Olivia Joules ou L'imagination hyperactive

L'histoire d'Olivia Joules, on l'aime ou on la déteste. Certains la trouveront sans queue ni tête, absolument pas plausible (dites-vous que ça reste de la fiction…), d'autres comme moi riront aux éclats tant les situations sont cocasses et le personnage, désopilant. Facile à lire, divertissant, drôle, ce roman à l'intrigue très farfelue ne pourra que vous éloigner quelques heures de votre quotidien !
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Bof bof bof.... une héroïne girly et gaffeuse qui se prends pour James Bond... l'histoire manque de fil conducteur, les personnages sont hyperstereotypés , le tout est manque de crédibilité et de subtilité. À partir du dernier tiers j'ai à peu près accroché et j'ai eu envie de connaître la fin, mais les deux premiers tiers étaient très laborieux.

Au début de ma lecture je trouvais franchement agaçante cette jeune journaliste anglaise, paranoïaque et complètement farfelue. Bref, j'avais beaucoup de mal à adhérer à l'histoire. Puis un évènement tragique survient et on bascule dans une hilarante parodie de roman d'espionnage avec de nombreux et fertiles rebondissements, des références nettes à l'oeuvre d'Ian Flemming émaillant le récit. le Monsieur « Q » de service lui procure quantité de gadgets très spéciaux ! Finalement, je me suis bien amusée avec les aventures rocambolesques d'Olivia, pratiquement autant qu'avec les films de l'espion 007 ! Humour, suspense, petits frissons, amour, bons ingrédients !

Après avoir adoré Bridget Jones et Cause Célèb', j'ai été vraiment déçue par Olivia Joules. J'ai trouvé les personnages inconsistants et l'intrigue trop superficielle.

Comme toujours avec Helen Fielding, on ne s'ennuie pas (trop) : on rit.

Olivia Joules, où la recette miracle de l'auteure appliquée à une enquête policière (où l'on trouve quand même surtout l'amour).

J'ai adoré. Il se lit dans le temps de le dire. Ce Roman rythmé m'a emmené autour de la terre dans des situations quasi impossibles et irréelles. Tous les journalistes rêveraient de se trouver dans les situations dans lesquelles se trouvent Olivia Joules. C'est juste un truc de dingues jusqu'où l'imagination peut rencontrer la réalité aux moments les plus inattendus.

Olivia, cette fille à qui il arrive tout et n'importe quoi, est au final très attachante. L'histoire peut paraître totalement folle et partir dans tous les sens mais n'en reste pas moins une histoire qui fait sourire.

Même si je connaissais l'auteure de nom, notamment pour « le journal de Bridget Jones », je n'avais jamais rien lu d'elle. J'ai eu un peu de mal à me faire à son style d'écriture, mais très rapidement je me suis habituée et j'ai fini par arriver au bout de l'histoire… avec la larme à l'oeil. Mais même si j'ai versé ma petite larme à la fin, j'ai quand même beaucoup sourit grâce à Olivia tout au long du roman !

Au début, Olivia, l'héroïne m'apparaissait un peu folle et elle m'énervait un peu. Mais au fur et à mesure du déroulement de l'histoire j'ai appris à la découvrir et finalement à l'apprécier malgré ses comportements parfois un peu étranges… Les personnages secondaires quant à eux m'ont pour la plus part beaucoup plus. Si j'ai détesté Pierre Feramo dès les premières lignes, j'ai tout de suite apprécié Winston et Widgett. Widgett étant par ailleurs mon personnage préféré dans l'histoire.

L'histoire en elle-même est totalement impossible et farfelue, mais c'est vraiment agréable de suivre les péripéties de cette jeune femme comme nous… qui devient espionne comme si de rien n'était. En tous cas ça fait rêver l'adolescente qui sommeille en moi ! le fait de pouvoir allier le plaisir d'un bon roman de « chick-litt » et le plaisir d'un roman à suspense est vraiment très plaisant et les deux finalement se marient très bien.
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Oui, je l'avoue, Bridget Jones était mon égérie et Tiffany Trott mon modèle. Cette lubie du roman-comédie m'avait un peu passé après une phase très très très intense à la fin de laquelle je me suis rendue compte que le schéma narratif était toujours le même : une nana, héroïne, somme toute basique, un peu dans le coup et mais quand même gaffeuse ; une peste de servie encore plus mignonne qui se fait tous les mecs que veut l'héroïne ; une copine ou une mère toujours présente, parfois trop - ça c'est pour la mère -, parfois juste comme il faut - ça c'est plus pour la copine... - ; un bellâtre beau comme un Dieu, riche, intelligent, ou du moins intelligent au début et de plus en plus bête au fil de l'histoire, ou méchant, au choix ; un autre mec pas trop moche de préférence, qui va courir après l'héroïne tout au long du livre pendant qu'elle même coursera le bellâtre avant de réaliser que le mec pas trop moche est carrément plus gentil, plus mignon, plus adorable, plus serviable et surtout beaucoup moins stupide que l'autre.

Mais le drame est arrivé il y a trois semaines. Tenant "La Ballerine de Saint Petersbourg" dans une main, je ne sais ce qu'il m'a pris, j'ai attrapé dans l'autre le quatrième roman d'Helen Fielding. Oh, une rechute, certes, mais petite puisque le livre est terminé et sera ramené à la bibliothèque dès demain pour que je puisse attaquer le Prix Fémina 2004 avec la conscience tranquille. Bref, quand vous lirez ce billet, normalement, j'aurai récupéré quelques neurones.

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C'est un livre qui se lit avec plaisir ça il est drôle mais il s'oublie sans problème. Mais j'aime bien son féminisme tranquille quand son patron l'appelle mon lapin elle aimerait l'appeler de la même façon. Une bonne lecture pour se détendre. Improbable.