Citations sur Et si c'était niais ? : Pastiches (23)
A peine eut-il atterri à Roissy que le commissaire Seberg fut saisi d'une incoercible surdalle. Il connaissait bien cette impérieuse nécessité de tout avaler, de ne faire qu'une bouchée du comestible, du digestible. Il savait depuis l'enfance, ingérer l'ingérable. Digérer le gérable. Gérer l'indigeste. Indigérer le geste.
(Chapitre 5 : "Hygiène du tube (et tout le tremblement)" de Mélanie Notlong
Même si j'adore désespérer les cons, je rêve parfois que le bon goût devienne enfin contagieux.
- On peut rêver sa vie dans les airs ou choisir de la vivre sur la terre ferme, fit remarquer doucement la jeune fille. […]
- Vous avez raison, dit-il en soupirant. Quand le passé nous tourne le dos, il est parfois difficile de le regarder en face.
(p. 53)
Autant Seberg était beau, intuitif, sensible, chien mouillé sans collier, cultivé, humain, de progrès... autant Glandard était moche, obèse, borné, sectaire et abonné à Tiercé Magazine.
(Chapitre 3 : "Tais-toi si tu veux parler "de Fred Wargas)
[...] un graphomane, un misanthrope, un bavard...
je n'ai pas pu balbutiai-je.je ne suis pas un sniper.Mais vous verrez, je me suis pas mal moqué d'eux.On dit que le ridicule....
Ca peut tuer .A d'autres!!je t'ai déjà emmené faire des salos du livre, tu as pu juger sur pièces, non? Là il fallait aller à la kalachnichov...
je n'arrive pas à les détester.Quelmal font-ils aprés tout ?
Ils ont un égo que tu n'imagine pas, ils m'appellent au milieu de la nuit parce qu'ils n'ont pas vu leur bouquin à la gare de Luberzac.Ils se plaignent de tout: de leur mise en place de leurs à valoir, de leurs chambres d'hotel, de leurs attachés de presse ....Tout ça alors qu'ils font des produits qui prennent la place de vrais livres.
Il y en a que j'ai aimé lire...
J'ai eu tort de te faire confiance Fioretto.T'es trop boy-scout.trop con ou trop faux cul. Il faut etre sans scrupules et sans complexes pour se faire respecter et exister dans ce métier !
A propos de métier..
Oui demanda le vieux Chiflon, en trempant ses lèvres dans son verre à saké.
Je me suis permis de vous faire apparaitre dans certains des chapitres
Sympa?
Evidemment
Entre eux, le vide du silence s'était creusé comme une vallée d'incertitude survolée par un hélicoptère.
Chapitre 9 : Les limbes pourpres du concile des loups - Jean-Christophe Rangé
J'étais abîmé dans une profonde méditation sur le temps qui passe, l'après-midi devant Derrick, quand on sonna à ma porte. Habité d'un sombre pressentiment, je songeais à Gabrielle de Montalembert, parente éloignée de Maxime de la Rochefoucauld et de la Montespan qui, au moment de se faire trancher la tête sur ordre de Robespierre (dont elle avait refusé les avances), ouvrit son corsage d'un geste sublime.
(p 121 pour Jean d'Ormissemon de la française accadémie)
L'imagination de ce taré est sans limite dès qu'il s'agit de violence gratuite (page 147).
- Ah, mais...
- Mrrrf...
- Hein ?
- 'Peut't'foutre ?
- ... !
- Heu, qui est-ce qui parle là ?
- Ben, c'est toi, non ?
- Putain, je m' y perds...
- Écoute, y'a qu'a compter les tirets. Clara a tous les tirets impairs puisque c'est elle qui a commencé, donc Adam a les pairs.
- Là, on est au tiret 42. Donc pair, donc c'est moi Adam qui jacte.
- C'est ça, et là, c'est le 43 donc c'est moi : Clara.
- Qu'est-ce qu'on disait ?
- Ben, on était énervés...
(page 184)