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J'ose plus… mais c'est que ça fait un bout de temps dites donc, « isseux » dit même que j'ai perdu un peu de ma verve, que la paternité m'a ramolli le cerveau : de 25 % je serai passé mollement à 15 %...

- Choupette : non de 15 % tu es passé à un petit 13…
- Moi : Putain mais je vais te foutre une béquille que ça va pas trainer…

Ce n'est pas gai la paternité, je vous le dis, on n'a plus le temps de prendre les mesures correctement, et choupette qui n'a plus le compas dans l'oeil est devenue maman, petit à petit elle oublie de solliciter mon cerveau et je deviens aigri …

Et vous aussi, vous m'avez oublié, sauf quelques uns qui parfois échangent avec moi, mais pas une seule lettre d'amour, de désir, d'envie, d'orgie, soyez folles je garderais vos photos pour moi, j'ai besoin de motivation, allons bon, ne soyez point timides, au pire coupez-vous la tête, « ya » que ce qui ne tombe pas qui m'intéresse… donc si tu n'es pas trop vieille ou que tu n'es pas un roi, n'hésite pas…

De toute façon depuis la grossesse et la naissance de mon petit « souci d'amour » J'ai perdu mon sex-appeal : j'ai cinq putains de kilos qui me sont tombés sur les abdos… « vla » pas que maintenant ça fait des plis et que quand je m'assois mon bide sourit…

L'autre jour, j'ai donc pris la décision de trottiner de temps en temps pour retrouver ma taille de poney binoclard à la crinière vieillissante...

Début laborieux certes, mais je m'y tiens depuis cinq semaines, trois fois par semaine pendant quarante minutes, mes trois cheveux au vent…

Et comme je m'ennuyais un poil de cul, j'ai décidé d'essayer le roman audio…

Et comme je n'ai plus trop le temps de lire, je trouvais l'idée plutôt bonne…

Le choix d'un bouquin de Philo fut plutôt judicieux, et Luc le fait très bien : comme un vieux prof il te fait le cour, et moi j'écoute gambadant fièrement les jambes au vent…

Ça fait beaucoup de vent tout ça, mais entre les champs c'est agaçant alors j'en parle…

Enfin bref :
Vachement intéressant le mec, il connait des tas de trucs, « p'tête bien qui raconte des conneries », mais moi « je suis pas philosophe » donc je trouve ça absolument fabuleux, surtout quand il parle de Nietzsche, ou de Socrate, Kant il nous explique la Theoria, le christianisme, l'humanisme, le modernisme, le nihilisme, ou encore Kant il nous parle du salut, de la nature, de la peur, de la mort.... de la sagesse...

Mais j'ai Kant même trouvé que ça manquait de Q...

Ouvrage réservé au néophyte bien évidement…

Et moi ce soir je cours

A plus les copains
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Luc Ferry nous présente une histoire de la philo simplifiée mais pas si simple pour tenter d'en montrer l'intérêt aux jeunes générations. Son approche est intéressante et assez vivante pour nous donner l'envie d'en savoir plus…

On philosophe avant tout pour sauver sa peau, se défaire de ses angoisses. Chez les Grecs l'homme fait partie du monde, il a sa place dans l'harmonie cosmique et la philosophie est une connaissance de soi et du monde qui permet de vivre bien : ne pas craindre la mort, rechercher la sagesse. Avec la Chrétienté qui va introduire le libre arbitre et surtout le salut par la foi, la religion va prendre le pas. La philosophie va se réduire à une discipline intellectuelle. Au 17e siècle on assiste à une rupture brutale : l'homme doit réintroduire de l'ordre dans l'univers, il est le centre du monde, il se définit par sa liberté contre les déterminismes de la nature. Il la transforme et la science est au service de cette transformation dans une croyance aveugle au progrès.

Nietzsche va rompre avec cet humanisme optimiste : il n'y a rien en dehors de la réalité de la vie, les idéaux ne sont que des idoles, le philosophe doit aller voir derrière les évidences premières. L'homme doit apprendre à vivre l'instant une intensité maximum de vie, il n'y a pas d'arrières mondes, pas d'au-delà. On philosophe alors à coups de marteau… Pour Heidegger, nous sommes à l'ère de la technique, nous avons perdu tout contrôle du cours du monde, la logique des moyens se fait au détriment des fins : le progrès est devenu un processus automatique et définalisé. On le voit aujourd'hui avec l'obsession de l'innovation…

Notre défi aujourd'hui est de retrouver une philosophie qui serait une sagesse, une sagesse post-nietzschéenne, à une époque où la science commence à se remettre en question avec la prise de conscience que la connaissance humaine ne peut pas être omnisciente. D'où l'importance de la notion de pensée élargie, car nous avons besoin des autres pour nous comprendre nous-même sans tomber dans une tolérance indifférente. Et certainement dans ce monde parti dans une course folle à l'autodestruction, la philosophie qui est avant tout amour de la sagesse s'avère incontournable pour retrouver le sens de la vie, son équilibre, le respect de la nature et d'autrui, la prise en main de son destin, au-delà des idéologies politiques, religieuses ou intellectuelles. Et loin des manuels de développement personnel.
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Luc Ferry généralise la philosophie pour la rendre plus accessible. Je trouve cette approche très louable et cela donne un livre de qualité. C'est d'ailleurs ma première lecture philosophique à titre personnel et je ne regrette pas mon choix, cela m'a permis de commencer en douceur à m'interroger sur les grands thèmes de l'existence.
Bravo monsieur Ferry.
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Pour sans doute prendre le contre-pied de Montaigne lequel professait que « philosopher c'est apprendre à mourir », Luc Ferry a intitulé son ouvrage d'initiation à la philosophie Apprendre à vivre. S'adressant de préférence aux jeunes générations et pour dédramatiser la raison d'être de la philosophie, laquelle veut en réalité consoler l'homme de sa finitude, il a décidé de l'aborder par son côté réconfortant et n'évoquer celle-ci qu'après une préparation pédagogique qualifiée. Avant donc de confronter l'apprenti philosophe à sa propre fin, il s'agit de lui faire apprivoiser le temps présent.

Parvenu à un âge qui, s'il n'est pas encore canonique, n'est plus de prime jeunesse, j'ai aimé m'entendre tutoyer par l'éminent professeur. Je me suis glissé à nouveau sans embarras dans le costume de l'élève. Si les années m'ont fait accéder à la maturité physique, en matière de philosophie il me reste ni plus ni moins qu'à naître. Cet ouvrage était donc aussi fait pour moi.

Il n'en reste pas moins qu'aussi promoteur que se veuille pareil ouvrage, convenons que les sujets abordés lui redonnent la complexité qu'il voudrait éluder, la profondeur que voudrait atténuer la familiarité du propos. le recours successif inévitable aux références stoïciennes, chrétienne, puis modernes et post modernes, et finalement contemporaines fait forcément appel à une littérature dont l'abord est quelque peu difficile d'accès au profane. Reconnaissons donc que la lecture des grands philosophes dans leur oeuvre nécessite, s'il est difficile de parler de vulgarisation en la matière, plutôt une dédramatisation préalable. C'est ce à quoi Luc Ferry s'attache dans cet ouvrage, glissant au gré de sa démonstration à l'adresse du néophyte les références des textes les plus accessibles à qui voudra approfondir sa connaissance et forger sa propre réflexion.

Le thème essentiel est celui du salut, ce devenir consolateur après la mort qui entre croyance et raison fait débat. Néant ou félicité, ou autre chose encore, la réponse ne sortira pas de l'esprit humain qui devra se contenter de conviction délibérée ou suggérée. Car comment vivre avec des questions aussi fondamentales puisqu'aucune vérité prônée par la doctrine chrétienne, le salut par un autre, ou la philosophie, le salut par soi-même, ne pourra s'imposer comme exactitude.

Les modèles proposés au fil des siècles par la raison et la croyance ayant été successivement battus en brèche en partie grâce à l'éclairage de la science, l'homme moderne devenu imbu de sa personne, doit désormais trouver en lui-même les ressources pour sortir de l'impasse qu'il a fermée devant lui. Les ressources pour apprendre à vivre, pour aimer la vie, sa vie, fût-elle vouée à une fin, en se libérant du regret du passé et de l'espérance en l'avenir, sempiternelle fuite en avant qui n'est que mort par anticipation.

C'est donc à l'homme auquel il appartient d'introduire du sens à la vie. La philosophie moderne serait donc orientée vers l'humanisme. le salut serait donc dans l'amour. de soi ici et maintenant. du moi des autres, un moi déconnecté de toutes les caractéristiques physiques et psychologiques par lesquelles on a l'habitude de décrire les autres. Un moi désincarné. le salut serait dans l'amour absolu, sans attachement, seule source de vie bonne.

Ainsi donc, même s'il me reste à naître à la philosophie, celle enseignée par tous les éminents depuis que l'intelligence a investi le corps du mammifère, lui faisant du même coup prendre conscience de sa finitude, ayant comme tout un chacun réfléchi à ce thème source d'angoisse, je me suis forgé à la conviction que la mort ne serait somme toute que l'accession à ce que la vie ne permet pas : appréhender enfin et indéfiniment l'instant présent. Il est donc capital que cet instantané qui deviendra immuable soit un instantané d'amour.
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Luc Ferry sous le titre "Apprendre à vivre", nous propose selon le sous-titre "Je vais te raconter l'histoire de la philosophie" un objectif et un moyen. Il me semble que le titre principal est l'objectif et le sous-titre, le moyen. L'histoire de la philosophie pour nous apprendre à vivre. L'ambition peut sembler une gageure. Est-ce possible de donner les instruments, les clés, les moyens d'une vie réussie en 300 pages ? de même est-ce possible de réduire l'histoire de la pensée humaine dans un si petit recueil ? Je sais que Luc Ferry est ou a été professeur et je réalise que c'est un bon professeur. On comprend son cheminement dans la masse de savoir de sa discipline et ce qu'il souhaite léguer aux élèves, philosophes apprentis et chercheurs de voies que nous sommes, pour apprendre à vire ou nous perfectionner. L'objectif est atteint et si les élèves peuvent noter le professeur sans hésiter je note 5/5. Il nous livre là l'histoire de la pensée humaine à la façon d'un roman historique dans notre langage, celui que nous utilisons tous les jours, puisque bien écrit, celui de la littérature, tous les termes et concepts philosophique spécifiques restitués dans une forme accessible. Evidemment comme il le déclare, ceci est un premier pas, une invitation à poursuivre par des propositions de lecture en vue d'approfondir.
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Luc Ferry propose une introduction à la philosophie originale et passionnante qui se lit comme un roman. L'ouvrage est très agréable à lire et surtout accessible et clair. Certaines personnes pensent que la philosophie est incompréhensible, l'auteur prouve le contraire en expliquant cinq courants de pensée en philosophie. Le vocabulaire reste toujours accessible au néophyte et l'auteur invite le lecteur à poursuivre sa curiosité philosophique et son apprentissage par lui-même. Pour résumer, ce n'est pas un cours de philosophie mais un livre qui permet à partir de cinq manières de voir le monde, et donc cinq éclairages différents, de se familiariser avec quelques grandes idées, et d'y réfléchir.
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Malheureusement, j'avais lu juste avant "La Sagesse des Mythes" du même auteur et dans le même esprit. du coup, j'ai eu comme une impression de déjà lu et ça n'avait plus d'attrait.
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J'avais décidé de reprendre mes cours de philosophie de terminale, mais je ne savais comment m'y prendre. Alors, au hasard d'une librairie, je suis tombé sur ce livre qui m'a redonné le souffle nécessaire , qui m'a apporté l' élan vital (Bergson ?) .
Ce livre de vulgarisation philosophique est fantastique pour tout ceux et celles qui débute dans la matière. Bien sûr, depuis mes lectures sont un peu plus ardues (L'éthique de Spinoza). Mais ce livre restera l'un de ceux qui ont bercé mon enfance d'apprenti-penseur.
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Premiére partie de la découverte de la philosophie en compagnie de Luc Ferry . Cette idée qui de prime abord peut paraitre saugrenue s'avére au final trés maline . C'est pédagogique , mais pas enfantin , c'est intelligent et trés malin , bien fait , permet d'aborder avec le souci d'étre compris la question philosophique. Si il y a quelques petits défauts , rien de rédhibitoire . Un manuel parfait pour ceux qui veulent découvrir la philosophie sans avoir fait le cheminement classique pour cela. A découvrir pour avoir une bonne idée de l'histoire de la philosophie .
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Je le préfère en conférencier qu'en écrivain. A force de vouloir être pédago, il en devient peu naturel. Par contre, l'écriture est simple, les grands concepts clairement expliqués et replacés dans l'histoire, ce qui nous fait sentir comment les hommes de l'époque (enfin ceux qui avaient accès à cette culture) les ont vécu, et dans quel contexte se sont développées de nouvelles théories.
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