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sur 1818 notes
Après les lectures des «  Piliers de la terre » et la trilogie de «  La chute des géants » qui m'avait été offerte —- celle là —— je découvre avec retard cette oeuvre que l'on m'a prêtée .

Vu le nombre de critiques je ferai court : me voilà aux prises avec la formidable aisance de l'auteur , je dirai , habituelle, même si certains personnages sont décrits d'une façon un peu trop manichéenne, les bons et les méchants.......
Mais cela n'empêche en rien la vigueur et le souffle ....

Sinon, sur fond d'incroyables rebondissements , une documentation fouillée , c'est un roman historique ,sorte de thriller politico- financier ——la peinture vigoureuse des dessous de la société aristocratique anglaise de la fin du XIX ° siècle ,dévoilant , sans temps mort , le destin mêlé des Pilaster au sein de l'Angleterre victorienne , ( 1866 à 1892 )à partir d'un tragique accident et ses conséquences, mais en était - ce un ? :

Rivalités amoureuses , liaisons cachées, complots ignobles , amants maudits , mauvais coups , malfaisances , anges et démons, jeux de pouvoir, rumeurs , avidité ,cupidité , naïveté aussi——monde impitoyable des affaires : celui des riches dépravés faisant la pluie et le beau temps ...déchirements et luttes sans fin pour le contrôle d'une banque .——

Enlevé , haletant, passionnant, jamais pesant aidé par une fin à la hauteur .
Merci à Reine ...
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Angleterre victorienne. Des enfants du collège de Windfield jouent au bord d'une mare. Edward Pilaster lance les affaires de Peter Middleton dans la mare. Peter, en voulant les rechercher, se noie sous les yeux indifférents d'Edward. Quelques années plus tard, Augusta, mère d'Edward, se présente au poste de directrice de la banque Pilaster contre Samuel. Mais celui-ci a été témoin partiel du drame, quelques années plus tôt.
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Ken Follett sait bien camper ses personnages, trop bien même, dans la description d'un monde dualiste où les "gentils", ou plutôt les "fair-play" s'opposent aux méchants pour qui tous les coups sont permis, en particulier dès qu'il s'agit d'argent, dans le monde impitoyable de la finance.
Peut-on l'emporter face à Augusta Pilaster, une perverse narcissique, avant l'heure de la description psychologique de la maladie, lorsqu'elle convoite le poste suprême ?
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Quel secret inavouable lie les anciens camarades de promotion du prestigieux collège de Windfield ? C'est la question qui motive la fresque familiale imaginée par Ken Follett dans l'Angleterre victorienne. Et nous voilà plongés dans les turpitudes de la famille Pilaster, riches banquiers londoniens

Plongés, c'est le cas de le dire, puisque l'histoire débute en 1866 avec une baignade qui tourne mal : un élève de Windfield se noie et ses camarades, dont Edward Pilaster, narrent un regrettable accident. Mais en suivant les membres de ce petit groupe dans leur vie d'adultes, on découvre que la vérité est tout autre...

Comme à son habitude, l'auteur se sert d'un prétexte historique pour mettre en scène des caractères forts et manichéens, transposables dans toutes les époques.
Chez les méchants, le trio infernal est constitué du séduisant Micky Miranda, de la redoutable Mrs Augusta Pilaster et de son navrant fils Edward, aussi fourbe que paresseux. Ami d'Edward, accueilli comme un fils par la famille Pilaster, le brillant Micky est en réalité un pervers narcissique qui utilise son pouvoir de séduction pour soumettre son entourage, hommes et femmes, à ses caprices. Ce qui n'est pas pour déplaire à Augusta, décrite comme une sorte de "cougar" avant l'heure. Quant à Edward, il nourrit à l'égard de Micky une passion refoulée qui lui fait suivre aveuglément son modèle.
Chez les gentils, on trouve Hugh Pilaster, le cousin d'Edward issu de la branche pauvre de la famille, son richissime ami Solly Greenbourne et la fiancée de celui-ci, Maisie.

Entre bassesses, trahisons et débauche, Ken Follett malmène ses personnages dans les situations les plus invraisemblables. le roman est certes bien écrit et offre une description impitoyable du monde des affaires. Cependant, comme dans Un Monde sans fin, publié plus récemment, j'ai peu goûté cette surenchère dans le mal, faite d'humiliations et de violence gratuite. En revanche, j'ai bien ri devant la fin morale qui réserve au coupable un sort aussi grotesque que celui du vilain valet Edgar dans Les Aristochats – vous savez, quand il est bouclé dans une malle en partance pour Tombouctou !

D'ailleurs, j'y glisserais bien ce livre, car je ne compte pas le relire un jour.
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Roman lu deux fois à quelques années d'intervalle et toujours avec le même plaisir !

Ken Follett nous propose une plongée dans un Londres noir et débauché où les instincts les plus malsains ne se découvrent pas forcément là où on les attend le plus ! Dans les bas-fonds des quartiers populaires où prostituées, malfrats, ouvriers désoeuvrés et bourgeois en quête de plaisirs interdits ou d'hommes de main faciles à corrompre forment un peuple remuant et glauque, le crime et la misère font partie du quotidien, comme des évidences. Mais les salons mondains ne sont pas en reste, loin de là ! Sous les dorures et les soieries les âmes ne sont pas moins grises et perverties...

Dans cette atmosphère parfaitement rendue par la plume d'un auteur très familier du genre vont évoluer plusieurs personnages masculins, tous liés les uns aux autres par un lourd secret, trait d'union qui s'avère plus solide que n'importe quelle parenté ou amitié. Suivant en même temps les parcours de ces hommes, le lecteur va rapidement être en quête de la vérité, rendu impatient dans son attente du dénouement, petit bijou de cynisme.

La Marque de Windfield est un roman fort, mettant en scène de beaux antagonismes entre des personnages qui pour être manichéens comme très souvent chez cet auteur n'en paraissent pas moins attachants ou répugnants à un lecteur qui retient son souffle à plus d'une occasion.

Un pur divertissement, entre roman policier et roman de moeurs.
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J'aime bien lire un bon Ken Follett de temps en temps, ça ne fait pas de mal et, jusqu'à présent, je n'en ai pas lu de médiocre. Celui-ci ne déroge pas à la règle; on est bien dans sa lecture, confortablement plongé dans ce monde de la banque avec ses intrigues, ses bons comme ses méchants.
Au départ un fait divers, une noyade, celle d'un collégien, dans un étang. Certains des élèves témoins connaissent la vérité, d'autres ne savent que partiellement et de ce fait divers, des mensonges des uns et des cachotteries des autres, découlera l'histoire et l'intrigue du livre.
Grandeur et décadence d'une dynastie de la banque, les Pilaster (clins d'oeil au Piliers de la terre ?).
Certes les gentils sont franchement gentils et les méchants carrément méchants, n'est-ce pas, cependant ce qu'attend le lecteur ? Moi, si ! J'ai vibré tout au long de ces six cent et quelques pages, souhaitant mille maux aux intrigants et autant de succès aux courageux défenseurs de la gentillesse et de l'honneur.
Bref, un excellent moment de lecture aidé par un homme qui connait son sujet et dont l'écriture ne souffre pas de médiocrité. C'est bon et bien écrit. Que demander de plus ?

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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J'ai trouvé ce roman dans une boite à livre. Il est tout abîmé, les pages jaunies, gondolées par l'humidité, mais le plus important c'est ce qu'il contient, pas son apparence.
Même si cet ouvrage fait 626 pages on le lit rapidement, on est pris par l'histoire dès les premières pages.
Tout débute par un accident, un jeune homme meurt dans un lac. Puis le doute s'insinue dans chaque élève. Est-ce un meurtre ? Mais tout n'est pas aussi simple, puisqu'il se déroule dans une grande école renommée.
La richesse, le pouvoir, une famille de banquier… Puis tout s'enchaîne, la protection, le secret…. La vengeance.
Des événements surprenants, mais une fin évidente… C'est mon unique regret.

Ken Follett fait partie de ses écrivains que j'aimerais ne jamais m'arrêtais de lire… Mais je ne peux pas me concentrer sur un seul auteur… alors petit à petit… au cours des ans, je me plongerais dans un ou plusieurs de ses livres.


Bonne lecture !
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Prodigieuse science de l'intrigue au coeur de l'Angleterre victorienne.En 1866,plusieurs eleves du college de Winfield sont les témoins d'un accident au cours duquel un des leurs trouve la mort.Les secrets qui entourent cet episode vont marquer a jamais les destins d'Edward,riche heritier d'une grande banque,de Hugh,son cousin pauvre et reprouve,dev Mick Miranda,fils d'un richissime sud-americain.Autour d'eux des dizaines d'autres figures s'agitent dans cette societe ou les affaires de pouvoir et d'argent,de debauche et de famille,se melent inextricablement derriere une facade de respectabilite.
L'art d'ecrire et de faire plonger le lecteur au coeur d'une histoire est un art dont Ken Follet est un surdoue.
Cest toujours avec plaisir que de se lancer dans la lecture d'une nouvelle de ses oeuvres
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Manipulations, malversations, magouilles financières et politiques, complots
et même, meurtres !
Ken Follett nous offre une vaste fresque qui s'étend de 1866 à 1892 et dans laquelle il nous conte la vie d'une famille de banquiers.
À travers les Pilaster, leurs amis et leurs ennemis, l'auteur nous immerge dans l'Angleterre de l'époque victorienne : les règles de la "bonne" société, les conventions, la morale et les bonnes moeurs... mais aussi l'envers du décor... et c'est bien évidemment ce côté-là qui est le plus intéressant !
Transgressions, coups bas, frisson de l'interdit, conduites inavouables... tout n'est pas joli-joli dans le beau monde...

Avec talent, Ken Follett nous entraîne dans un récit mené tambour battant, sans aucun temps mort, rempli de surprises et de rebondissements.
La marque de Windfield est un roman haletant, l'un de ces ouvrages qu'on ne lâche qu'à la fin, avec regret.
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1866, un plan d'eau près du collège de Windfield, 5 adolescents de la bonne société prennent du bon temps. Fin de journée, l'un sera mort, un autre orphelin. Jusqu'en 1890, le destin des 4 survivants s'entremêleront, surtout pour le pire. Quatre destins marqués par les intrigues, l'argent, les femmes, le pouvoir, les banqueroutes, la haine, l'amour...

Ken Follet nous plonge dans la seconde moitié du 19e siècle, au coeur de la bourgeoisie anglaise, à l'époque où le secteur bancaire s'organise, où l'Amérique du Sud se cherche, où le commerce international prend ses marques, où l'argent et le rang social sont encore pour un temps un gage de confiance.

J'ai dévoré ce roman qui est étiqueté thriller mais que j'aurais plutôt classé comme roman social. L'auteur a pris soin de poser les bases du contexte bien que le lecteur soit projeté dans le vif du sujet dès les premières pages. Ne s'attardant pas en descriptions inutiles, Ken Follet parvient subtilement mais très efficacement à nous représenter l'époque dans laquelle l'intrigue se situe. Et très vite, on s'y voit dans cette Angleterre victorienne; les clubs pour hommes et leurs cigares, les lupanars et leurs dentelles défraîchies, les maisons de maître et leurs bibelots, les rues de Londres et leurs fiacres... impossible de ne pas les ressentir tant le style de l'auteur est immersif.

Le fait que le roman soit divisés en parties nous faisant faire des bonds en avant dans le temps est un mécanisme redoutable pour insuffler un rythme soutenu au récit et éviter ainsi les longueurs. Et quel plaisir de découvrir l'évolution des personnages sans devoir tout connaître dans le détail. Tout m'a semblé crédible dans ce roman et Ken Follet n'a pas cédé à la caricature pour créer ses personnages. Chacun a ses failles, aucun n'est totalement blanc ou totalement noir, tout est nuance et c'est la raison pour laquelle on rentre très vite en empathie avec certains d'entre eux. Même s'il est évident que ce sont les personnage de Hugh et de Maisie qui sont supposés retirer leur épingle du jeu, l'auteur a pris soin de croquer correctement chacun des protagonistes, même les secondaires, voire les figurants comme certains domestiques.

Bref, une première incursion pour moi dans l'univers de Ken Follet: une réussite. Je me réjouis d'avance de savoir que quatre autres de ses romans m'attendent sagement dans ma PAL.
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Si Follett peut être snobé par quelques intellectuels, il faut reconnaître qu'il est avant tout un formidable raconteur d'histoires, hyper doué pour créer des personnages, leur inventer des destins, et pour nous entraîner dans des sagas fourmillantes de rebondissements. Si le moyen-âge et ses bâtisseurs de cathédrales lui ont permis de connaître un succès planétaire, l'Angleterre victorienne lui sied bien également et même davantage.
Cette plongée dans le monde bancaire du 19eme siècle est réellement captivante et se révèle être une lecture très agréable. Dans ce gros pavé, nous trouvons amours, trahisons, meurtres, jalousies, malédictions, méchants et gentils, ingrédients nécessaires à un bon roman historique. L'été est souvent l'occasion, soit de lire ce genre de roman facile d'accès, soit de relire ( ce qui fut mon cas pour ce Follett) des livres que l'on avait appréciés mais quelque peu oubliés.
Seconde lecture donc pour ce roman et confirmation sans complexe de mon coup de coeur !
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