AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,18

sur 605 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Enchantée par la lecture de L'amie prodigieuse d'Elena Ferrante, j'ai été ravie de trouver Les Jours de mon abandon dans ma bibliothèque municipale. le roman tourne autour du personnage d'Olga profitant d'une existence tranquille entourée de son mari et de ses deux enfants dans un appartement confortable de Turin. Tout s'écroule pourtant le jour où son mari lui annonce brutalement qu'il la quitte et Olga sombre malgré elle dans un état proche de la folie. le lecteur perçoit alors, page après page, la chute lente de cette femme meurtrie. Bien que le thème et l'époque soient bien différents, je m'attendais à retrouver l'atmosphère qui m'avait tant séduite dans les autres romans de l'auteur(e) mais je n'ai pas accroché avec le style et je suis assez lassée de cette thématique déjà bien trop exploitée de la femme abandonnée. le coup de projecteur sur ce genre de personnage misérable me met toujours mal à l'aise et j'ai eu bien du mal à achever ma lecture, d'autant plus que je n'ai pas compris le soudain déferlement de langage cru et vulgaire, parfaitement gratuit. Quant aux personnages, ceux-ci m'ont semblé assez creux et stéréotypés tandis que le dénouement est bien trop prévisible. Je suis finalement contente d'être tombée dessus à la bibliothèque et de ne pas avoir acheté ce roman qui était sur ma wishlist depuis longtemps.
Commenter  J’apprécie          20
Olga approche de la quarantaine. C'est une mère de famille turinoise dont le quotidien est rythmé par la tenue de son foyer et l'écriture. Elle a épousé Mario dans sa jeunesse et ils ont deux jeunes enfants, Gianni et Ilaria. A la fin d'un repas, alors que rien le le laissait présager à Olga, Mario lui annonce qu'il la quitte. Peu de temps après, elle comprit qu'il la quittait pour une autre femme, bien plus jeune qu'elle.

Elena Ferrante laisse à son personnage principal le soin de raconter son quotidien, de l'annonce du départ de Mario aux semaines qui s'en suivirent. Olga raconte avec force de détails les gestes du quotidien qu'elle s'est attachée à reproduire, afin de ne jamais changer ses habitudes malgré son sentiment d'abandon. Alors qu'elle essaie au mieux de survivre à son désespoir, elle ne fait que reproduire les actes de folie qu'elle observa dans son enfance chez la « pauvrette », une femme abandonée par son mari. Olga devient vulgaire et ne peut s'empêcher de hausser le ton sur ses enfants, elle qui a pourtant tout fait pour ne rien garder du parler populaire napolitain de sa famille. Elle devient une femme acariâtre que tout le monde fuit.

La narration de son quotidien l'emmène jusqu'à une journée fatidique où tout aurait pu basculer dans la folie.

Mon sentiment vis-à-vis des Jours de mon abandon est particulièrement mitigé. Etant d'ordinaire une très grande admiratrice d'Elena Ferrante, je m'attendais à savourer ce roman, que je considérais comme un coup de coeur en puissance avant même de l'avoir ouvert. J'ai reconnu le d'Elena Ferrante dans la narration du quotidien et dans celle des sentiments qui composent son personnage principal. Cette narration très minitieuse des moindres gestes et émotions est juste et je ne peux que lui reconnaître de grandes qualités, mais elle m'a laissée de marbre.

Je n'ai absolument pas réussi à me passionner pour ce roman, excepté pour quelques chapitres sur la fameuse journée où Olga sombre dans un gouffre. Je pense qu'il m'a manqué de la tension dans les deux premiers tiers du roman. le choix narratif y est également pour quelque chose puisqu'il n'y a que très peu de dialogues, ce qui m'a souvent ennuyée. Enfin, j'ai régulièrement été perturbée par le choix de certains mots ou de certaines expressions que j'ai trouvés particulièrement désuets et qui ne me semblaient absolument pas correspondre à l'époque de ce roman (qui se déroule à la fin des années 1990). Bien que je ne puisse pas savoir s'il s'agit d'un choix de l'écrivain ou d'une mauvaise traduction, la régularité avec laquelle ce vocabulaire inadéquat faisait son apparition dans le roman m'a donné une impression de « faux » assez forte.
Lien : https://leselucubrationsdefl..
Commenter  J’apprécie          20
J'ai adoré les trois tomes de "l'amie prodigieuse". Je suis très déçue par ce roman. J'ai peut-être manqué de patience, mais j'ai trouvé cela trop long, répétitif ... chiant.
Commenter  J’apprécie          10
Les jours de mon abandon raconte l'histoire banale d'une séparation.
Une femme approchant de la quarantaine se voit "remerciée" par son mari après quinze années de vie commune.
Bouleversée, elle sombre dans une sorte de folie, dans une spirale infernale qui va la conduire dans les ténèbres de son âme.

L'écriture est lourde, vulgaire, pesante. La lecture est pénible. Le sujet est peu intéressant voire impudique et très cliché.
En effet, la femme apparaît comme ultra sensible, hystérique, jalouse, méchante, obsène, manipulatrice, violente ... autant de choses qui rendent la lecture difficile, parfois gênante.
Et c'est là tout le génie de l'auteure.
Elle décrit un évènement plutôt anodin de notre société de manière réelle et crue, sans tous les filtres que l'humain appose sur la réalité. Elle raconte la descente aux enfers d'une femme, ses peurs, ses interrogations, ses délires, son combat.
L'abondance de mots, leur choix , leur symbolique étouffe, emprisonne.
Le côté huis-clos accentue cette sensation d'oppression et nous plonge dans la folie avec Olga.
Ce livre dessine le portrait d'une femme désespérée, consummée par la tristesse.
L'hstoire d'Olga est l'histoire vraie de beaucoup de femmes.
Commenter  J’apprécie          10
Commenter  J’apprécie          00
Triste et déprimant... une histoire un peu glauque
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (1550) Voir plus



Quiz Voir plus

L'amie prodigieuse, le quiz !

Elena Ferrante est le pseudonyme de Erri De Luca, le véritable auteur des romans.

Vrai
Faux

10 questions
335 lecteurs ont répondu
Thème : Elena FerranteCréer un quiz sur ce livre

{* *}