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4,35

sur 1408 notes
Quelle richesse que ce roman graphique ! Je ne sais ce qui m'a marquée le plus, de la forme ou du fond.

Ce qui frappe en premier lieu ce sont bien sûr les illustrations d'Emil Ferris. Au tout début de ma lecture, je suis restée de longues minutes devant elles, puis je me suis dit qu'à ce rythme-là, il me faudrait des mois pour terminer cet ouvrage. Ce qui ne m'a pas empêchée par la suite de rester abasourdie par tant d'expressivité et d'émotion dans un dessin réalisé uniquement au stylo bille. Mais loin de se reposer simplement sur l'originalité produite par cette technique, Emil Ferris à également fourni un vrai travail sur l'agencement de ses vignettes et sur l'introduction d'éléments rappelant le fait qu'il s'agit d'un cahier d'enfant (spirale et lignes du cahier, jeu avec les trous des feuilles, trombones...).

Une fois plongée dans la lecture, j'ai ensuite été frappée par la noirceur du propos de l'auteur qui arrive tout de même toujours à trouver du bon dans la misère. Si la vie des personnages est souvent terrible (la vie à Chicago ne fut facile ni dans l'entre deux guerres, ni par la suite, ni même à présent, entre prostitution, racisme, pauvreté), certains d'entre eux sont tellement solaires qu'ils adoucissent l'atmosphère générale (quels beaux personnages que ceux de Karen et sa maman, ou celui d'Anka).

Des thèmes très difficiles sont abordés : homosexualité de jeunes adolescents, prostitution d'enfants, nazisme, maladie, mort, meurtre, racisme, corruption... Mais les personnages si touchants et, sans doute, la touche fantastique omniprésente, aident à ressentir les événements différemment, selon le point de vue de Karen, la petite fille la plus originale et la plus perspicace qu'il m'ait été donné de rencontrer. Les monstres qui peuplent son univers sont finalement beaucoup moins effrayants que les fantômes qui hantent chacun des êtres qui l'entourent.

Je ne peux terminer sans honorer l'auteur pour ses multiples coin d'oeil à l'histoire de l'art. Elle reproduit à sa manière de très grandes oeuvres, en toute beauté.
Cet ouvrage n'a finalement que deux imperfections : son coût (mais ça en vaut véritablement la peine) et le fait qu'il ne s'agisse pas d'un one-shot (mais chouette, ça veut dire que je vais pouvoir me délecter d'un second tome).

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Quelle BD !
Le graphisme est impressionnant, les dessins ont tous été réalisés au stylo, car l'album a servi de rééducation à l'auteur après une maladie grave.
Le thème des monstres est original, car si l'héroïne âgée de 10 ans adore les monstres tels que les vampires, morts-vivants et autres esprits du mal, nous découvrons en même temps qu'elle que les monstres peuvent aussi revêtir l'aspect de tout un chacun selon les moments.
Tout commence un soir, à Chicago, dans les années 60.
Quand elle apprend que sa voisine a été retrouvée morte, notre jeune apprentie détective va décider d'enquêter.

J'ai déploré quelques longueurs et le fait que parfois l'histoire part dans tous les sens et s'éparpille beaucoup.
Je n'ai pas trouvé non plus que le texte était toujours facile à lire, à cause d'une surcharge au niveau visuel.
Mais cet album atypique a bien mérité son Fauve d'or obtenu en janvier dernier à Angoulême.
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Fascinant. Ce roman graphique qui se donne à lire comme le journal de Karen Reyes, 10 ans, est de ceux qui marquent. Ces 416 pages exécutées au stylo à bille (!) mêlent drame familial, manifeste artistique, témoignage historique et enquête criminelle, pulvérisant tous les codes pour nous aller droit au coeur.

Pas facile d'être une fille dans l'ébullition sociale du Chicago de la fin des années 1960. Alors autant être un monstre ! Une imposante créature velue tout en griffes et en crocs, libre d'ouvrir grand sa gueule pour s'exprimer. Notre jeune monstre devient détective pour faire la lumière sur la mort suspecte de sa voisine. Une affaire qui se noue à Berlin en 1920…

Captivée par l'enquête, j'ai dû me forcer à ne pas lire trop vite. Ces pages bourrées de détails savoureux et de clins d'oeil sont de celles qui se redécouvrent à chaque relecture.

Une tendresse infinie lie la narratrice à sa mère et à son frère qui lui fournit des magazines d'horreur et l'emmène au musée. J'ai aimé la façon dont les tableaux (surtout les plus effrayants) vus là-bas la hantent, l'accompagnent et l'inspirent au quotidien.

Karen est un monstre désarmant, fondamentalement différent et décalé, perplexe face à l'intolérance crasse des gens, inquiet de faire face un jour à la mort de ses proches mais fort d'un imaginaire sans borne qui déploie un univers aussi horrifique que réjouissant. Mais il ne s'agit pas simplement d'une métaphore sur les difficultés d'être un enfant différent, mais de la fresque de toute une époque et de ses milieux les plus marginaux.

Tout cela est magistralement dessiné, d'un trait à la fois énergique et très expressif qui a pu tour à tour me faire penser aux toiles d'Otto Dix, aux albums de Maurice Sendak, à la caricature et aux comics. L'ensemble est puissamment imagé. On voit par exemple Karen se réfugier dans l'île verte qu'elle discerne dans la pupille de sa mère ou entrer dans les tableaux au musée. Et la mélancolie a une teinte bleutée.

Un tour de force sensible qui se déploie en dehors de toute convention et offre un étendard aux marginaux et laissés-pour-compte : à lire absolument !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Un objet littéraire non identifié, une lecture époustouflante.
L'album, de plus de 400 pages, est entièrement réalisé au stylo à bille : visages, décors, scènes d'action, tout. Observer ces millions de traits, de hachures, de taches, ça en devient hypnotique. Oui, on a toutes et tous griffonné au stylo 4 couleurs, avouez-le. Mais là… Ça mériterait un prix Nobel du stylo-bille.
Et puis il y a l'histoire : celle de la petite Karen, pour laquelle vivre est si difficile dans ce quartier moche de Chicago.
Elle a une maman aimante, mais malade. Elle a un grand frère affectueux, mais qui semble mener une double vie, entre amour de l'art et activités mystérieuses. Elle a des voisins dont on découvre peu à peu les histoires bouleversantes.
Et il est impossible d'en dire davantage : il faut vous précipiter sur cette perle rare, l'emprunter, l'acheter, le voler, l'offrir.

Traduction impeccable de Jean-Charles Khalifa.
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Emil Ferris mettra six ans à réaliser cette oeuvre d'exception ! Après 48 refus (certains doivent s'en mordre les doigts aujourd'hui) et forte de ténacité et de persévérance, Emil Ferris est propulsée désormais parmi les « monstres » sacrés de la bande dessinée ! Riche de 800 pages, ce roman graphique » Moi, ce que j'aime, c'est les monstres « est conçu sous la forme d'un journal intime. Publié aux éditions Monsieur Toussaint Louverture, il est le phénomène de cette année 2018 !
Dans le tumultueux Chicago de la fin des années 1960, Karen Reyes est une fillette de dix ans au physique plutôt ingrat. Mais ce qu'elle aime par-dessus tout, ce sont les monstres ! Alors pour échapper aux railleries de ces camarades de classe, elle laisse libre cours à son imagination, et se transforme ainsi en loup-garou !
» Monstre, ça vient du latin monstrum, et ça veut dire montrer, comme dans démonstration. Mais les G.E.N.S. , eux, disent « nous, on n'a jamais vu de monstres, alors y peut pas y en avoir. «
Karen vit avec sa mère et son frère Deeze. Mal dans sa peau, c'est un jeune homme qui se laisse aller à ses pulsions en tout genre.
» Parfois, comme le dit maman, « Deeze a le diable au corps ». C'est déjà arrivé qu'il perde son calme avec elle et moi. Chez Deeze, c'est une rage aveugle, comme s'il oubliait le mal qu'il peut faire. «
Malgré tout, l'amour indéniable de ce frère très protecteur, lui ouvre les portes de l'art en l'entraînant dans les musées de Chicago et en lui expliquant comment « entrer » dans les tableaux.
Mais un jour, en rentrant de l'école, elle apprend que sa voisine, Madame Anka Silverberg, est morte dans son appartement. Un suicide d'après les premiers éléments de l'enquête.
» 14 février 1968. Aujourd'hui, notre voisine du dessus, Mme Anka Silverberg est morte dans d'étranges circonstances. Elle a reçu une balle en plein coeur alors qu'elle se trouvait dans son salon, mais c'est dans son lit qu'on l'a retrouvée, bien bordée et couchée comme si de rien était. «
Secrètement amoureuse de sa voisine, la fillette ne peut laisser une telle injustice impunie, et décide de mener l'enquête. Affublée d'un imperméable et d'un chapeau, elle fouille le passé d'Anka pour tenter d'élucider ce mystère. Elle va découvrir qu'entre le passé d'Anka dans l'Allemagne nazie, son propre quartier prêt à s'embraser et les secrets tapis dans l'ombre de son quotidien, les monstres, bons ou mauvais, sont des êtres comme les autres, ambigus, torturés et fascinants.
Mais Karen n'est-elle pas là pour nous dire qu'en chacun de nous sommeille un monstre ?
Karen voit sa propre différence comme une monstruosité. Et c'est là tout le talent de l'auteure. En utilisant le concept de la personnification à travers ces graphismes, elle rend l'héroïne attachante. Complexée et torturée, elle est en proie à ses premiers désirs. Si elle les refoule dans un premier temps, elle va petit à petit s'accepter et en ressortir une force et une sensibilité. S'il est donc question de différence, il est tout autant question de résilience.
Notons également les nombreuses références aux monstres dans la littérature, telles que « Frankestein » de Mary Shelley. Emil Ferris assume ses prises de position quant à la place de l'art.
Graphiquement, le lecteur retient cet incroyable travail au stylo-bille qui anime littéralement ses pages, pour imiter un carnet intime d'écolière, avec ses lignes, sa marge et sa spirale au centre. D'abord subjugué par le dessin, il pénètre dans le récit. Chaque détail a son importance, et les pages sont denses ! On prend plaisir à s'attarder sur chaque planche. Cette oeuvre est un véritable OVNI littéraire, qui casse tous les codes narratifs ! Une expérience inédite, que je recommande vivement ! Impatiente de découvrir le prochain tome !
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Coup de coeur que ce roman graphique de l'Américaine Emil Ferris !

Comme plusieurs, j'ai d'abord été rebutée par l'apparence de la couverture et par les monstres aperçus en feuilletant quelques pages. Mais la curiosité l'a emporté et j'ai plongé dans ces dessins fabuleux. Pas étonnant qu'il ait fallu plusieurs années à l'auteure pour réaliser ces illustrations précises, pleines de détails et mêlant habilement réalisme et imaginaire.

Trop glauque? Il s'agit du journal d'une jeune ado qui se sent monstrueuse et qui est passionnée de dessin et de comics d'horreur. Lorsque sa voisine meurt d'une balle dans le coeur, Karen décide de devenir détective pour élucider l'affaire. Dans son enquête, elle découvre le noir passé de la victime qui remonte jusqu'à l'Allemagne nazie. Mais ce n'est pas tout ce qui est noir dans la vie de Karen : sa mère souffre d'un cancer et son frère semble cacher de lourds secrets.

Cet ouvrage de plus de 400 pages est vraiment une BD pour adulte et ce n'est pas rigolo. On y trouve des scènes de cauchemars, de sexualité et d'enfance abusée. La magie du graphisme transmet la peur et la détresse, parfois la bravoure et le déni, mais aussi l'amour et la passion pour l'art visuel.

Une oeuvre qui mérite bien les nombreux prix reçus !
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Attention: ovni, chef d'oeuvre absolu!
Ce roman graphique entièrement réalisé avec des stylos à bille ne ressemble à aucun autre ouvrage du genre que j'ai pu lire jusqu'à présent.
Les mots me manquent mais pour moi, en tous cas, ce que je garderai après cette première lecture: c'est un esthétisme du Beau au milieu du Laid, du Lumineux au creux de la Noirceur absolue.
Emil Ferris nous embarque au pays de l'Art et de l'inconscient à la fois cauchemardesque et merveilleux.
Merci à François Busnel et à son émission la Grande Librairie qui m'ouvrent la porte à de bien belles choses...
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Tout le monde n'a pas les mêmes capacités avec un stylo-bille quatre couleurs : quand moi je trace péniblement deux zigouigouis, Emil Ferris, elle, dessine son chef d'oeuvre « Moi, ce que j'aime, c'est les monstres ».

Dans ce roman graphique original et passionnant, qui se déroule à Chicago à la fin des années 1970, Karen est une petite fille à part : trop différente des autres, avec son goût immodéré pour les films d'horreur, elle vit dans un monde peuplé de monstres bienveillants, et retranscrit ce quotidien étrange dans son journal intime graphique. C'est sa manière d'extérioriser ses difficultés à s'intégrer, de vivre pleinement sa singularité et de prendre de la distance face aux brimades dont elle est l'objet à l'école.

Sensible, Karen est aussi une petite fille curieuse et observatrice de ce qui l'entoure, notamment de son immeuble des bas quartiers de Chicago, avec ses habitants hauts en couleur. Jusqu'au jour où sa voisine Anka Silverberg est assassinée dans d'étranges circonstances. Qui était cette voisine allemande si torturée qu'elle en semblait dérangée ? Karen mènera l'enquête à sa manière, et son journal, d'intime, deviendra la transcription d'un parcours vers une vérité qui dépassera celle du seul meurtre de sa voisine.

« Moi, ce que j'aime, c'est les monstres » est magistral, tant les dessins sont impressionnants de réalisme et de maîtrise. Il mériterait d'être lu rien que pour eux !
Mais il n'est pas qu'un bijou de graphisme, c'est aussi une leçon d'analyse artistique et picturale assez passionnante et intellectuelle : Karen nous explique ce qu'elle a compris de la composition technique des tableaux lors d'une visite au musée avec son frère Deeze, mais aussi parce qu'elle vit et voit les choses par synesthésie artistique : « Si, en général, les sous-sols sentent le surréalisme, les cuisines et les jardins, eux, sentent toujours l'impressionnisme. Alors, comme notre cuisine est dans un appartement en sous-sol, ça sent un peu l'impressionnisme des débuts, celui de van Gogh, terre d'ombre et ocre, une odeur poivrée et graisseuse qui dit « je t'aime ». Toutes ces années, alors qu'Anka dansait et chantait là-haut, mes oeufs n'avaient pas vraiment un goût d'oeuf mais plutôt celui de la nuit étoilée. Ces airs de valse triste avaient une saveur de bleu et de jaune, comme un mélange de myrtilles et de jonquilles. »

C'est un roman vraiment foisonnant, parce qu'outre l'enquête et l'art, il est dédié à Chicago, et particulièrement au quartier d'Uptown, dont tous les habitants ont pour point commun d'être arrivés par « l'express de ceux qui en chient » (les latinos, les noirs, les indiens, les blancs des Appalaches). le roman graphique se double alors d'une critique politique et sociale, l'action se passant au moment de l'assassin de Martin Luther King.

Ce mélange des genres permet ainsi d'explorer avec nuance la question de la monstruosité qui se cache en chacun, et d'aboutir à une question vertigineuse : est-ce que les monstres réels ne sont finalement pas plus effrayants que ceux de fiction ?
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Oui, ce livre-là est clairement un monstre, et comment ne pas l'aimer?
L'héroïne nous offre à lire son journal intime, épais bloc-notes ligné sur lequel elle dessine et raconte les événements les plus importants de son existence -et j'ai rarement lu quelque chose de plus profond sur l'enfance et ses affres.
Enfant aimé -Mais qui a dit qu'être aimé suffisait à être heureux ?-, elle écoute les adultes qui se taisent pour l'épargner. du haut de ses 10 ans, Karen apprend que ceux qui vous aiment vous quittent, vous mentent, vous croient plus âgée que vous ne l'êtes -ou plus jeune-, vous apprennent ce qui vous fera grandir mais oublient l'essentiel (et c'est aussi de devoir combler les manques qui fait grandir).
Au moins a-t-elle eu l'art en héritage, et les histoires. Bettelheim a théorisé l'importance des contes, dès lors que l'enfant est sur les genoux de ses parents pour les entendre. Emil Ferris nous dit que les pulps magazines et les comics font tout autant l'affaire que le petit chaperon rouge, que le vampire vaut l'ogre et que la princesse joue son rôle, même avec les seins nus et les yeux révulsés en couverture d'une revue.
Ce sont les histoires qui sauvent. A défaut d'un déguisement de fée, Karen a un trench de détective et s'il n'empêche pas les malheurs, il permet de les comprendre. Ou au moins de les considérer et de les admettre.
A priori, je n'aime pas les les livres qui pèsent trop lourd pour qu'il soit confortable de les emporter au lit. Surtout quand il faut les manipuler pour lire dans les marges et à l'envers. Encore moins quand il y a des images dont j'ai toujours tendance à penser qu'elles prennent la place dévolue aux mots. Mais là... j'ai l'impression d'avoir découvert dans la cave d'un immeuble insalubre voué à la destruction le calepin abandonné de la fille cachée de Martin Luther King et de Frida Kahlo, d'être à peine capable de le déchiffrer mais suffisamment pour savoir qu'il s'agit d'un trésor.
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Hé bien ! Voici une oeuvre bien plus complexe qu'elle n'y paraît !
L'intrigue commence avec le meurtre d'une des voisines de la jeune Karen Reyes (narratrice de l'histoire). Ainsi on remonte l'histoire d'Anka, la disparue, née dans le Berlin des années 20 et qui a aussi connu les années 1940 en tant que juive... Mais d'autres histoires viennent s'imbriquer à cette intrigue principale, toutes plus glauques les unes que les autres !
Le tour de force narratif de cet imposant roman graphique, c'est de faire revivre le Chicago des années 1960 avec tout ce qu'il y avait d'insécurité et d'intolérance (envers les Noirs, les progressistes, les immigrés latinos, les homosexuels, la guerre du Vietnam, etc). Les habitudes du quartier et des habitants sont décrits avec une telle minutie qu'il vaut mieux lire le récit d'une traite pour ne pas s'y perdre !

Graphiquement, le travail d'Emil Ferris est absolument bluffant ! Que ce soit pour la minutie du détail ou les visages expressifs ou le dynamisme de certaines postures des personnages : et tout ça avec des stylos billes ! Wahou !

Et mention spéciale pour la reproduction de couverture du type des premiers magazines de comics pour faire le chapitrage. En plus de coller parfaitement à l'époque, ces couvertures sont une illustration de plus du thème de la monstruosité (du côté obscur) qui se trouve en chacun, par perversion ou simple anticonformisme.

Je ne sais pas si je lirai la suite car ce format très compact, les histoires en parallèles ne facilitent pas vraiment la lecture. Mais c'est clairement une curiosité à lire !


Challenge USA 2019
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