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sur 1623 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le Journal de Bridget Jones, fortement inspiré (le premier tome uniquement puisqu'il réécrit l'histoire de façon moderne!) d'Orgueil et préjugés de Jane Austen, fait plusieurs fois références à l'oeuvre d'origine ou, comme dans ce deuxième opus, à Colin Firth qui a incarné Mr Darcy dans l'adaptation de 1995. le fait d'appeler son héros Darcy et de choisir cet acteur en particulier pour incarner le personnage dans les adaptations, ne sont pas des décisions anodines d'Helen Fielding… Tout est lié ! ;)

J'ai commencé cette lecture, désireuse de tomber sur une histoire légère pour terminer mes vacances dans les meilleures conditions. Bridget Jones est une histoire que j'apprécie à l'écran (notamment le premier film) et je me souviens avoir plutôt apprécié ma découverte du premier tome… j'étais donc pleine d'optimisme en ouvrant les premières pages, et j'ai vite déchanté.
Voilà une grosse déception que ce deuxième tome. L'héroïne, qu'on pourrait croire grandie vu le sous-titre L'Age de raison… - n'est plus une gaffeuse amusante mais une idiote irresponsable qui vit des aventures complètement abracadabrantes, sans queue ni tête et qui sont interminables… Franchement, contentez-vous des films et/ou du premier tome !

L'intérêt, il me semble, de ce journal, c'est de suivre une héroïne pour laquelle on éprouve de la sympathie et même à laquelle on peut s'identifier en tant que jeune femme plus ou moins trentenaire connaissant les déboires - amoureux ou non - de la vie au début du XXIe siècle… le problème c'est que là où j'étais censée trouver une jeune femme pétillante, moderne, maladroite mais attachante, gaffeuse mais amusante… je suis tombée sur une trentenaire défraichie, débile légère qui ne peut pas ouvrir la bouche sans prononcer une énormité et qui semble chercher les ennuis quotidiennement (elle réfléchirait deux minutes, ferait un minimum d'efforts d'organisation et de maturité… et les trois quarts de ses ennuis s'évanouiraient !). Bridget ne m'a absolument pas fait rire. Non. Elle m'a fait pitié. JAMAIS je ne pourrai m'identifier à une nana pareille. Et si un jour je commence à lui ressembler (il y a vraiment peu de chance !), s'il vous plaît, finissez-en au plus vite ! Autant j'apprécie la Bridget des films, incarnée par Renée Zellweger, qui atteint un juste milieu et me fait vraiment rire, autant la Bridget originale (du moins dans ce deuxième tome), me sort par les yeux ! En plus elle rate la seule occasion miraculeuse qu'elle a obtenue d'interviewer Colin Firth… un bide absolu. Tellement « too much » que les quatre ou cinq pages pendant lesquelles, obsédée par la chemise de Monsieur Darcy dans la version Orgueil et préjugés de 1995, elle ne cesse de revenir à cette fameuse scène du lac, m'ont semblé lourdes et interminables… et j'avais honte pour elle.

Et si seulement les autres personnages redressaient la barre… mais non ! Pas un pour rattraper l'autre. Ils sont tous cinglés dans cette histoire et ont sérieusement besoin d'aller consulter. Et comme pour Bridget, là où les frasques de la mère et des amis font rire dans les films, ici c'est juste lourd, insupportable et vraiment pathétique. Avec un entourage pareil, sûr qu'elle n'est pas aidée la Bridget…
Quant au fameux Mark Darcy, a priori l'homme parfait… je n'aurais jamais cru qu'en fait, c'était un gros beauf qui ne pensait qu'au foot… et n'avait quasiment aucune conversation ! Heureusement qu'il la sauve plus d'une fois de situations ridicules, car sinon, je me demande bien ce qu'on pourrait lui trouver. A côté de ça, à l'écran nous avons un Colin Firth plutôt en forme, incarnant le rôle d'un homme plutôt distingué et même amusant dans sa réserve… absolument rien à voir entre les deux supports (et comme vous vous en doutez, je préfère mille fois le Darcy à l'écran !!!).

Je vous ai parlé des personnages - et notamment de l'héroïne - assez insupportables et ridicules… mais que peut-il bien leur arriver dans ces 400 pages ? Eh bien nous suivons la vie « passionnante » de Bridget sur une année complète. Il lui faut gérer sa vie professionnelle, sa mère envahissante, ses amis tout aussi envahissants (le téléphone ne coûte pas cher…), ses amours difficiles et des travaux dans son appartement. D'ailleurs, qui à part Bridget Jones, pourrait attendre six mois en hiver avec un trou énorme dans un de ses murs (risquant cambriolage et autres désagréments) - n'ayant plus de nouvelles de l'artisan qui s'est barré avec quelques milliers de livres -, avant de se bouger les fesses ? Cette fille est un cas désespéré, je vous le dis. Et plus les pages défilent, plus les situations complètement abracadabrantes se multiplient et moins j'avais envie de rire…
Le quotidien d'une trentenaire qui se veut « normale » et qui devrait donc toucher la majorité des lectrices… je dois être particulièrement anormale pour ma part et ma vie est certes relativement ennuyeuse à côté, mais au moins, je sais placer l'Allemagne sur une carte (je vous rappelle que Bridget est anglaise) et lorsque je pars en voyage à l'autre bout du monde (bon, ça ne m'est encore jamais arrivée, l'Irlande c'est le plus loin que je suis allée !), j'évite de me mettre à préparer ma valise cinq minutes avant l'arrivée du taxi (surtout si je n'ai aucune idée d'où est mon passeport). Cela dit, je suis plus du genre Monica Geller/Bree van de Kamp ; ma valise, je commence à la préparer une semaine à l'avance (et j'oublie quand même des trucs… aheum). Bridget fait partie d'une espèce féminine que je ne comprends pas… ça ne pouvait donc pas marcher entre nous.

Enfin, comme il s'agit d'un journal, le texte est présenté comme tel, à savoir : des entrées successives datées (souvent introduites par une sorte de mini-chapeau, j'y reviendrai !), le tout rédigé dans un style très oralisant, parfois entrecoupé et évidemment, à la première personne du singulier.
Si dans l'ensemble, je trouve le style de la narratrice plutôt fluide et agréable à parcourir, j'ai tiqué plusieurs fois par l'emploi d'expressions qui, à mon sens, ne vont pas avec le reste. Bridget est une gourde au QI d'huître, mais elle s'exprime tout de même pas trop mal dans son journal… à part quelques termes qui dénotent vraiment (je pense à « baiser » qui revient relativement souvent et à un ou deux autres). Si l'ensemble du texte était sur le même registre, je ne serais pas gênée mais là, je trouve qu'il y a un décalage. Est-ce une erreur de la traduction ou une accentuation voulue par l'auteure ? J'chais pas. Mais pour moi ça coince.
Quant aux mini-introductions quasi systématiques, résumant la journée de Bridget en chiffres et pensées hautement philosophiques ; elles nous apprennent que l'héroïne est une alcoolique qui fume comme un pompier, qui avale 5000 calories par jour et qui, comble de l'horreur, pèse 57 ou 58 kilos, selon le bon vouloir de sa balance. Et alors là mesdemoiselles et mesdames, ne montez plus sur votre balance car selon Bridget (et donc Helen Fielding, j'imagine), peser 57 ou 58 kgs revient à être considérée comme un tonneau plein de bourrelets et de graisse (qu'est-ce que je devrais dire… heureusement, je n'ai pas de balance chez moi !). Trouver ce genre de réflexions dans un best-seller, moi, ça me gêne. Considérant une taille moyenne de la population féminine d'1m65, je ne trouve pas que ce poids soit une infamie et que celles qui le dépassent doivent rester calfeutrées chez elles, ou se priver de tout. Se voir répéter à chaque page (ou presque), que 57/58kgs c'est gros, c'est immonde et tout ce que vous voulez, ça m'agace. Je sais qu'il faut moins que ça pour influencer certaines jeunes filles/jeunes femmes et sans utiliser des gros mots comme « anorexie », si on arrêtait de balancer des conneries pareilles dans des livres aussi lus, ça ne pourrait pas faire de mal. Alors je sais, le Journal de Bridget Jones c'est du second degré (d'ailleurs, Bridget n'arrive jamais à mincir et finit quand même par être heureuse) et croyez-moi, mes 60kgs et moi ne nous feront jamais de bile à cause de l'histoire d'Helen Fielding… mais ce n'est pas le cas de tout le monde.

Une héroïne qui m'exaspère plus qu'elle ne me fait sourire, son entourage qui ne relève absolument pas le niveau et des situations abracadabrantes ridicules… le tout sur 400 pages interminables. J'efface ce deuxième tome de ma mémoire et garde plutôt en tête les films (le deuxième volet n'a d'ailleurs rien à voir avec le texte qu'il est censé mettre en images…)… et je vous conseille de faire de même !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Lu en 2003.J'ai été très déçue par ce deuxième tome des aventures de Bridget Jones que j'ai trouvé beaucoup trop tiré par les cheveux.
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Après un premier tome comment dire ... décevant, j'avais le tome 2 dans ma PAL, alors autant finir avec la torture et le lire. Hé bien, contrairement à ce que je pensais j'ai passé enfin, un agréable moment avec Bridget et ses amies ! Entre coups de gueules, disputes, réconciliation et jalousie, la vie de Bridget nous réserve quelques surprises !

Nous retrouvons Bridget, casée pour l'instant, et ses amies loufoques. Nous retrouvons un nombre important de péripéties comme dans le tome 1, seulement, comme le dis le titre L'Âge de raison, ce livre est moins nian-nian, plus adulte, comme si l'auteur avait fait en sorte que ce tome soit décisif et que Bridget a appris de ses leçons passée. Ou pas.
Les "aides-mémoires" en tête de chapitres comme : 58,5 Kg, 8 cigarettes (t.bon) etc, ne sont plus aussi énervant que dans le tome 1 et j'ai même pris du plaisir à les lire au fur et à mesure de l'avancée de ma lecture.

Concernant les personnages nous les sentons beaucoup plus matures même s'ils leurs arrivent encore de tomber dans des pièges débiles (qui ne l'a jamais fait ?). Nous nous retrouvons dans ces femmes, ces Célibattantes, qui pensent n'être plus attirante pour personne. En somme, ces femmes sont le reflets de notre génération : désespérée de trouver l'amour, la roue de la fertilité qui tourne inévitablement mais une amitié sincère. Les passages où l'une d'entres elles est mal et que la première cours lui chercher une bouteille d'alcool et que la deuxième lui apporte des cigarettes m'a fait rire. Elles se complètent et répondent chacun aux besoins des autres.
Plus en profondeur, Bridget est l'incarnation huméno-féminine, de la malchance croisée avec la gaffe. Au point qu'elle peut être énervante certaines fois, ou même ne plus être du tout crédible. Pour ma part, plus l'auteur a voulu faire de la vie de Bridget un enfer et plus cela m'a déçue. Vivre autant d'expériences et ne pas se bouger les fesses cela m'horripile au plus au point ...
Concernant ses amours : bien qu'étant encore une femme naïve, elle ne se rabaissera pas pour récupérer son Marc Darcy, on se serre les coudes entre copines nous sommes en temps de crise ! Surtout que M.Darcy a gaffé ... avec la vipère. Mais de situations en situations ils vont se re-rapprocher pour le meilleur ... et le pire.

Pour résumé : J'ai passé, c'est certain, un bien meilleur moment avec ce tome 2 que le 1. Des personnages plus matures, des rebondissements plus adultes avec la police etc, on peut dire que d'avoir un mâle depuis quatre semaines et cinq jours a changé notre Bridget ! Bien qu'ayant plus aimé ce tome que le précédent, cette lecture reste pour moi superficielle. Au lieu de prendre le taureau par les cornes, elles s'apitoient, larmoient pendant toute la durée du livre ... Un peu je veux bien, mais trop c'est trop.
J'ai lu qu'un tome 3 devrait être sorti mais je ne l'ai vus nulle part. D'ailleurs, je ne sais pas si j'aurais eu le courage de lire encore les aventures de Bridget.

10/20
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Maintenant que Bridget a réussi à trouver un homme stable et qui, bien que ce soit sa mère qui le lui ai présenté, n'est pas un « enfoiré » affectif », nous suivons dans ce livre l'évolution du cours de sa vie, autant auprès de ses amis, le l'homme qu'elle aime, de sa famille mais aussi dans sa carrière professionnelle.
J'ai été très déçu par cette suite car je ne l'ai trouvé très réaliste. Lorsqu'elle part en Thaïlande et qu'elle se fait arrêter parce que quelqu'un a dissimulé de la drogue dans son sac, cette scène là me paraît un peu invraisemblable. Non pas que ce ne soit pas possible car je sais que cela est déjà arrivé à de multiples reprises mais tout simplement parce que touts les femmes (anglaises ou non) qui ont peut-être pu s'identifier à Bridget dans le premier volet se sentiront bien loin du personnage qu'elle représente ici. Heureusement pour elle, Marc Darcy, le brillent avocat, volera à son secours afin de la délivrer de la justice thaïlandaise...
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Bridget Jones est blonde. Bridget Jones est trentenaire. Bridget Jones est maquée à Mr Darcy. Mais elle a du mal à le garder. Entre amour, coups de gueule et gueules de bois, Bridget raconte dans son journal ses péripéties, ses kilos, ses potes et ses parents sans manquer d'humour.

Mais que s'est-il passé ? Autant je me suis éclatée avec Le journal de Bridget Jones, autant je me suis ennuyée avec L'âge de raison. Celui-ci est relativement lourd et manque cruellement de la légèreté pimpante de l'opus précédent. Jadis spontanée, rusée et naturelle, Bridget est devenue un personnage sans surprise, avec un humour parfois pipi-caca qui ne lui ressemble pas et des péripéties peu convaincantes tellement elles sont surréalistes. Je me suis forcée pour terminer le second tome de la saga de la trentenaire british qu'on aime (aimait ?) tous ; on y tourne parfois en rond ; on tourne les pages sans grande conviction ; on fait durer notre lecture encore et encore, en lisant en parallèle un autre livre comme un amant irait voir ailleurs. Je me suis perdue dans son cercle d'amis et cette fois, je n'y ai pas trouvé ma place. Presque trop de personnages. Presque trop de relations, coucheries et tromperies. Bridget et Mark rompent. Bridget et Mark se remettent ensemble. La boucle est bouclée. Tout ça pour ça.

J'accorde ★ ★ ☆ ☆ ☆ à L'âge de raison. Je n'ai mis guère de coeur dans la lecture que j'en ai faite et je ne peux pas en mettre plus dans la critique du livre. Je suis tout simplement déçue. Me voilà fâchée avec Bridget Jones.
Lien : https://lirecestboireetmange..
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Dans ce deuxième tome des aventures de la maintenant célèbre Bridget Jones, nous la retrouvons dans sa toute nouvelle relation avec Marc Darcy. La jeune femme est toujours aussi maladroite et se pose toujours autant de questions sur son avenir personnel et professionnel et tente de s'adapter à son nouveau statut de femme en couple...

J'ai déjà lu ce roman et je n'en gardais pas un bon souvenir. Pourquoi le relire alors me direz-vous ? Tout d'abord, parce que je voulais vous en faire la chronique (oui, je sais, mon sens du sacrifice est étonnant !) et ensuite parce que je souhaitais réétudier sa ressemblance avec Persuasion, minime au final. Il s'agit en fait de quelques scènes pompées quasi à l'identique et toutes balancées au même endroit au milieu du roman, comme si l'auteur avait manqué d'inspiration et s'était soudain rappelée que se servir dans les romans de Jane Austen avait plutôt bien fonctionné la première fois. Vous me trouvez injuste ? Je l'ai déjà dit dans ma chronique du premier opus mais le fait que Jane Austen ne soit pas citée une seule fois sur la couverture, la dédicace ou les remerciements (pas même dans les sources d'inspiration), ni de ce roman-ci, ni même du précédent, m'agace prodigieusement, je l'avoue. Dans d'autres circonstances, on aurait appelé cela du plagiat mais passons...

La question est, me suis-je plus amusée cette fois-ci que lors de ma première lecture ? Et malheureusement, la réponse est "pas du tout". J'ai retrouvé les mêmes travers dont je me rappelais : un Darcy à côté de la plaque, une relation qui ne fait pas rêver et toutes la magie d'Orgueil et Préjugés foulée aux pieds. Une Bridget qui n'évolue pas, de plus en plus agaçante, qui n'est plus juste maladroite mais complètement stupide et des amis envahissants. Et si j'avais beaucoup ri lors du premier tome, je découvre ici un humour plus que douteux qui, je pense, ne passerait plus du tout aujourd'hui, avec des répliques racistes et sexistes.

Bref, il y a certes quelques petites choses à sauver par-ci, par-là mais je dois dire que face aux points négatifs, elles ne font pas du tout le poids ! Ce livre est plus qu'une déception pour moi, il est tout simplement mauvais.
Lien : http://janeausten.hautetfort..
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Autant la surprise avait été bonne avec le "journal de Bridget Jones" initial, autant ici tout sent le réchauffé. Uniquement pour les fans inconditionnels donc.
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L'an dernier, j'avais « découvert » (tout est relatif, puisque je connaissais déjà Bridget grâce aux films) le Journal de Bridget Jones à peu près à la même période. J'avais beaucoup ri en compagnie de ce personnage, même si j'avais trouvé que le tout avait un peu vieilli. Un an plus tard, me voici de retour avec le deuxième tome pour comparer ces deux lectures.

Autant vous le dire tout de suite : j'ai retrouvé dans cette suite les mêmes défauts que dans le premier tome, peut-être même en un peu plus exacerbé. Et j'ai un peu moins aimé l'Âge de raison que le premier volet. Je m'explique !
Enfin, la plus célèbre célibataire du Royaume-Uni a fini par se trouver un mec ! Et c'est Mark Darcy, on le sait, on l'adore (Colin Firth, tu resteras toujours associé à ce personnage dans ma mémoire). D'ailleurs, quelle surprise de découvrir le culte que voue Bridget à Colin Firth, quand on sait que c'est l'acteur qui jouera précisément le rôle de Mark Darcy… Revenons à nos moutons : Bridget a donc un amoureux, mais, comble de malchance et de malentendus, elle ne va pas réussir à le garder très longtemps. C'est gros, très gros. Ils ont passé tout un tome à se chercher, et là… Bridget n'arrive pas à le garder plus de 50 pages !

Comme dans le premier opus, Bridget accumule les situations rocambolesques et les frasques. C'est un talent, presque une seconde nature pour elle de s'attirer des ennuis, de tirer des conclusions hâtives, et de se retrouver dans des situations embarrassantes. Parfois, ça en devient vraiment trop : ce fameux épisode de la douane en Thaïlande, on en parle si vous voulez ? Oui, j'ai ri, parce que l'humour de Bridget est toujours là… mais non, je n'y ai pas cru une seule seconde.

Bridget est surtout l'incarnation de toute une époque, et d'une célibataire endurcie qui se bat pour faire valoir ses droits. Nous sommes en plein dans les années 90 et Diana vient de mourir, c'est aussi une représentation de la nation en deuil. le personnage nous confronte également à la dure vie que mènent les célibataires dans une société où le mariage est la norme. Un peu de modernité, ça ne fait pas de mal !

En conclusion

J'ai à nouveau ri avec ce second tome du Journal de Bridget Jones, même si les défauts du roman m'ont encore plus sauté aux yeux que lors de ma première lecture. La plus célèbre des célibataires de la chicklit a pris un petit coup de vieux, et j'ai préféré les films qui ne m'ont pas fait ressentir cette sensation. J'attends le troisième tome avec beaucoup de curiosité…
Lien : https://carnetparisien.wordp..
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Ce tome 2 est moins bien que le premier. J'avais bien aimé le ton et l'ambiance du premier. Celui ci est moins surprenant, moins attachant. le ton est le même, un peu cru, un peu dans l'ambiance "fin de soirée entre copines"... Mais globalement, c'est plus poussif que le premier.
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Comme pour le premier tome, j'ai eu un peu de mal à accrocher, mais se lit facilement.
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