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3,88

sur 3719 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Mouais.

L'histoire peut paraître assez étrange de prime abord, l'ampleur du sujet donne une aura un peu triviale au roman, le fait presque sonner comme un fait divers... Et en fin de compte elle l'est. Tout le long j'ai eu l'impression de lire un article de journal, "Portrait d'un loser". C'est écrit de façon très factuelle et c'est pas franchement dingue dans le département rédactionnel, c'est même fade (ça m'a un peu fait penser au style de Perrin dans son "Trois" et surtout au dernier De Vigan que j'ai détesté pour son écriture très "Le Parisien").
Plus j'avançais dans la lecture, plus j'avais simplement envie de finir le bouquin pour m'en débarrasser tant je l'ai trouvé pauvre de ce point de vue là, et du coup pas plaisant à lire du tout.

Si on arrive à passer outre, il reste au final une histoire un peu particulière où j'ai souvent eu l'impression qu'on en faisait beaucoup trop et que ca devenait un peu ridicule, et puis en fin de compte si on se met à sa place... oui mais alors le coup du père, puis du beau-père... Bon, c'est un peu trop en effet. Puis comme le disait une autre critique, on a du mal à croire à ce personnage et à ses réactions, bien du mal à concevoir qu'un enfant de 10 ans soit aussi traumatisé par cet échec, et traîne ça si longtemps, ca paraît très excessif... Et puis du coup on se retrouve à se farcir une grosse centaine de pages d'atermoiements et de misérabilisme terrible, sans qu'on arrive à en être ému ou touché, je suis resté en dehors tout le long.
Je me dis que l'idée de base est assez faible au final, on a un peu l'impression que Foenkinos brode pour arriver aux 200 pages et que ce roman était une bonne idée mal exécutée.

Ça parait long et vide à la fois, le découpage en parties n'est pas particulièrement intéressant, les chapitres qui n'en sont pas vraiment, non plus. Quel intérêt de "changer" de chapitre là où un retour à la ligne aurait suffit ? Puis quel intérêt d'écrire "-..." quand un personnage ne répond pas dans une situation de dialogue ? Y a plusieurs aspects de structure et de rédaction que j'ai trouvé franchement bizarres et qui m'ont vraiment perturbé.

Bon, la fin est sympathique, convenue, certes, mais efficace, il s'en sort correctement au final. J'ai quand même fermé ce "Numéro Deux" en étant content de passer à autre chose et ça en dit long..! Premier roman que je lis de Foenkinos, pas sûr d'en lire d'autres...
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A l'âge de 11 ans, le destin de Daniel Radcliffe bascule quand il décroche le rôle d'Harry Potter. Pourtant en 1999 quand le casting d'Harry Potter débute il n'était pas prédestiné à un tel rôle. Après de nombreuses auditions, il ne reste que deux candidats en compétition : Daniel Radcliffe et Martin Hill.

Repéré sur un tournage, Martin Hill accompagnait son père, décorateur de cinéma et n'avait jamais eu pour ambition de devenir acteur. Très vite, les auditions se succèdent et Martin Hill commence à rêver à l'obtention du rôle de ce jeune sorcier. Quand la production lui annonce qu'il n'est pas choisi et que Daniel Radcliffe a « un petit quelque chose en plus », tout s'effondre. L'impression étouffante d'être passé à côté de son destin ne le quittera jamais. L'omniprésente de Harry Potter lui rappelle inlassablement cette terrible défaite. Ce sentiment d'échec va le poursuivre durant toute sa vie. Comment Martin Hill parviendra-t-il à se reconstruire ?

Grâce à ce personnage fantasmé, David Foenkinos raconte l'histoire d'un « numéro deux ». Un roman facile d'accès qui nous encourage à nous relever face aux revers de nos existences. Je n'ai pas été envoutée par le style assez plat de l'auteur mais ce roman reste un moment de lecture divertissant.
Lien : https://memoiresdelivres.fr/
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Je cherchais une lecture légère et rapide, pour ça, j'ai été servie. Je n'ai rien lu d'autre de Foenkinos. Il y a plusieurs années, j'en ai abandonné un autre au bout de quelques pages.
Pour celui-ci, j'ai bien failli arrêter. J'ai trouvé le début bavard, superficiel et ennuyeux. Il y à beaucoup de digressions, des personnages évoqués puis aussitôt oubliés. Il cite plein de gens connus, puisque ça se passe à la périphérie du monde du cinéma, de l'édition et des médias. Mais ça fait vraiment "name dropping".
Mon intérêt s'est réveillé à environ la moitié, quand Martin est confronté à de nouvelles difficultés avec le compagnon de sa mère. Je suis donc allée au bout. Mais je l'ai lu très vite, juste pour connaître l'issue de l'histoire. Je n'ai trouvé aucun intérêt à l'écriture, des phrases simples, des paragraphes courts qui s'enchaînent. J'ose espérer que certains de ses romans sont meilleurs, sinon je ne comprends pas l'engouement pour cet auteur. Pas sûr que je retente l'expérience...
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Le scénario est original, on suit l'histoire d'un jeune homme qui a échoué au casting de Harry Potter, en deuxième position. La psychologie du personnage principal est assez bien décrite, il y a plusieurs passages intéressants sur le thème de l'échec et de l'acceptation. du coup un peu déçue de voir ces histoires de harcèlement puis d'amour surgir. Et le style de l'auteur ne parvient pas à sauver le livre, c'est lourd.
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"Jamais les existences n'ont autant été alimentées par le besoin de se bouleverser elles-mêmes."J'ai pressenti en lisant le résumé que cette lecture serait soit très moyenne, soit un échec total. Il s'avère qu'elle fut très moyenne.David Foenkinos nous conte l'histoire de Martin Hill, un jeune garçon qui a failli devenir l'acteur jouant Harry Potter. Dès les premières pages, j'ai été frappé par la plume dépouillée de l'auteur. Non pas simple, mais plutôt dépouillée. C'est mon premier livre de cet auteur, et connaissant son succès critique et commercial, je m'attendais à un peu plus de raffinement. Ce n'est pas si mauvais que ça, mais certaines tournures de phrases et comparaisons étaient parfois à la limite du gênant.Concernant l'intrigue en elle-même, elle atteint son apogée lors de la première partie, et on a ensuite du mal à conserver notre intérêt pour la suite. On a même l'impression que l'auteur lui-même avait du mal à continuer son histoire et a écrit des sous-intrigues un peu sans grand rapport avec le scénario général et qui ne semblaient pas si nécessaires. Je pense, par exemple, à l'intrigue du beau-père, qui était pour moi sans intérêt et semblait juste être un moyen pour l'auteur de remplir son livre.Et le personnage principal... Quelle plaie. Je ne sais pas si le but de l'auteur était de le rendre le plus insupportable possible, mais si c'était le cas, c'est réussi. Passé la première partie et dès qu'il entre à l'adolescence, mon niveau d'empathie pour ses combats intérieurs était proche de zéro. Une fois adulte, il m'insupportait tellement que j'ai failli arrêter ma lecture.Ce livre aurait pu être une nouvelle avec seulement la première partie. Et le pire du pire reste la conclusion, si loufoque et irréaliste que j'ai été proche du fou rire. La discussion finale (pour ne pas divulgâcher, je ne dévoilerai pas le nom de l'interlocuteur même si j'avais deviné la fin dès la moitié du livre) était si lunaire que je me demande si le livre n'a pas sa place dans la catégorie humour."Numéro Deux" n'est pas non plus un naufrage, mais il souffre d'un déficit cruel d'inspiration. Avec le manque de subtilités et la tendance aux raccourcis scénaristiques hasardeux, j'aurais peut-être mieux accueilli cette lecture si elle était dans la catégorie Jeune Adulte ou si c'était le premier essai d'un auteur assez jeune. Mais venant d'un auteur aussi chevronné que David Foenkinos, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander ce qui lui est passé par la tête quand il a commencé ce projet... Peut-être que toutes les histoires ne sont pas bonnes à dire.
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J'avais déjà lu La Délicatesse du même auteur, et je dois dire que j'avais été déçu (j'avais à ce titre préféré le film, qui bénéficiait notamment de la superbe bande originale d'Émilie Simon)... J'avais donc quelques appréhensions face à ce Numéro Deux, mais le pitch de départ et les bonnes critiques m'avaient plutôt donner envie de faire démentir ce sentiment initial.

Malheureusement, il n'en fut rien. J'aime toujours l'idée de départ, mais je trouve que l'auteur se perd dans l'univers d'Harry Potter : beaucoup de passages relèvent à mes yeux du documentaire (la genèse des livres, des films, d'une partie du casting, etc.), et j'ai eu le sentiment que l'auteur avait finalement manqué d'imagination. J'aurai à cet égard adoré lire ce même livre, avec comme toile de fond une saga fictive, qu'il aurait pu dessiner à grand trait, sans entrer dans les détails du sujet. Car finalement, ce qui m'intéressait dans ce livre, ce n'était ni Harry Potter ni J. K. Rowling et tous les autres... C'était les à-côtés, les réflexions internes, les pensées personnelles. D'ailleurs, pour poursuivrez sur ce sujet, j'ai trouvé très perturbant de mêler vraies et fausses anecdotes à propos de la saga et des films Harry Potter : on ne sait plus ce qui relève de l'oeuvre de l'auteur et du simple exposé.

Bref, une lecture facile, mais franchement décevante.
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Martin aurait pu être Harry Potter.
Leurs deux destinées en apparence aux antipodes auraient pu se rejoindre, lorsque ce jeune garçon a passé le casting pour jouer le sorcier choisi pour affronter le seigneur des ténèbres.
Mais lui n'a pas été choisi.
Daniel Radcliffe lui a été préféré. Quand l'un est devenu le sorcier le plus célèbre, l'autre s'est abimé dans les affres de l'anonymat le plus total.
Martin restera l'éternel numéro 2, hanté par cet échec et l'humiliation vécue, que l'incroyable succès des romans puis des films ne cessera de lui rappeler avec une terrible violence.
Ce rejet, David Foenkinos veut l'inscrire sous le signe du destin, marqué du sceau de la malédiction, qu'il convoque à plusieurs reprises comme une incantation, pour donner à son récit une dimension tragique.
Martin est poursuivi par Harry Potter, jusque dans son environnement familial quand son destin se conjugue avec celui du héros.
La plume de l'auteur exauce alors son voeu dans sa dimension la plus sordide en jouant sur les degrés de fiction.
En conférant au réel de la vie de Martin une dimension fortement teintée d'imaginaire, Foenkinos cherche à le sublimer, à faire pénétrer le lecteur dans une dimension allégorique ; qu'il finira par effacer. Comme Martin fut évincé. Tant son imaginaire est étouffé par un style plat, descriptif et verbeux. Tout est dit, trop dit, mal dit. Les constructions de phrases maladroites succèdent aux répétitions et aux aphorismes consternant. Alors que l'imagination aime être éveillée par la suggestion, l'évocation, la métaphore, qu'elle s'épanouit par une esthétique ou une atmosphère, l'auteur lui oppose un réalisme creux fondé sur des vérités générales, des certitudes et des répétitions qui ne convainquent pas. Si le lecteur espérait entrer dans l'âme de Martin pour en ressentir tous les tourments, il se trouve confronté à une narration factuelle qui décrit plus qu'elle ne suggère, qui énonce plus qu'elle n'éclaire. Qui le laisse sur le quai.
L'intrigue imaginée par Foenkinos se calque sur celle de JK Rowling ; chacune observant l'autre par le miroir de la fiction, la puissance de l'imaginaire de l'autrice reflétant la platitude de celle de l'auteur.
Offrant ainsi une interprétation nouvelle au titre d'un roman qui relèguera son auteur à une éternelle place de « Numéro deux » derrière son illustre inspiratrice.
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Vanité et égocentrisme au pays des moldus.

Il y a vingt ans, le monde découvrait un jeune sorcier avec une cicatrice en forme d'éclair sur le front, dont les aventures étaient racontées par un premier roman de J.K.Rowling. Très rapidement, un film réalisé par Chris Colombus donnait un visage à ce nouveau héros. Ce visage, le destin a voulu qu'il soit celui de Daniel Radcliffe. Au regard de l'ampleur du phénomène tel que nous le connaissons, David Foenkinos imagine la vie du "Numéro deux", le garçon auquel cet acteur a été préféré, et qui a "failli" être Harry Potter : Martin Hill.

Voilà, tout est dit. Les 100 premières pages du roman ne vous en apprendront pas davantage, tant elles ressemblent à un reportage sur la saga et son adaptation dont on ne sent que trop qu'il est écrit une fois le phénomène connu. J'ai trouvé que l'écriture de cette première partie en faisait trop, ce qui rend la fiction entourant ces éléments piochés au réel, peu crédibles. Il est, en effet, tellement facile après coup de venir prêter une qualité visionnaire à tous ceux qui ont oeuvré de loin ou de près au développement de cet univers. D'un point de vue narratif, tout au plus apprend-on que les parents de Martin se sont aimé, puis ont divorcé.

Toute la première partie est écrite avec tellement de distance vis-à-vis des personnages fictifs qu'il est difficile d'éprouver la moindre empathie pour eux. Pire, certaines phrases nous dictent quoi penser et ressentir, au lieu de le suggérer. Résultat, Martin passe pour un enfant ingrat, qui vit mal le fait de "ne pas être devenu une star internationale". Et que dire des adultes qui l'entourent qui, sous couvert de pitié et de fausse bienveillance, alimentent l'image que l'enfant ce fait de ce refus : un échec. Comme si tout le monde savait (il y a 20 ans) qu'en n'incarnant pas ce rôle, cet enfant passerait à côté de la chance de sa vie. Sans vouloir refaire le roman, rien n'aurait empêché ce jeune garçon d'avoir d'autres opportunités, puisqu'il avait justement "tellement plu" aux producteurs. Mais non ! David Foenkinos a décidé que Martin Hill serait un martyr et il ne s'arrête pas en si bon chemin.

La seconde moitié du roman se consacre à l'adolescence et aux débuts dans la vie d'adulte de Martin, qui ne sont ni plus ni moins qu'une dégringolade aux enfers. D'un point de vue familial, les drames qu'il va vivre vont le rapprocher davantage qu'il ne le voudrait du jeune sorcier, qu'il finit malgré lui par incarner dans la "vraie vie". Et il va de soi que l'explosion du phénomène marketing Harry Potter lui rend la vie impossible, tant elle envahit son quotidien. A l'école, dans la rue, chez lui, il lui est sans cesse rappelé au nez qu'il suffisait d'un rien pour que cette vie soit la sienne.

Certes, ce livre n'est pas à prendre au premier degré (encore heureux!). Mais j'avoue être déçue par le style, mais aussi par le traitement que fait l'auteur sur la place du second et la capacité à rebondir, qui sont ici à peine effleurées. Il n'est question dans ce roman que de blessures narcissiques et on sent que l'auteur prend un malin plaisir à malmener son héros, quasiment gratuitement.

Au final, j'en retiendrai une rencontre ratée avec un auteur et un roman qui a voulu lui-même surfer sur un phénomène marketing, sans plus.
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Grose déception à la découverte de ce livre, qui me rappelle que le style de David Foenkinos ne me plait pas du tout (je n'avais déjà pas accroché avec La délicatesse). Je le trouve agacant dans ses bons mots et tournures de phrases et j'ai levé les yeux au ciel un nombre incalculable de fois.
J'ai eu envie de lire ce livre pour son thème, étant une grosse fan de Harry Potter, mais là encore j'ai été déçue. le début nous rappelle la genèse de Harry Potter et j'ai apprécié ces petits détails même s'ils sont connus depuis longtemps pour la plupart. Par contre l'histoire de Martin Hill m'a horripilée. Impossible d'éprouver de l'empathie pour un tel concentré de mollesse et geignardise. Oui c'est dur à vivre d'avoir été écarté mais sa façon de prendre les choses, sa tendance à se mettre à l'écart, à en faire des caisses, à dramatiser sa vie constamment était énervant au plus haut point. Je n'ai pas du tout réussi à le plaindre sur ce point, car il m'a semblé bénéficier de beaucoup trop de complaisance de la part de ses parents. Histoire de ne pas faire dans la délicatesse, l'auteur rajoute couche après couche de malheur pour tomber dans le misérabilisme. La fin est une sorte de rédemption pour Martin, et un soulagement pour la lectrice.
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Mais où est passé le Foenkinos de la délicatesse, Vers la beauté ou Charlotte ? Déjà la Famille Martin (tiens, encore Martin, j'aurais dû méfier...) m'avait ennuyée et je n'avais pas trouvé ni sens ni intérêt à cette histoire. Mais alors avec ce Numéro deux, c'est le pompon ! je suis totalement étrangère à l'univers Harry Potter, je partais déjà avec un handicap, mais je trouvais l'idée originale... mais quelle ne fut pas ma déception, quel ennui tout au long de cette lecture. Je n'ai pas compris là non plus ni le sens ni le message ni rien du tout. Et pourtant j'ai beaucoup aimé David Foenkinos il fut un temsp, mais là ce n'est pas possible. Il arrive même à écrire Monna Lisa... c'est dire !
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