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EAN : 9782809828160
350 pages
L'Archipel (05/03/2020)
3.8/5   292 notes
Résumé :
Mats Krueger, psychiatre renommé qui vit désormais à Buenos Aires, est contraint de surmonter sa phobie de l'avion quand sa fille Nele, avec qui il a perdu contact depuis des années, lui annonce qu'elle est sur le point d'accoucher.
Quand il prend place à bord du vol qui doit le mener à Berlin, il ne se doute pas encore qu'il aura à affronter le pire - ni les turbulences ni les trous d'air n'en seront la cause... Peu après le décollage, Mats reçoit un appel ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (113) Voir plus Ajouter une critique
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Tout d'abord, un petit conseil : Si votre fille se fait enlever APPELEZ LA POLICE !
Non mais c'est vrai quoi, c'est quoi ces héros qui refusent de prévenir des personnes compétentes pour tout gérer à leur idée ?
De toute façon le kidnappeur ne va pas vous dire que vous pouvez contacter le FBI, qu'y a pas de soucis, que de toute façon vous avez largement le temps et que votre enfant n'a rien à craindre. Il connaît le scénario. Si tu préviens les flics je la butte. Eh bien prévenez les quand même !
Si vous ne le faîtes pas et que vous payez la rançon, que vous faîtes sagement tout ce qu'on vous dit, vous pensez vraiment que ça multiplie vos chances d'avoir une happy end ?
Laissez faire les professionnels. Vous êtes monsieur ou madame tout le monde, et vos compétences dans l'enseignement, l'architecture, la maçonnerie ou la comptabilité franchement ça vaut pas tripette pour vous sortir tout seul de ce merdier.

C'est comme Mats, le héros de Siège 7A. Lui il est psychiatre. Sa fille Nele, avec qui il n'a eu aucun contact en quatre ans, va accoucher.
Ce seront donc les retrouvailles, le pardon de les avoir abandonnées elle et feu son épouse.
Du coup il prend l'avion de Buenos Aires vers Berlin, ayant hâte de rencontrer sa future petite fille et de renouer des liens avec son enfant.
18 heures de vol l'attendent donc, 18 heures d'angoisse plus précisément parce qu'il est aviophobe, totalement terrorisé par ces machines qui franchissent océans et continents à dix kilomètres d'altitude. L'homme n'y a pas sa place. Et malgré son métier, il est incapable de lutter contre sa propre terreur de voir ces engins de mort s'écraser.
Il est obsédé par les crashs aériens et des formules toutes faites comme "prendre l'avion est à peu près aussi dangereux que de prendre l'ascenseur" ne parviennent pas à le raisonner.

En caricaturant à peine, Mats reçoit durant son voyage un appel qui lui fera presque oublier sa phobie aéronautique.
- Allo, vous êtes bien Monsieur Krüger ?
- C'est moi, oui. A qui ai - je l'honneur ?
- Ecoutez - moi bien attentivement. Nous avons enlevé votre fille. Au moment où je vous parle elle est en train d'accoucher seule dans une vieille étable abandonnée. Si vous voulez la revoir en vie, vous allez faire exactement ce que je vous dis.
- Pas de soucis, je vous écoute.
- Vous allez provoquer le crash de cet avion. Vous avez dix-huit heures. Sinon votre fille mourra dans d'atroces souffrances. Inutile de vous dire de ne pas prévenir les flics.
- Mais ...
La communication est brusquement coupée quand Mats s'apprêtait à demander comment il reverrait sa fille s'il mourait pendant le vol.
"Si le fou furieux parvenait à ses fins, six cent vingt-six personnes mourraient perfidement assassinées."
Il reçoit alors une photo de sa fille enchaînée en train d'accoucher dans d'horribles conditions sur un tas de paille.

Très embêté, Mats ne prévient évidemment pas la police. S'il faut se suicider en emportant avec lui plus de six cents innocents, alors il le fera. Il le faut bien sinon Sebastian Fitzek n'aurait plus rien à raconter !
Donc il appelle Felicia, une consoeur qui était secrètement amoureuse de lui et dont il a profité une nuit avant de s'enfuir au Brésil.
- Coucou Feli, comment vas tu depuis que je t'ai larguée ?
- Mats ! Tu ne pouvais pas tomber plus mal ! Imagine-toi que je me marie aujourd'hui !
- Toutes mes félicitations, sincèrement ! Mais tu pourrais pas remettre à un autre jour ? Là j'ai besoin de toi tout de suite.
- Tout ce que tu voudras, dis-moi ce qui te préoccupe.
- Eh bien Nele a apparemment été enlevée par des gens méchants et ça serait chouette que tu la retrouves. En plus elle va être maman aujourd'hui.
- Et tu ne préfères pas prévenir les autorités compétentes ?
- Je préfère que ce soit toi qui t'en occupe sincèrement, sinon j'ai peur qu'il lui arrive malheur.
- Je comprends. Je prends une douche et j'y vais. Et sinon toi quoi de neuf ?
- Ben je suis dans l'avion.
- Tu dois atterrir vers quelle heure ?
- Je suis pas sûr d'atterrir à vrai dire puisque je dois trouver une solution pour que l'avion s'écrase. Ou pour qu'il ne s'écrase pas. Je n'ai pas encore vraiment décidé.
- le moins qu'on puisse dire c'est que ça fait pas mal de coïncidences ! le même jour toi qui doit détourner un boeing, ta fille qui va devenir maman et moi qui me marie !
- Et encore tu ne sais pas tout ! A bord de mon vol se trouve une ancienne patiente devenue hôtesse de l'air par exemple.
- Et tu es vraiment sûr qu'on va y arriver à deux ? A déjouer cette conspiration ?
- Mais oui ne t'inquiète pas, on va gérer.

Tout ça pour dire que Fitzek y a été quand même très fort cette fois-ci avec sa mise en scène peu crédible pour ne pas dire rocambolesque.
Sachant que c'est juste le postulat de départ et que bien d'autres surprises totalement inattendues et tirées par les cheveux parsèmeront le roman par la suite, ne laissant aucun répit au lecteur pendant près de 370 pages.
Vous donneriez probablement votre vie pour celle de l'un de vos enfants, mais être prêt à l'échanger contre celle de six cents personnes sans même peser le pour et le contre en jouant au jeu meurtrier d'un maître chanteur, ça ne vous choque pas un tout petit peu ?
Je sais bien que parfois la réalité dépasse la fiction, mais franchement là ... non.
En suivant tour à tour Mats, Feli et Nele, le lecteur ne cesse de tomber de Charybde en Scylla.
Zéro crédibilité et cent pour cent suspense.

Donc tout dépend du type de lecteur que vous êtes.
Si vous recherchez une histoire plausible, dans laquelle vous pouvez vous identifier aux personnages et vous imprégner de leur psychologie et de leur réalisme, alors mieux vaut passer votre chemin.
Si en revanche vous acceptez de passer un bon moment de détente avec un scénario totalement tarabiscoté mais qui au final se tient, alors acceptez de vous laisser emmener par la main par le maître ès thriller allemand dont la réputation n'est pas usurpée.
Personnellement je fais davantage partie de la seconde catégorie, lire est avant tout un loisir, et Siège 7A remplit parfaitement cette fonction. Comment ce scénario catastrophe va-t-il se terminer ? A qui peut bien profiter un tel carnage ? Est-ce un acte terroriste, une cible est-elle visée en particulier ?
Feli va-t-elle retrouver Nele à temps ?
Et les chapitres se dévorent ainsi les uns après les autres parce qu'on se laisse tout simplement prendre au jeu.

En outre Siège 7A nous en apprend un peu plus sur les raisons qui poussent les personnes à devenir végétaliens, sur les causes créant chez de nombreux passagers une telle claustrophobie une fois enfermés dans un colosse métallique, ainsi que sur les limites bien réelles cette fois de la sécurité une fois à bord de ces machines aériennes.

C'est le troisième thriller de Fitzek que je lis.
Tous sont très différents mais ont pour point commun comme tout bon livre du genre qui se respecte de se dévorer en quelques heures.
Le somnambule proposait une histoire qui flirtait avec le fantastique et l'inexplicable, le colis quant à lui était davantage psychologique en nous plongeant dans les méandres de la mémoire d'une mythomane dont la crédibilité est constamment remise en cause.
Les lecteurs de ce dernier roman se souviennent d'ailleurs peut-être du docteur Roth ? Sachez que même si tous ces livres sont totalement indépendants les uns des autres, celui-ci fait son retour dans Siège 7A.
Dans des circonstances que je vous laisse bien sûr découvrir.

Et quitte à me répéter, si un jour vous recevez par la poste le premier doigt de votre épouse disparue parce que vous n'avez pas encore libéré ( un exemple au hasard ) un virus pouvant déclancher une pandémie mondiale, alors ne cédez pas à la tentation. Laissez faire les experts et la probabilité qu'il y ait des survivants ne pourra être qu'exponentielle.

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Phobiques de l'avion, abstenez-vous !
Pour les autres, embarquez ! le commandant Sebastian Fitzek est heureux de vous accueillir à bord et vous souhaite un bon vol.
Bon vol... bon vol... pas si sûr...
Vous allez traverser plusieurs zones de turbulence, alors, attachez bien votre ceinture. Et restez vigilants.
Car vous allez vous faire secouer.
Avec son écriture dynamique et le découpage en petits chapitres, l'auteur nous mène par le bout du nez.
Il nous offre un texte sans temps morts et une intrigue pleine de suspense fondée sur la manipulation.
Sebastian Fitzek ne fait pas dans la demi-mesure : tout le monde manipule tout le monde, ou à peu près, mais finalement, c'est lui qui manipule son lecteur.

Voilà un thriller psychologique diablement efficace !
Je remercie Babelio pour son opération Masse critique et les éditions L'Archipel pour l'envoi de ce livre qui a été bien distrayant en ces temps où la lecture est plus que jamais une précieuse source d'évasion.
Une dernière remarque : je ne suis pas superstitieuse, mais pour mes futurs voyages en avion, je vais tâcher d'éviter le siège 7A. On ne sait jamais.
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Niveau polar, ceux qui me connaissent, savent que je suis allergique au gore, sanguinolent et terrifiant. Je préfère le polar psychologique, les enquêtes bien menées et palpitantes.
Quand j'ai reçu ce service presse j'ai été bien servi, (merci les éditions l'Archipel et Mylène), un polar comme j'aime.
Le docteur Krüger, éminent psychiatre allemand, vit à Buenos Aires et doit rejoindre sa fille qui est sous le point d'accoucher. L'angoisse émerge dans le livre quand Nele, sa fille se fait enlever par un personnage carrément perturbé, obsédé par des considérations animalières qu'il veut appliquer à Nele. Malheureusement ce pauvre bougre est manipulé par un cynique maître-chanteur, qui menace Krüger de laisser mourir sa fille dans les mains de son kidnappeur s'il n'obéit pas à sa demande de faire crasher l'avion dans lequel il se trouve.
Krüger a lui même la phobie de l'avion, mais par amour pour sa fille, il surmonte plus ou moins son handicap et met tout en oeuvre pour s'en sortir et protéger les passagers tout en cherchant à sauver sa fille.
La narration s'alterne entre les différents personnages, Krüger, Nele et Feli (jeune psychiatre que Krüger a contactée pour faire des recherches sur l'enlèvement de Nele).
L'histoire est palpitante, les rebondissements nombreux, les personnages bien campés. Krüger tout en étant psychiatre est un homme fragilisé par ses propres démons. Nele se retrouve dans une situation très particulière d'accouchement entre gérer la folie de son kidnappeur et l'arrivée de son « petit coeur ». Feli est quand à elle l'élément qui fait tenir Krüger dans son combat pour sa fille.
L'alternance des chapitres avec les protagonistes donne un sentiment d'urgence et d'angoisse qui porte le livre.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de Sebastian Fitzek que je découvre comme auteur. C'est palpitant, on n'a pas envie de lâcher la lecture, un chapitre en entraînant un autre. L'auteur nous distille certains éléments véridiques sur les risques de crash d'avions, de tests psychologiques pour le personnel navigant qui sont en cours de décisions politiques, on se souvient du crash d'avion récent provoqué par un copilote dérangé psychologiquement.

C'est son douzième roman et je le note pour de prochaines lectures

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Incontestablement meilleur que le Colis que je viens de lire, mais on n'est pas non plus dans l'excellence. On peut dire cependant que Sebastian Fitzek fait le job en se creusant la cervelle pour trouver des situations inédites et intrigantes. Après le très bon Passager 23 dont l'histoire se déroulait à bord d'un paquebot de croisière, voici donc Siège 7A dont l'histoire se déroule en partie dans un avion, comme vous l'aurez aisément deviné. Nous suivons Mats Krueger, psychiatre de renom, qui a embarqué malgré sa phobie dans un avion le conduisant de Buenos Aires où il vit à Berlin où il va retrouver sa fille enceinte. C'est pour celle qu'il n'a pas vue depuis quatre ans qu'il tente de dépasser ses peurs, non sans avoir auparavant étudié avec une grande application les statistiques concernant les crashs aériens. Malgré toutes les précautions prises, son vol ne va pas se passer exactement comme prévu. Un appel anonyme ébranle le peu d'assurance qu'il lui restait. L'ultimatum est posé. Sa fille Nele mourra si Mats Krueger refuse d'être à l'origine du crash de l'avion…
Sebastian Fitzek manie l'art du suspense à merveille, on ne peut pas lui reprocher le contraire. Avec Siège 7A, le lecteur va de surprise en surprise et avance avec l'envie croissante de démêler les fils de cette histoire palpitante, quoiqu'assez peu crédible. C'est le point noir de cette lecture, c'était déjà le cas avec le Colis lu il y a quelques jours. J'ai lu tous ses romans, à l'exception de Mémoire cachée, et je ne crois pas qu'ils étaient aussi peu vraisemblables… Si les passages où l'on suit Mats Krueger dans l'avion m'ont vraiment beaucoup plu, j'ai été, je l'avoue, un peu moins séduite par ce qu'il se passe au même instant sur terre. Les motivations quant à l'enlèvement de la fille du psychiatre m'ont semblé ridicules, voire risibles, et le lien entre différents événements et personnages un peu tiré par les cheveux… Dans l'ensemble toutefois, une bonne tension et une lecture agréable au bord de la piscine !

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Le suspense est là, la crédibilité un peu moins. Néanmoins, en ces temps de confinement, c'est un excellent divertissement, qui découragerait presque de partir en vacances (aviophobes et nyctophobes s'abstenir !). L'idée de départ est assez simple : pour sauver sa fille Nele, sur le point d'accoucher et enlevée par un homme mystérieux, le psychiatre Mats Krueger doit convaincre une ancienne patiente de faire écraser l'avion où il se trouve en compagnie de 600 autres passagers...Bien sûr il ne veut pas mourir, bien sûr il veut sauver sa fille, bien sûr les méchants et les gentils ne sont pas toujours ceux attendus. le chemin jusqu'à l'atterrissage va donc être très long (surtout pour Mats, car pour le lecteur, ça va très vite avec moult rebondissements, fausses pistes, découvertes et manipulations ). Un thriller efficace.
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Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
Une fois en face de lui, après l'avoir observé avec attention, elle avait repensé au conseil de sa mère : "Méfie-toi des hommes qui ressemblent à des toutous. Ils remuent seulement la queue jusqu'à ce qu'ils t'aient montée."
En la matière, le professeur Klopstock faisait figure d'école : les coins de la bouche pendants comme ceux d'un basset, des rides de beagle sur le front et des yeux tristes et sombres de teckel. Il n'avait certainement aucun mal à convaincre ses patients de se lancer dans des traitements complémentaires non remboursés. Pour couronner le tout, sa silhouette athlétique n'avait rien à envier à celle d'un doberman bien dressé.
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Rangée 7, Place A.
La place la plus dangereuse de l'appareil, à en croire les résultats du test effectué dans le désert du Nouveau-Mexique. La Mort assurée en cas de choc frontal.
Et quel avion foncerait à reculons dans une montagne ?
Une place au hublot, en plus.
Ce qui augmente les risques de cancer de la peau.
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Chaque être humain a un point de rupture. Le moment où il parle sous la torture. Celui où il se change en assassin juste pour que la douleur cesse.
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Le risque de mourir en voiture est 104 fois plus élevé que celui de mourir en avion.
Et la probabilité de vomir après avoir entendu sa fille kidnappée hurler au téléphone est de 100%.
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A part Juliane Koepcke. Le miracle de Noël. La jeune fille de dix sept ans avait été éjectée de l'appareil pour faire une chute de 3200 mètres, toujours attachée à son siège. Elle seule avait survécu à la catastrophe, s'en tirant avec une clavicule cassée, une entaille au bras droit et un œil tumefie.
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