoule un peu à toujours se plaindre de son sort.

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Ce quatrième et dernier tome de la saga est celui avec lequel j'ai le moins accroché, même s'il est lui aussi très bon (c'est dire le niveau des trois premiers !).

Je l'ai trouvé moins dense, moins riche en contenu et en action, avec parfois quelques longueurs et l'impression de tourner en rond dans l'intrigue. le rythme de ce livre est donc différent des précédents mais j'ai énormément apprécié sa fin, qui permet à chacun de faire sa propre rétrospective sur la série d'évènements présentés depuis les premières lignes du tout premier opus.

Cette lecture me laisse maintenant avec un sentiment de tristesse, après avoir passé tout mon été à suivre les aventures d'Elena et Lila et m'être attaché à ces deux personnages complexes. Je me demande finalement laquelle des deux est l'amie prodigieuse de l'autre ?!

En somme, cette saga est un véritable petit chef-d'oeuvre que je ne peux que recommander de lire.
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La saga finit en apothéose. Passionnant!
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Saga en 4 tomes. de la petite enfance d'Elena dans les années 50/60 (tome 1) jusqu'à nos jours (tome 4). J'ai particulièrement apprécié le côté historique du roman : la traversée des mouvements sociétaux des années 60, les changements de mentalités, le débarquement des nouvelles technologies,... Une vie qui commence dans une certaine conception du monde et qui voit advenir, dans un temps finalement assez restreint, une foule de petites et grandes métamorphoses jusqu'au monde tel qu'on le connaît aujourd'hui.
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"L'enfant perdue" vient clore les 4 tomes de l'amie prodigieuse.
Après avoir suivi les aventures de Lenu et Lila pendant leur enfance, leur adolescence et leur vie de jeunes adultes, nous les retrouvons bien installées dans leur vie de femmes mûres.
L'amitié entre les deux femmes oscille toujours entre fusion et répulsion.
Malgré les nombreuses longueurs qui, à mon sens, ne sont pas toujours nécessaires à l'avancée de l'histoire, Elena Ferrante réussit avec son écriture à nous plonger dans ce quartier de Naples où les deux amies ont grandi et se retrouvent. On ressent l'ambiance, la violence mais aussi la force des relations humaines. Après 4 tomes, les personnages nous sont devenus très familiers et on a pris le temps de les apprécier malgré leur part sombre.
Je me suis sentie un peu orpheline en fermant ce dernier tome.
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C'est avec un petit pincement au coeur et un arrière goût de regret que je referme le dernier tome de cette saga. Cela tient avant tout à la petite déception que je ressens en n'ayant pas retrouvé l'engouement ressenti lors de la lecture du premier tome dans les trois autres opus.
Alors oui la série reste une réussite. Elle dépeint admirablement la société italienne dans sa variété au cours de la deuxième moitié du XXème siècle et principalement la société napolitaine qui forme un microcosme si particulier. Dans ce dernier tome, j'ai notamment apprécié retrouver l'ambiance du quartier de la jeunesse d'Elena avec les transformations subies par le temps et notamment les évolutions technologiques.
Malgré tout je trouve que ce dernier tome souffre de longueurs et bavardages notamment au début où on retrouve les atermoiements sans fin de la narratrice tiraillée entre son amant (dont elle est bien la seule à ne pas se rendre compte que c'est un parfait goujat !), ses enfants et son désir d'écrire. L'événement tant attendu et donnant son titre au volume tarde à venir et survient donc bien trop tardivement à mon goût.
Mais il y a quand même de très beaux passages sur l'avancée en âge avec les désillusions que cela comprend immanquablement. Et finalement je choisi de garder en tête cette sensation d'avoir vécu dans avec les personnages dans la belle ville de Naples ainsi que la découverte d'une amitié si particulière faite d'attirance, de répulsion et qui se révèle peut-être plus toxique que bénéfique tout en me demandant ce qu'aurait été l'une sans l'autre et surtout ce qu'aurait été Lena sans Lila.
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Elena Ferrante est le pseudonyme de Erri De Luca, le véritable auteur des romans.

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