Bolin lui examina le ventre. Celui-ci paraissait bizarre, sans sexe ni nombril. Il semblait donc que sa peau s’étirait pendant la grossesse, mais comment devenait-elle enceinte et comment donnait-elle le jour ?
Avec un pénible effort, Bolin se rappela son but. Il se posa au bord de l’estrade et demanda : « Connaissais-tu les autres ? »
— « Ils me connaissaient. » Une membrane argentée lui recouvrit les yeux durant un instant. Elle emplit une coupe d’un liquide jaune pâle et le posa près de lui. « Nos hommes apportent des présents pour que je bénisse leur chasse. Tes hommes m’apportaient des cadeaux pour que je les aide dans leur négoce. Tous les hommes sont semblables. » Elle se renversa sur les fourrures, révélant les croissants pâles des ouïes sous ses aisselles. « Tu t’appelles… ? »
— « Bolin. Et tu es Illynolalamouna. »