Cadeau empoisonné (mais addictif)
Une période idéale pour s'offrir un cadeau n'est-ce pas ? le titre du dernier thriller de
Sebastian Fitzek m'a donc semblé tout à fait approprié !
C'est le deuxième livre de l'auteur que je lis, après «
le Colis » qui m'avait laissé une impression mitigée. C'est encore le cas avec celui-ci, malheureusement… Je ne sais pas pourquoi, mais je suis toujours attirée par les titres et les couvertures des romans de
Fitzek, j'en lis de bonnes critiques qui me donnent envie de m'y plonger et finalement, je suis déçue…
Je m'explique : je ne suis pas totalement déçue, il y a plusieurs points positifs dans cette lecture !
Tout d'abord, c'est un véritable page-turner : les chapitres sont courts et écrits de telle manière qu'on veut absolument avancer dans l'intrigue (même si ce n'est pas le point fort du bouquin, j'y reviendrai). le sujet, même s'il est battu et rebattu par (presque) tous les thrillers - la psychopathie- est traité sous un angle non dénué d'intérêt puisqu'il s'agit de la mémoire et d'expériences médicales menées sur des enfants.
L'auteur a également choisi de nous parler de l'alexie (qui n'est pas un prénom féminin !) ou l'incapacité, pour le cerveau, de reconnaître le sens des mots. Les personnes qui en sont atteintes, comme Milan, le personnage principal du roman, sont incapables d'apprendre à lire et à écrire évidemment… A travers Milan, nous découvrons le quotidien d'une personne analphabète, les difficultés multiples auxquelles elle se trouve confrontée et les ruses et stratagèmes qu'il lui faut utiliser pour cacher ce handicap (vécu –à tort bien sûr- comme une honte…).
Sebastian Fitzek en parle très bien en postface.
Du côté négatif, je retiens surtout l'intrigue qui m'a parue excessivement peu crédible (abracadabrantesque !) surtout au fur et à mesure de son déroulé… le début est vraiment bon, peut-être pour accrocher le lecteur, puis, plus on avance plus on se dit que « non, pas ça, il ne va pas aller jusque là ! » mais si, rien ne semble arrêter l'auteur… Dommage, plus de vraisemblance aurait donné plus de force au récit. Quant à la fin…
C'est donc une déception, ce qui ne m'empêchera certainement pas de retenter ma chance avec l'auteur («
Siège 7A » et «
Passager 23 » me font de l'oeil dans ma PAL…) !