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3,19

sur 602 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je viens de terminer ce livre et je suis mitigée concernant cette lecture. J'avais adoré l'amie prodigieuse mais je n'ai pas retrouvé Elena Ferrante de cette histoire. Une atmosphère trouble, des dialogue glauque et pesante se dégage de ce roman. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais ce n'est pas non plus le meilleur que j'ai lu.
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Ça fait longtemps que j’attendais de trouver ce livre à la bibliothèque, en vain, c’est d’ailleurs grâce à ça que j’ai lu (avec grand grand plaisir) L'amie prodigieuse qui, pour sa part, attendait sagement sur l’étagère. Du coup, ayant tellement apprécié cette lecture, j’ai eu envie de poursuivre ma découverte d’Elena Ferrante et je me suis acheté ce roman.
Alors bon, je dois dire tout de suite que l’engouement n’a pas été le même qu’avec L’amie prodigieuse. Ceci dit, il y a des circonstances atténuantes : le sujet du livre est beaucoup moins “fun”, c’est le moins qu’on puisse dire, et en plus il vient percuter de plein fouet mon actualité. Bref, ce n’était peut-être pas le bon moment pour lire ce roman. Ou alors le trop bon moment ? Insoluble question.
Quoiqu’il en soit la belle plume d’Elena Ferrante a su faire autre chose de son histoire qu’un énième livre sur la fin d’un couple. Oui heureusement, car quoi de plus banal finalement qu’une femme trahie et abandonnée par son mari pour les beaux yeux (ou les belles jambes ou… ce qu’on veut) d’une plus jeune. Et elle a eu l’élégance d’éviter le piège du larmoiement et de l’auto-apitoiement, ce que j’ai fortement apprécié. Au fil des pages on suit le cheminement intérieur d’Olga, la femme du livre, décrit avec une précision stupéfiante et une grande densité psychologique. C’est une femme démunie qui tente tant bien que mal de s’en sortir en faisant mine d’endosser (plutôt maladroitement en fait) le rôle de la femme forte mais qui accumule erreur sur erreur, désastre sur désastre même. Un peu trop d’ailleurs, car certains passages font un peu “too much” dans le genre surenchère de la catastrophe. Peut être que l’auteur voulait illustrer par là la folie qui ronge son héroïne mais c’est justement quelque chose que je n’aime trouver dans mes lectures. Ce petit bémol mis à part, Les jours de mon abandon sonnent tellement vrai que c’est comme si l’auteur racontait un événement de son propre vécu, ce qui est peut-être le cas je n’en sais rien.
Soyons honnête, je n'ai pas vraiment (voire vraiment pas) aimé ce livre mais j'aime toujours Elena Ferrante et je continuerai à la suivre dans les aventures napolitaines des amies prodigieuses...
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Fan absolue d'Elena Ferrante depuis sa saga napolitaine (L'amie prodigieuse et le nouveau nom ) j'ai voulu découvrir ce qu'elle avait écrit avant cette série.

Olga, 38 ans, est mariée et a deux enfants. Sa vie bascule le jour où son mari la quitte sans aucun signe annonciateur. Elle passe alors par plusieurs étapes, cherche d'abord à le récupérer, avant de passer par la colère puis la résignation.
Olga qui avait renoncé à sa carrière d'écrivain en se mariant n'a pas de travail, pas d'amis ni de centres d'intérêt, elle se replie complètement sur elle-même. Entièrement centré sur les pensées et actions d'Olga dans les mois qui suivent le départ de son mari, ce récit n'aborde pas le ressenti des deux enfants.

J'ai été surprise par des passages lourds, voire incompréhensibles même après relecture, sans doute des maladresses de traduction, cela a gâché un peu ma lecture.
L'atmosphère est pesante dans ce récit, heureusement des touches d'humour l'allègent de temps en temps car Olga a le don de se mettre dans des situations ubuesques.

Même si j'ai retrouvé la finesse d'Elena Ferrante dans son analyse de la psychologie d'Olga, j'ai beaucoup moins aimé ce roman que sa saga. Essentiellement à cause de la trop grande lourdeur de l'atmosphère et des erreurs de traduction.



Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Avis mitigé pour ce court roman, le thème n'est pas du tout original (après 15 ans de mariage, un homme décide de quitter sa femme pour une autre, plus jeune), les clichés sont nombreux. Mais petit à petit, on s'attache à cette femme, Olga, qui se débat pour ne pas sombrer dans la folie et continuer à s'occuper de ses enfants. le style est assez cru, cependant.
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Je n'ai pas pu terminer ce livre. Pourtant j'avais beaucoup accroché au début. Mais à partir de la journée fatale pour son chien, je n'ai plus pu y croire. Tout devient d'une violence extrême, écoeurante, et surtout, selon moi, peu crédible. Bien sûr, il y a la souffrance, la douleur de la séparation, l'impression de trahison totale, mais de là à en arriver à ces extrémités, cela me semble bien excessif. Et même l'écriture en devient écrasée.
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Après avoir dévoré les quatre tomes de L'amie prodigieuse, j'ai été assez déçue par ce livre. Je ne me suis pas du tout attachée à Olga, cette femme de trente-huit ans qui est quittée par son mari. Je n'ai ressenti aucune émotion, mais une incompréhension totale face aux réactions du personnage principal. Bien sûr on comprend qu'elle soit déboussolée mais je la trouve assez abjecte avec ses enfants, ses amis, le chien... Quant aux termes "braquemart", "chatte" et "cul", ils étaient un peu trop fréquents à mon goût. Une vraie déception ! Malgré tout, je garde l'envie de lire les autres ouvrages d'Elena Ferrante pour, je l'espère, y retrouver la plume qui m'a tant séduite.
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Difficile de comprendre comment cette femme vit cette séparation. Son hystérie et sa violence verbale et physique me semblent loin de ce qu'on éprouve lors d'un chagrin d'amour... mais peut être lorsqu'on est trompée depuis longtemps par un mari qui finit par vous quitter.
Lecture qui désappointe d'autant plus, lorsque votre amie vous dit avoir vécue cela lors de sa propre séparation...
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Écriture d'Elena Ferrante excellente, facile à lire, authentique. Elle arrive à traduire des sentiments très humains avec ses mots. Cependant l'histoire laisse à désirer: peut être véridique certes, mais une femme peut exister autrement qu'à travers ses enfants et son compagnon. Tout en gardant une importance, une femme doit partager sa vie avec ses proches mais exister par elle-même. Un peu déçue.
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J'ai lu ce livre il y a quelques temps déjà après avoir achevé la saga « l'amie prodigieuse ». J'avais hâte de retrouver la plume d'Elena Ferrante qui m'avait si profondément touchée. Hélas quelle déception !! le sujet du livre (l'abandon, le divorce) aurait pu être merveilleusement traitée par l'auteure mais elle est partie dans des dédales un peu trop loufoques à mon goût. Dommage.
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Ferrante Elena – "Les jours de mon abandon" – Gallimard/Folio, 2017 (ISBN 978-2-07-079319-8)
– Traduit de l'italien par Italo Passamonti, titre original "I giorni dell'abbandono" (cop. 2002), première édition de la traduction française en 2004.

Un roman lourd, indigeste, mal écrit, mal structuré : pour arriver au bout, il est souvent indispensable de lire "en diagonale" des paragraphes entiers, qui ne font que ressasser ce qui a déjà été dit et redit.

L'auteur se vautre dans ce qu'elle croit être les impressions d'une femme dans la quarantaine, mère de deux enfants, que son mari vient de quitter pour une jeunette. Il va de soi que ledit mari est un salaud, et que le voisin du dessous doit servir de godemiché dans une scène particulièrement répugnante. On nage dans le style des revues de salon de coiffure, genre "psychologie magazine", "elle" etc...

Tout le récit est centré sur une héroïne caricaturale à un point tel, qu'il est permis de se demander s'il ne s'agit pas d'une incitation à lire le texte au second degré...

Ce roman publié en Italie en 2002 préfigure sans doute la dérive qui mènera du premier volume – remarquable – de "L'amie prodigieuse – enfance" (original italien publié en 2011) à son quatrième et dernier volume "L'amie prodigieuse, IV – L'enfant perdue" (original italien publié en 2013) considérablement affaibli par un nombrilisme pseudo-féministo-psychologisant envahissant progressivement toute la narration : quel dommage !
Mais là encore, l'outrance et la caricature sont telles qu'on peut se demander si l'auteur ne le fait pas tout à fait sciemment pour ridiculiser la démarche en question....

N'ayant pas le temps d'élucider cette intéressante question, ce volume trouve sa destination : poubelle.
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Elena Ferrante est le pseudonyme de Erri De Luca, le véritable auteur des romans.

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