IOTA D’AURIGA flamboyait au zénith sur la gauche de Damia en se réfléchissant sur sa petite capsule individuelle. Au nadir de droite, scintillait la lumière blanc-bleu de Capella. La clarté de la Voie Lactée baignait également, mais elle ne percevait d’autre son que son souffle régulier, tandis qu’elle laissait s’ouvrir en grand son esprit à la liberté sans âme et sans échos de l’espace infini.
Elle avait l’impression de sentir ses fibres cérébrales se décontracter, s’amplifier, tandis que son corps long et mince relâchait peu à peu sa tension. Mais c’était avant tout un soulagement mental que cherchait Damia, si loin de sa tour de contrôle installée sur Auriga par la Compagnie des Télépathes et Téléporteurs Fédérés.