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4,02

sur 3117 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Du jour au lendemain, Antoine Duris, professeur aux Beaux-Arts de Lyon, décide de tout quitter pour aller s'installer à Paris et devenir gardien de salle au musée d'Orsay. Qu'a-t-il pu lui arriver pour qu'il fuit ainsi ?
Pour supporter la douleur, Antoine se tourne vers la beauté, notamment celle des tableaux qu'il voit chaque jour au musée. Une toile semble l'envoûter : le portrait de Jeanne Hebuterne, la compagne du peintre. Bientôt, il fait la connaissance d'une femme, qui va peu à peu lui permettre de faire la paix avec lui-même. Derrière son secret se cache un autre destin, celui de Camille, une lycéenne qui avait déjà tout d'une grande artiste, mais dont la vie était hantée par un drame...

Un roman où plusieurs destins s'entremêlent, avec l'art et la beauté en toile de fond. Des épreuves de vie très difficiles, mais des mots justes pour en parler, bravo à l'auteur sur ce point.

Mais j'avoue être un peu mitigée, une pointe de déception à la fin. Pour moi la relation entre les deux personnages n'est pas assez creusée, trop superficielle, ce qui rend le dénouement peu crédible.
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Etrange. Voilà ce que se dit Mathilde Mattel, DRH du musée d'Orsay, lors de l'entretien d'embauche d' Antoine Duris. Pourquoi ce professeur aux Beaux-Arts de Lyon, si apprécié de ses élèves, a-t-il subitement démissionné et rompu tout lien avec sa famille et ses amis, pour demander à n'être plus qu'un simple gardien de salle ? Que veut-il fuir ? Que cache son passé ? Mathilde est troublée par la singularité de cet homme qui parle aux tableaux. Saura-t-elle l'aider à retrouver la vie ?
J'ai beaucoup aimé les deux premières parties du roman : les descriptions des deux personnages qui sont à l'étroit dans leur vie trop conforme aux règles (le professeur qui doit mettre une mauvaise note à une copie brillante, mais hors sujet, la femme qui doit être stricte dans sa vie professionnelle et familiale et qui en perd le « goût des autres »…). le style de l'auteur est toujours aussi agréable : une apparente simplicité qui cache beaucoup d'images et de formules que l'on retient (« La curiosité délimite le monde des vivants et celui des ombres »), des scènes touchantes ( la poésie des dialogues avec les tableaux) ou drôles ( les moments où Antoine interrompt le guide pour ajouter des détails sont savoureux !)… La réflexion sur l'Art (les artistes, ce que nous apporte l'Art, notre manière de visiter les musées…) est pertinente et fait réfléchir.
Mais le retour en arrière de la troisième partie qui explique la raison du comportement d'Antoine m'a moins convaincue. La réflexion sur la culpabilité liée à Camille et le fait que la Beauté soit un moyen pour Antoine, Camille et la mère de celle-ci de vaincre leur sentiment de culpabilité (désolée de rester si vague, mais je ne veux pas trop en dire ! ) m'ont moins intéressée. Quant à la scène finale, je l'ai trouvée un peu artificielle (abolir la Mort grâce à l'Art).
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Le problème avec les auteurs qui adaptent systématiquement leurs livres au cinéma, c'est qu'avec le temps, leurs écrits ressemblent de plus en plus à des scénarios. le style poussif de ce roman, loin de ce à quoi David Foenkinos nous avait jusqu'ici habitués, en est la preuve.
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J'ai choisi ce livre parce que j'étais dans une librairie d'art, parce que j'avais envie de lire un roman ayant un sujet artistique et surtout parce qu'il y avait un tableau de Modigliani sur la jaquette. Vous savez quoi ? Je me suis bien fait avoir par le marketing de Gallimard.

Ce livre ne parle PAS de Modigliani. Les premières lignes vous laissent pourtant y croire : "Le musée d'Orsay, à Paris, est une ancienne gare. Entre les Manet et les Monet, on peut se laisser aller à imaginer les trains arrivant au milieu des tableaux." Que nenni, ce n'est pas d'Orsay dont Foenkinos veut parler.

Le schéma narratif est exactement le même que dans « La délicatesse » à savoir un personnage en état de choc après un drame et qui dans son errance psychologique rencontre quelqu'un qui manifestement va l'aider à s'en sortir. J'avais pourtant apprécié « la délicatesse » du même auteur.

/SPOILER/ J'espérais une réflexion sur la beauté, sur l'art, sur Modigliani, le lecteur se retrouve en fait au milieu d'une affaire de viol… On termine le livre guidé par un semblant de suspense pour connaître le dénouement de l'histoire dont on a déjà compris la fin depuis la page 60.

Alors oui, c'est un sujet terrible dont il faut parler, qui peut toucher n'importe quelle femme ou homme. J'apprécie que des romanciers l'abordent. Ici par exemple, on prend pleinement conscience du mécanisme psychologique de culpabilité qui touche les victimes. Mais franchement, je n'avais pas envie de lire ça maintenant, pas comme ça, même si le drame de Camille me touche.

Foenkinos n'écrit pas mal, son écriture est fluide, facile à lire... Ce n'est pas un mauvais livre, je n'ai juste pas aimé.

Lien : https://www.instagram.com/pa..
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Antoine a quitté son emploi de professeurs des beaux arts pour être vigile dans une galerie d'art. Camille aime la peinture mais son agression par le mari de la mère de sa meilleure amie va perturber gravement sa vie. Antoine rencontre Camille et découvre en elle une vraie artiste, mais il comprend trop tard le drame qui se prépare.
Deux êtres blessés qui n'ont pas su trouver un réconfort dans ce qu'il aime le plus : la peinture.
Je suis déçue par ce livre car j'attendais une autre histoire.
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Enthousiasmée par l'engouement auprès de cet auteur je me suis empressée de lire ce bouquin. La déception fut au rendez-vous. J'ai trouvé ce roman sans saveur, insipide..il n'y a aucune profondeur chez les personnages et l'intrigue reste banale.
Je trouve que la réputation de l'auteur est surcotée.
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Ce roman m'a dérouté je dirais. Je n'ai peut-être pas saisi le sens escompté de ce roman mais ...je l'ai trouvé assez plat et je n'ai pas compris l'attitude de Antoine Duris. Recherchant le calme, voulant se couper absolument de tout....et sa relation aux autres très complexe. Après l'écriture de David Foenkinos est belle, très poétique. Mais ce roman ne m'a pas atteint....au 5ème chapitre, j'ai abandonné.
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J'ai rarement été aussi déçue par un roman. le postulat était pourtant alléchant : fuire la laideur du monde en se réfugiant dans l'un de ses plus beaux musées.
Et très vite, tout s'effondre.
Le nombrilisme du personnage principal n'a d'égal que son manque de relief. Ce trait de caractère pourrait être un choix délibéré de l'auteur mais cela ne semble pas être le cas ici.
Les raccourcis sont nombreux et frustrants. Pourquoi la beauté guérit elle notre âme ? Comment sommes nous affectés par le traumatisme d'autrui ?
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Antoine Duris mène une existence paisible : un travail stable et stimulant d'enseignant à l'école des beaux-arts, depuis sept ans il partage sa vie avec Louise. Mais tout vole en éclat lorsque Louise le quitte en tentant de le convaincre que leur histoire n'est plus comme avant et qu'ils ne sont plus heureux ensemble…

Antoine quitte subitement son poste d'enseignant, son appartement et dit à ses amis qu'il prend le large pendant quelque temps pour écrire un livre. Mais en vérité, Antoine fuit à Paris et occupe un poste de gardien de musée.

Ce changement si radical, ce mutisme dans lequel Antoine s'enferme sont-ils uniquement liés à sa rupture avec Louise ou bien se sent-il coupable d'autre chose ?
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Ça fait des années déjà que je lis David Foenkinos et que j'achète ses romans à l'aveuglette en sachant parfaitement que je vais passer de merveilleux moments. Mais cette fois-ci, j'ai trouvé "Vers la beauté" un peu cucu la praline, comme si l'histoire avait été écrite à la va-vite, avec un style souvent superficiel et facile. Voilà.
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