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3,18

sur 605 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Arrivé à la cinquantaine, la question de la lassitude au sein du couple se pose. Ici, c'est un coup de tonnerre
Un quotidien qui ressemble au nôtre avec sa part de non dit et d'ombre, cette petite musique qui ronronne et avec le temps on oublie d'exister par devoir maternel , par obligation filiale ...
E.Ferrante nous transporte et on s'immerge en cette femme qui nous ressemble tant.
On assiste à sa perte de contrôle , on partage ses doutes , ses désillusions et on suit sa descente aux enfers
Serions nous plus forte ? plus fort ?
A ne pas lire en temps de crise à mon avis

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Nous sommes à Turin, en Italie, face à la séparation d'un couple. Mario, la quarantaine et Olga, trente-huit ans, parents de deux enfants, Gianni, dix ans et Maria , sept ans. Mario, annonce un soir à Olga qu'il la quitte, sans aucune explication. Il ne lui indique même pas sa nouvelle adresse. Olga va devoir faire son deuil. Elle va devoir gérer la quotidien, régler les factures, faire les courses, la cuisine, en un mot, toute la logistique du foyer.....Au début de leur séparation, Mario rend visite à ses enfants quotidiennement. Puis, au fil du temps, les visites s'espacent et cessent de façon aussi brutale que la fuite du père du domicile conjugal. Olga est pleine de rancoeur. C'est une femme meurtrie, blessée.... Elle ne parvient pas à oublier cet époux volage.... de plus elle rencontre, au hasard de ses balades en ville, la nouvelle compagne de son époux, une très jeune femme, jeune amie du couple. Elle ne parvient pas à gérer toute l'intendance, les enfants, et même le chien Otto... elle ne peut sortir sa tête de l'eau. tout est source d'ennuis : la porte qui ne peut plus se fermer, les objets qui l'encombrent, les enfants malades, le chien qui meurt....C'est une femme complètement frustrée, en manque total de vie sociale... Les amis du couple ne répondent plus aux divers appels...
Mais un soir, après avoir promené le chien, elle rencontre son voisin, un musicien, et aura une relation avec lui. ce contact lui permet de retrouver sa féminité disparue lorsque Mario l'a quittée. Elle va se ressaisir...
dans ce récit, à mon humble avis très autobiographique, Elena Ferrante dresse le portrait d'une femme complètement dévastée par l'abandon de son époux. Il lui est impossible de surmonter cette épreuve....Quinze années de vie commune, sans l'ombre de nuages, le départ, sans aucune explication de son mari , toutes ces épreuves l'ont jetté à terre et elle, qui menait une vie bourgeoise a été confronté à tout un tas de réalités qu'elle ignorait et ne soupçonnait pas...C'est une femme aigrie par cette situation, très banale aujourd'hui. Quelle serait notre réaction face à un tel abandon ? Et les enfants ? DE plus une vie sociale est nécessaire à chacun....
L'écriture est pertinente. le style alerte? le sujet traité maintes fois, nous témoigne de l'irresponsabilité de cette mère qui laisse sa maison allait à vau l'eau. Elle a du mal à se ressaisir et à relever le défi.... Ayant charge de famille, elle doit faire fi de la désertion de son époux et protéger ses enfants, les éduquer, les nourrir, les vêtir, foncer vers des jours meilleurs.
Lorsque j'ai lu L'Amie prodigieuse, j'ai voulu connaitre l'auteur de cette saga italienne et j'ai lu que Elena Ferrante est le pseudonyme d'un couple qui écrit actuellement à quatre mains. Ce récit parait tellement relever d'une biographie que je soupçonne l'auteure d'avoir transcrit sa propre vie antérieure à sa rencontre avec son actuel compagnon et de la décrire dans ce roman, sa vie d'avant. Mais je fabule peut-être...
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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En terminant ce roman, mes sentiments furent partagés. D'un côté, on ne peut qu'admirer la manière dont le thème de la « femme abandonnée » est traité puisque Elena Ferrante exprime une sorte de vide, de désespoir profond face à l'abandon de l'être aimé. Pour autant, l'écriture et le rythme du récit ouvre la porte à une certaine lassitude. Olga se retrouve dans une position parfois caricaturée qui fait penser au mythe de « la femme hystérique », ce que je déplore.

En outre, ce roman est une lecture recommandable car il traite d'un sujet commun, que chaque femme peut être amenée à vivre et qui peut nous plonger dans un état dépressif et incompréhensible, aux yeux des autres. Cependant, le côté caricatural de l'écriture m'a déplu et je pense qu'Elena Ferrante aurait pu faire preuve de plus de nuances, dans la composition de son personnage, qui cède à la folie.


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Une note « ventre mou » non pas parce que l'ecriture est mauvaise, non pas parce que le sujet est inintéressant, non pas parce que les personnages sont mal dépeints... mais justement parce tout ce qui pourrait être être mauvais dans ce livre est bon.
Un livre violent, dérangeant. Car l'intensité est telle que l'on a tôt fait de s'immerger et d'accompagner le personnage dans sa lente chute vers la folie et l'irraisonnable.
Inquiétant, donc...
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J'abandonne rarement une lecture sauf par ennui... mais là le récit est, à mes yeux, insoutenable. On assiste à une descente aux enfers et à la mise en place d'une folie lente et furieuse minutieusement décortiquée par l'auteur.
Après une rupture, Olga, la belle trentaine se retrouve dans son appartement avec ses deux enfants et son chien et développe une obsession pour l'autre (la nouvelle femme) jusqu'à la maltraitance.
L'auteur décrit parfaitement le trouble à la fois mental et visuel de la folie... c'est absolument glaçant... j'ai arrêté à mi-parcours entre le chien agonisant sous le bureau, l'enfant fiévreux et la baignoire qui déborde.
En conclusion, je dirai que c'est génial mais pour public averti!
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Après avoir suivi Mario, son mari, dans différents lieux de résidences, Olga vit une vie paisible de mère au foyer, avec ses enfants Gianni et Ilaria, dans le nord de l'Italie. Sa famille est parfaite, tout est remarquablement lisse, jusqu'à Otto, leur berger allemand, docile chien d'appartement.
Pourtant toutes ses certitudes vont s'envoler un matin comme les autres, alors que son mari lui annonce qu'il part, non pas pour son travail comme d'habitude mais pour de bon...
Les quinze dernières années volent en éclats... Comment Olga va t'elle réagir ?...

Ce roman descrit sans concession l'état psychologique des femmes lors d'une chronique d'un divorce annoncé, lorsque le socle familial édifié avec persévérance mais quelques oeillères s'enlise dans des sables mouvants et finit par s'effondrer.
L'auteur exprime avec brio les ressentis, les ressentiments, les ruminations, le désespoir, les idées, qui sont loin d'être toutes politiquement correctes, d'une héroïne ordinaire, actrice d'une histoire d'amour finissante, avec ses conséquences.
Le récit est bien mené, on frôle le cauchemar, le lecteur s'étonne ou s'angoisse... cependant la lectrice que je suis n'a pas été passionnée.

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Avec cette écriture puissante et précise qui lui est propre, Elena Ferrante nous emmène au coeur de la folie d'une femme. Abandonnée du jour au lendemain par son mari, elle perd pied et se noie dans un monde intérieur où rien ne va plus, où les équilibres sont perdus.
Esseulée, angoissée et névrosée, elle s'isole jusqu'à se mettre en danger, elle et ses enfants, qui ne comprennent pas ce qui se passe.
Un livre parfois dérangeant, haletant, qu'on ne peut quitter avant la dernière page.
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Lente dérive d'une femme abandonnée par son mari, deuil douloureux aux portes de la folie, étrange roman parfois très dérangeant mais toujours juste dans le ton !
La narration évite soigneusement, et avec la plus grande intelligence, l'auto-apitoiement et explore avec précision toutes les étapes de l'effondrement puis le début de la reconstruction de la narratrice. Si sensible dans les mots qu'on imagine cette rupture réelle, vécue.
C'est aussi un portrait féminin d'une force rare, qui fait le point sur les jeux de séduction, sur les rapports homme/femme, sur l'usure du couple, sur les désirs non aboutis, les rêves enfouis. Il y est question de sexualité (parfois en termes crus, quoique jamais vulgaires), de féminité.
Un roman qui m'inquiétait (pour le thème abordé) et qui est finalement franchement addictif, à la narration parfaitement huilée, travaillée, et qui se dévore !
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Un huit clos familial qui tourne au désastre.

Olga 38 ans, mère de famille de deux enfants, se retrouve du jour au lendemain abandonnée par son mari Mario. Pour cause, il la quitte sans aucun remord pour une jeunette de 20 ans. Une trahison qui laisse un goût amer pour celui qu'elle considérait encore hier comme son pilier, son roc.

Ceci va être un accélérateur dans sa vie qui va la faire sombrer peu à peu. Olga reste pour moi un énigme.
C'est une héroïne à laquelle je n'ai pas su m'attacher. En grande partie à cause de certains de ses comportements parfois dérangeants.

En soi ce n'est pas la narration qui m'a dérangé, ce fut l'histoire en elle-même. Certaines descriptions étaient interminables!
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Olga a 38 ans, deux enfants et un mari, jusqu'au jour où ce dernier la quitte. Elle ne s'y attendait pas, cette rupture est brutale et la plonge dans un état dépressif.
Je n'ai pas vraiment accroché avec cette lecture. Il faut dire que cela sort de ma zone de confort, je ne lis que très peu de roman où une histoire d'amour (ou une rupture) est le sujet principal. le personnage d'Olga ne m'a pas touchée, je n'ai pas réussi à ressentir l'état dans lequel elle se trouvait. J'aurais aimé que son désespoir me touche. Aussi, j'ai trouvé certains passages peu utiles, d'autres vulgaires. Je n'ai parfois par compris où l'autrice voulait nous mener.
Cela n'a pas fonctionné pour moi, mais la plume de Elena Ferrante n'est pas une plume qui me fait ressentir des émotions, c'est ainsi.
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Elena Ferrante est le pseudonyme de Erri De Luca, le véritable auteur des romans.

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