Les lieux sombres

Je fus attiré tout d'abord par la couverture et le titre.
Mais je n'ai pas du tout accroché à ce livre.

L'héroïne principale (Libby) est un tantinet agaçante. le seul point de repère de cette femme, s'est l'argent qu'elle peut amasser lors de l'enquête.

Je me suis accroché en espérant être étonné par la fin, je ne le fus par vraiment. Un peu tiré par les cheveux.

Stephen King sur la quatrième de couverture, a fait des éloges sur ce livre. Peut-être que je devrais m'abstenir de lire toutes les flatteries qu'il fait à ses acolytes…

Bonne lecture !
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En 35 lectures communes avec ma copinaute Bianca, nous avons une majorité d'avis communs avec de belles découvertes ou de romans qui nous ont plu à toutes les deux.

Malgré tout, vu le nombre de LC, nous avons parfois eu des avis divergents, l'une adorant le roman et l'autre s'y enlisant…

Puis, de temps en temps, nous avons été raccord dans le fait que nous n'avons pris aucun plaisir à la lecture car trop de longueurs (Oliver Twist) ou alors, nous avons abandonné en route, sans même aller lire la fin (Le coma des mortels et Une autre vie).

Le thriller de Gillian Flynn va aller rejoindre ces lectures abandonnées pour cause d'enlisement profond dans le récit, de non copinage avec le personnage principal, de sentiment d'ennui profond durant la lecture et si ça continue ainsi, on va surélever nos meubles à force de les caler avec des romans non aimés.

Alors que je le lisais dans le train, j'ai préféré regarder le paysage, que je connais, pourtant, mon esprit s'est égaré ailleurs et c'est sans plaisir aucun que je retournais à la lecture du chapitre tant Libby Day, la victime et seule survivante du massacre, me pompait l'air.

Renseignements pris, ma copinaute en était au même point que moi : zéro plaisir dans la lecture et Bianca commençait même à donner des signes inquiétants de lecture en diagonale, ce que j'ai fait aussi, et malgré tout, je me faisais toujours chier dans ma lecture, n'arrivant pas à ressentir les émotions qu'aurait dû me donner ce thriller encensé par Stephen King himself.

Allant directement au final, afin de savoir le fin mot de l'histoire et de ce mystère, j'ai trouvé sa résolution plus que capillotractée et limite bidon. Oui, j'ai bien dit que c'était bidon !

Autant « Les apparences » était un thriller addictif et bien tourné, autant celui-ci est juste bon à finir dans une boite à livre. Qui sait, il plaira peut-être à un(e) autre lecteur(trice) plus indulgente que moi.

Dommage, parce que les critiques de ce thriller étaient bonnes et j'avais grand hâte de le découvrir, même si ça faisait des années qu'il prenait les poussières dans une de mes biblios. Ma foi, il aurait mieux fait d'y rester.

Ma copinaute de cette LC loupée, Bianca, ne prendra même pas la peine d'en faire une chronique puisqu'elle n'a rien de plus à dire sur cette lecture plus qu'en demi-teinte et abandonnée.

Au suivant !

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Ce livre nous fait vivre la même tragédie vue de deux faces, on alterne les allers-retours entre 1985 et aujourd'hui. Se succède les chapitres de Libby de nos jours et Ben, Patty et la mère.
Le premier nous narre heure à heure le jour de cette tragédie, c'est à dire la reconstitution minutieuse des heures qui ont précédé le massacre de toute la famille Day le 2 janvier 1985.
La seconde se passe de nos jours. Nous évoluions avec Libby, la seule survivante de ce drame.
Avec Ben et Patty, on suit le déroulement de cette dernière journée et on prend conscience de ce qu'il va se passer peu à peu.
En même temps Libby se fait abordé par les « fans » de meurtres violent et elle va presque être contrainte à mener une enquête sur ce qui c'est réellement passé cette nuit là... Ben, qui a été jugé coupable de ces meurtres, purge sa peine depuis vingt-cinq ans, il a été condamné sur le témoignage de Libby...

Je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage perturbé de Libby, 32 ans, qui vit en marge de la société, cleptomane à ses heures perdues, elle subsiste grâce aux dons. On l'a sent, au début assez résistante à cette enquête, elle ne l'a commence que pour gagner de l'argent, puis peu à peu, elle va s'attacher à la découverte de la vérité. Elle fait ça pour savoir exactement ce qui s'est passé par rapport à ce dont elle semble se souvenir.

Je n'ai pas aimé, les rescriptions trop nombreuse qui n'apportent rien à l'histoire. L'auteur nous fait partir dans des explications qui m'ont fait perdre le fil de l'histoire et qui m'ont profondément ennuyé, parfois j'ai passé des pages... Quand je commence à passer des pages c'est pas bon signe, c'est que je ne pends pas de plaisir à lire un livre.
Ce qui me déçoit le plus c'est que l'histoire en elle-même n'a pas réussi à me captiver jusqu'au bout. Pas assez de moments forts et même aux moments forts, les pages qui suivent sont tellement peu captivantes que cet effet retombe trop vite.
Je tiens tout de même à souligner l'exceptionnelle densité psychologique des personnages, tous très complexes, tous à plaindre et à craindre à la fois.
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Pourquoi ai-je tant aimé Sur ma peau et Les Apparences et tant peiné à finir les Lieux sombres??!! Car je le confesse je n'ai pas pu aller au bout de ce roman policier, ô sacrilège! Impossible de me laisser emporter par l'histoire, de me laisser conquérir par les personnages. Je n'ai pas accroché ce sont des choses qui arrivent. Tant pis...
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Si le début de la lecture était passionnant, cela ne s'est pas prolongé au long des pages.

L'intrigue est intéressante mais j'ai l'impression que tout est long et bâclé en même temps.

J'ai fini la lecture pour connaître le dénouement et j'ai l'impression qu'il n'est sorti de nulle part et qu'il tombe là en 3 lignes comme un cheveu sur la soupe.

Bref, je n'ai pas trop aimé en fin de compte.

Je m'attendais à un effet "Wahou" et c'était plutôt un effet "soufflé" à la cuisson trop longue.

Fortement déçue par ce roman de par la personnalité agaçante, stupide et superficielle de l'héroïne, Libby, mais aussi par la longueur du roman. J'avais le sentiment désagréable que l'auteur tirait sur l'élastique du suspense pour tenir le lecteur en haleine notamment par l'ajout de scènes inutiles (cela montre-t-il une faiblesse du scénario?). Parfois ça marche. C'était lent et une envie impatiente d'en venir à bout. Résultat: plusieurs pages tu sauteras et la fin tu connaîtras. Dommage, j'avais apprécié Sur ma peau mais ce roman m'est littéralement tombé des mains...Un rendez-vous manqué, une prochaine fois peut-être...

Je suis à contrecourant de beaucoup, j'ai eu un mal fou à accrocher avec ce bouquin et même à le finir!.
En dehors du personnage de la mère, le reste me parait un peu tiré par les cheveux.

Libby a 7 ans lorsqu'elle est témoin du meurtre de sa mère et de ses deux soeurs. Elle désigne Ben, son frère de 15 ans.
25 ans plus tard, Ben est toujours emprisonné pour ces meurtres. Libby quant à elle n'a pas réussi à se construire.
Suite à une rencontre avec une association un peu particulière, elle va retourner dans les lieux sombres de son passé, enquêter de nouveau et faire toute la lumière quelles qu'en soient les conséquences.

Un thriller intrafamilial qui avait tout pour me plaire. La description de la pauvreté du monde rural du Midwest est à peu près tout ce que j'ai retenu de positif de ma lecture.

Car ce fut long, long et bâclé à la fois. Long car parfois Libby part dans des digressions qui n'ont pas lieu d'être et qui alourdissent le récit. Et bâclé parce que la psychologie de Libby n'est pas pour moi aboutie. Outre le fait qu'elle soit insupportable et antipathique, focalisée sur l'argent, j'aurai aimé que l'autrice s'attarde sur le sentiment de culpabilité d'avoir fait emprisonner son frère. Certes, elle a vécu une enfance traumatisante entre un père alcoolique et absent, la pauvreté, le meurtre d'une partie de sa famille et l'emprisonnement de son frère. Mais je n'ai eu aucun attachement pour elle, qui souhaite que le monde tourne autour d'elle et de ses malheurs.

Certaines passages vulgaires sont sans intérêt et le dénouement, un peu tiré par les cheveux, m'a laissé de marbre.

Bref, une déception !

Une enquête qui fait remonter le passé à la surface, mais qui ne m'a pas passionnée.
(lu 2013)

Il y a une grande moderité dans ce livre : dans le style dans le cadre. L'histoire s'enracine dans l'Amérique du Middle West : une société touchée par la crise économique, où la jeunesse des classes moyennes erre et se perd en l'absence d'espoir en un meilleur avenir. Au-delà d'une peinture sociale très réaliste, Gillian Flynn nous offre une écriture pleine de dynamisme, dont l'acidité ne fait que voiler de profonds sentiments de détresse et de colère.
Une histoire originale et sans conteste perturbante, avec une conclusion plus qu'inattendue, qui est servie par une construction alternant la relation de la dernière journée de la famille Day avec le retour que fait Libby adulte sur leur pas.
Réellement un bon thriller.
Néanmoins, en ce qui me concerne, la sauce n'a pas pris, peut-être parce que la personnalité de Libby, sa vision du monde, qui s'explique pourtant par le traumatisme subi, m'ont hérissé le poil.
Peu-être parcequ'il véhicule un peu trop de réalisme. En fai, je ne sais pas vraiment..., ça ne le fait pas certaines fois tout simplement.


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