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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand la vengeance est une entreprise de démolition !

Le général-baron Charlemagne Tricotin de Racleterre cassa sa pipe (crac (non, pas à crack)) le 14 juillet 1813 sur le parvis de l'église de Turin, le jour même de ses fastueuses épousailles, fauché net par trois balles visant droit son buffet rustique (pan, pan, pan !).

Pas commode ! Nuit de noce compromise du coup (con pour la promise), d'autant que la jeune et nouvelle veuve découvrit, émerveillée (sky, my husband), de prometteuses génitoires affriolantes (miam !) mais maintenant devenues flasques et inutilisables (damned, my hus-bande plus !), au déshabillage mortuaire de l'encore tiédasse dépouille mortelle du bien trop tôt zigouillé.

Zut (flûte !), voilà donc mon mariage non consommé (de tomates) se dit la vierge Giuletta Benvenuti, dans le potage (minestrone) à cause de cette occasion de défloration orgasmique (oui, oui, ouiiiii !) ratée (non, non, nooon !) pour irraisonnable raison de décès prématuré (pan, pan, pan ! (pour mémoire))

Qu'à cela ne tienne (Étienne), à chacun son mythe de Blanche-Neige (et ses sept mains), ce sera vidé, décapé, chimiquement momifié et dans un transparent cercueil de verre incassable (Pyrex résiste au feu) que son défunt mari l'accompagnera désormais ( y a pas de mais !), visible par elle à tous moments du jour comme de la nuit.

Le coeur a ses raisons que…(ha bin non, il n'a même plus de coeur, l'embaumé, du coup!!!)

Cocasse, non ?

Scandaleux plutôt pour la populace autochtone (couillus ou garces) comme pour la curaille environnante (que couillue elle, quoique)

Scandaleuse aussi, la couteuse (money, it's a crime…) construction du mausolée pharaonique (ton mari) que la veuve éplorée (snif) entreprit dans le cimetière de son village de villégiature.

Scandaleux surtout ce tour de taille que l'on découvrit grossement arrondi (oups) aux frimas nouveaux venus dès le début du novembre suivant le veuvage brutal (brrr !).

L'anguille n'était pas restée sous roche et bien tromper son monde put celle qui ne l'était visiblement plus !

Le miraculeux polichinelle quitta son utérin tiroir (schnell !) le 10 février 1814 (comme en 14) pour caracoler sous l'au juste prénom de Carolus (non pas Auguste) durant les 86 glorieuses (alléluia) années de sa longue existence de docteur en médecine (dites 33) et accessoirement de taxidermiste amateur (Ubermiste, quoi !).

Sans pleurer (pas sniff) il rendit larme péniblement à l'arrivée tapante (ding dong) du xxème siècle, suscitant un odieux pari (vaut bien une messe) sur l'heure exacte (Tic tac) ou il passerait de vice à trépas (suspens bien plus excitant que celui du classement de le France à l'Eurovision).

Ultime pirouette de Carolus :
ils l'avaient tous dans l'an.. !
(Rime pauvre, j'en conviens !!)

Suivant le sagace principe de la saga qui certains agasse, Carolus kaputé, on va se pencher sur Marcello, son rejeton rejeté pour avoir ravi au lit (nous sommes en Italie, que diable) la vie de sa mère à sa venue au monde (à Marcello, pas à sa mère, faut suivre), qui plus est, avec une araignée dans le plafond (mi gale, mi graine) d'où son incontrôlable passion pour les arachnides de toutes toiles (sauf à matelas).

Peu convaincu par la médecine que son père médecin voulut absolument lui faire médeciner (re-dites 33), il professa en tant que professeur, moins apte à professer qu'à manier, pour physiquement mater son auditoire (car pro-fessée), martinet (schlack) et verge (bing), la propre sienne se désolant solitaire au fond de son caleçon amidonné (car à aucune amie donnée).

Mais que voila donc un empoté (pas auvergnat pourtant), se dit l'entièreté du village à terre car atterré par ce caractère atténué!

Il se montra prompt cependant à se jeter, par amour, dans la famille même de l'ennemi juré de son père, ennemi qui peaufinera son incroyable aptitude à la nouille soumission (Italie, toujours)  dont avait déjà généreusement profité son père (la soumission, pas la nouille)!

Soumission post-mortem de surcroît (de bois, pas de fer sinon je vais en enfer) quand, par testament interposé, il lui est intimé l'ordre de retrouver… son austro-hongrois demi-frère de tous inconnu (heu, t'es qui toi ?) !

Inconnu, vraiment ? l'histoire, avec un grand H, le dira ?

Diantre, et là, nous n'en sommes qu'au tout premier cinquième de ce truculent roman fleuve (situé au bord du Pô) dont je me régale (ha, la cuisine italienne !) tant l'écriture savoureuse et colorée sait me séduire par son style vif et enlevé (pouet pouet) mis au service d'un récit épique, drôle et décalé (O combien ! )

Déso-poilant !!

Je suis hameçonné, j'ai l'âme sonnée !
Un vrai bonheur !!
Et ce bonheur nous entraînera (à fond les bidons, broum, broum) dans le sillage du fameux Marcello. Avec lui, voyeurs, nous visiterons ‘son' Turinois lupanar (lieu où on prend son panard), la tombe véronaise de la véro-niaise Juliette (pas Véro) de Roméo, nous subirons d'approfondies digitales fouilles douanières indécentes (sky, my onion !!), fréquenterons le luxe (et la luxure) des palaces viennois, nous rencontrerons le professeur Freud (himself) dans le but unique de niquer son plancher (pas pelvien), nous prendrons un incroyable et véritable coup de foudre céleste (sans Babar), nous connaitrons l'insensée odyssée d'une dévergondée prostituée…mais vierge (c'est quoi ce bordel ?) bien que née sous le signe du bélier (non, ce n'est pas une blague carambar), nous déjeunerons d'un bourguignon avec le bourreau (des têtes, pas des coeurs) de Paris avant d'assister à une capitale exécution singulière (gloups et couic), nous échapperons aux assauts possédés (han, han, haaan) et nocturnes d'un obscur prêtre sodomite (un seau d'eau,  vite), à un naufrage en eau douce (plouf), à une chute sans ascenseur (boum) puis aux ‘thérapeutiques médications scientifiques' d'un hôpital psy, nous aurons aussi appris à une cornette pimbêche à voler nue comme un ver (cui, cui)…et surtout, surtout, surtout (trois fois surtout): nous rencontrerons le jeune A… (Jean Dipaplus) concerné au premier chef (ya vol mein kommandant) par ledit testament (à l'eau) évoqué par dessus (en peau de loup des Carpates (de poulet)) !!!

Inutile de dire que Marcello reviendra transformé de ce périple fondateur, ce qui ne sera pas du gout de tous !!

Excepté un ou deux passages un peu longs (voire trois ou quatre qui lui coûtent ses cinq étoiles) (les batailles où se révélèrent plusieurs générations de pisse-froids maréchaux viennois (pas ma tasse de chocolat), la genèse des familles rencontrées, les données psychanalytiques (tac)…), ce roman est mené tambour battant (tataratatamtam) avec une fougue et une verve tonitruantes qui trimballent (mazet) nos héros de pétillantes  situations cocasses (colasses) en effroyables postures périlleuses comme, en son temps, aurait pu le faire un Dumas cocaïné par exemple (et oui, Dumas)…

Un bon roman feuilletonesque et touffu qui ne nous mène pas toujours là oú on se croit destinés.
Excellent pour passer du bon temps sur un transat au bord d'une piscine ou au bruit des vagues sur un sable fin !!

En resumé: Déso-poilant !!!
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Déjà lecteur (très très satisfait) des précédentes oeuvres de l'auteur, j'ai retrouvé dans celui-ci le même style truculent et plein d'humour qui réussi à transformer n'importe quelle péripetie en récit picaresque. Si l'on ajoute que l'auteur semble maitriser des sujets variés et pleins d'érudition mais qu'il utilise ces connaissances sans étalage, avec facilité, on frôle la perfection.

Alors, oui le livre fait presque 600 pages et peut inciter le lecteur à la prudence avant de se lancer dans une telle lecture. Il ne faut pas, les pages se tournent avec facilité porté par le style cité plus haut.

Pour ma part, j'ai un peu retardé cette lecture, ayant attendu longtemps après la parution du dernier ("en avant comme avant") de connaître la suite des aventures des quintuplés, j'ai été déçu de ce bon en avant dans le temps vers d'autres personnages.

Est ce pour faire ce raccord que l'auteur commence avec la mort de Charlemagne Tricotin, passe rapidement sur la suite jusqu'à la mort du fils de Charlemagne et en arrive enfin au début des aventures du petit fils (Marcello) quitte ensuite à revenir sur des épisodes passés? En tous les cas, c'est ce va-et-vient entre les époques qui m'a un peu géné.

Sinon, evidemment, les aventures qui attendent Marcello sont toujours hors normes (foudroyé, noyé..) et vont le changer du tout au tout. Accessoirement (car à la lecture du résumé on pourrait y voir un fait majeur du livre, alors qu'il s'agit plus de "guest stars") il croisera la route de Freud et de Hitler.

Sur la forme, un livre tout aussi jouissif que les autres. Un peu moins à mon gout personnel, l'action se passant au debut du XXème siécle, j'ai préféré les siècles passés des précédents romans.

Sur le fond: une déception sur ce que je pensais être la suite directe de "un loup est un loup" et "en avant comme avant" et qui est une suite, certe, mais avec un épisode manquant ("en avant comme avant" finit avec l'entrée de Charlemagne à l'école militaire, celui commence à sa mort, général d'empire).

Une lecture toutefois fort recomendable, où les fidèles de l'auteur croiseront comme toujours des membres de ses deux dynasties favorites: les Pibrac (bourreaux de père en fils) et les Tricotin bien sur.
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Petits fils de Charlemagne Tricotin, Marcello a un profil qui ferait rougir de honte son illustre lignée.

Paisible, sédentaire voire casanier, timide et mal affirmé, n'aimant rien tant que son élevage d'araignées, il courbe l'échine sous la férule d'une épouse empotée et bigote, et d'un beau-père vénal qui n'en veut qu'à sa fortune.

Au décès de son père, sommé d'exécuter les dernières volontés du disparu pour débloquer l'héritage, il se lance bien malgré lui dans un voyage initiatique qui va le transformer à jamais : l'heure de la vengeance a sonné !

Un gros trou d'air en milieu d'ouvrage, où une accumulation de rocambolesqueries un peu décousue est lourde à digérer.
Néanmoins, on pardonne (presque) tout à M. Folco dont la plume flamboyante, truculente et tonitruante reste unique en son genre.

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terminé hier soir...

superbe fresque allant de la fin des guerres napoléonienne à la mobilisation de 1914... une véritable cavalcade tout au long de se roman, pas de temps mort, rebondissement à chaque chapitre, si ce n'est plus.
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Voici ce que l'on appelle un style vivant.

A l'image de son image de couverture très bien choisie, ce livre propose une aventure complètement rocambolesque mais pas si absurde que ça, ou l'ironie grinçante de la plume se mélange à une relecture impertinente de l'Histoire.

Pour ceux qui comme moi ont découvert Michel Folco avec Même le mal se fait bien, il faudra se forcer à lire le prologue pour s'habituer à la folie douce qui imprègne ce pavé, mais l'on se surprend vite à ne plus le lâcher et à le lire vite, bien trop vite...
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Chronique de la lignée des Tricotins.
Voilà une histoire rocambolesque contée par Michel Folco avec son talent habituel.
C'est drôle, piquant, érudit.
Le plaisir de lire vous tient, du début à la fin.

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Chronique familiale dépeinte par Michel Folco que l'on retrouve toujours avec autant de plaisir
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Les vins Mariani ont existé. Angelo Mariani était Corse d' un beau petit village
Pero- Casevecchie. Vin apprécié par de grands auteurs dont Émile Zola.
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Voici comment l'auteur lui-même résume le livre qu'il a écrit : « C'est l'histoire d'un ancien camp romain devenu petit village dans une petite vallée du Piémont victime de l'isolement, des mariages consanguins, d'Alaric le Wisigoth, de la Peste noire, d'un maire mal embouché et d'un médecin atrabilaire. C'est une histoire de famille lardée de mauvaises volontés, truffée de mauvais sentiments, ponctuée de coups tordus, et durant laquelle le Mal triomphera triomphalement. C'est l'histoire d'un ulcère gastro-duodénal et d'une clause testamentaire qui contraindra Marcello Tricotin à un périple mouvementé dans le Royaume Austro-Hongrois du début du XXe siècle.
Le dernier tome de la série des Tricotin, une suite sans en être une. Un roman drôle, la plume de Michel Folco reste la même.
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