AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 1820 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Roman lu deux fois à quelques années d'intervalle et toujours avec le même plaisir !

Ken Follett nous propose une plongée dans un Londres noir et débauché où les instincts les plus malsains ne se découvrent pas forcément là où on les attend le plus ! Dans les bas-fonds des quartiers populaires où prostituées, malfrats, ouvriers désoeuvrés et bourgeois en quête de plaisirs interdits ou d'hommes de main faciles à corrompre forment un peuple remuant et glauque, le crime et la misère font partie du quotidien, comme des évidences. Mais les salons mondains ne sont pas en reste, loin de là ! Sous les dorures et les soieries les âmes ne sont pas moins grises et perverties...

Dans cette atmosphère parfaitement rendue par la plume d'un auteur très familier du genre vont évoluer plusieurs personnages masculins, tous liés les uns aux autres par un lourd secret, trait d'union qui s'avère plus solide que n'importe quelle parenté ou amitié. Suivant en même temps les parcours de ces hommes, le lecteur va rapidement être en quête de la vérité, rendu impatient dans son attente du dénouement, petit bijou de cynisme.

La Marque de Windfield est un roman fort, mettant en scène de beaux antagonismes entre des personnages qui pour être manichéens comme très souvent chez cet auteur n'en paraissent pas moins attachants ou répugnants à un lecteur qui retient son souffle à plus d'une occasion.

Un pur divertissement, entre roman policier et roman de moeurs.
Commenter  J’apprécie          510
Prodigieuse science de l'intrigue au coeur de l'Angleterre victorienne.En 1866,plusieurs eleves du college de Winfield sont les témoins d'un accident au cours duquel un des leurs trouve la mort.Les secrets qui entourent cet episode vont marquer a jamais les destins d'Edward,riche heritier d'une grande banque,de Hugh,son cousin pauvre et reprouve,dev Mick Miranda,fils d'un richissime sud-americain.Autour d'eux des dizaines d'autres figures s'agitent dans cette societe ou les affaires de pouvoir et d'argent,de debauche et de famille,se melent inextricablement derriere une facade de respectabilite.
L'art d'ecrire et de faire plonger le lecteur au coeur d'une histoire est un art dont Ken Follet est un surdoue.
Cest toujours avec plaisir que de se lancer dans la lecture d'une nouvelle de ses oeuvres
Commenter  J’apprécie          350
Manipulations, malversations, magouilles financières et politiques, complots
et même, meurtres !
Ken Follett nous offre une vaste fresque qui s'étend de 1866 à 1892 et dans laquelle il nous conte la vie d'une famille de banquiers.
À travers les Pilaster, leurs amis et leurs ennemis, l'auteur nous immerge dans l'Angleterre de l'époque victorienne : les règles de la "bonne" société, les conventions, la morale et les bonnes moeurs... mais aussi l'envers du décor... et c'est bien évidemment ce côté-là qui est le plus intéressant !
Transgressions, coups bas, frisson de l'interdit, conduites inavouables... tout n'est pas joli-joli dans le beau monde...

Avec talent, Ken Follett nous entraîne dans un récit mené tambour battant, sans aucun temps mort, rempli de surprises et de rebondissements.
La marque de Windfield est un roman haletant, l'un de ces ouvrages qu'on ne lâche qu'à la fin, avec regret.
Commenter  J’apprécie          343

1866, un plan d'eau près du collège de Windfield, 5 adolescents de la bonne société prennent du bon temps. Fin de journée, l'un sera mort, un autre orphelin. Jusqu'en 1890, le destin des 4 survivants s'entremêleront, surtout pour le pire. Quatre destins marqués par les intrigues, l'argent, les femmes, le pouvoir, les banqueroutes, la haine, l'amour...

Ken Follet nous plonge dans la seconde moitié du 19e siècle, au coeur de la bourgeoisie anglaise, à l'époque où le secteur bancaire s'organise, où l'Amérique du Sud se cherche, où le commerce international prend ses marques, où l'argent et le rang social sont encore pour un temps un gage de confiance.

J'ai dévoré ce roman qui est étiqueté thriller mais que j'aurais plutôt classé comme roman social. L'auteur a pris soin de poser les bases du contexte bien que le lecteur soit projeté dans le vif du sujet dès les premières pages. Ne s'attardant pas en descriptions inutiles, Ken Follet parvient subtilement mais très efficacement à nous représenter l'époque dans laquelle l'intrigue se situe. Et très vite, on s'y voit dans cette Angleterre victorienne; les clubs pour hommes et leurs cigares, les lupanars et leurs dentelles défraîchies, les maisons de maître et leurs bibelots, les rues de Londres et leurs fiacres... impossible de ne pas les ressentir tant le style de l'auteur est immersif.

Le fait que le roman soit divisés en parties nous faisant faire des bonds en avant dans le temps est un mécanisme redoutable pour insuffler un rythme soutenu au récit et éviter ainsi les longueurs. Et quel plaisir de découvrir l'évolution des personnages sans devoir tout connaître dans le détail. Tout m'a semblé crédible dans ce roman et Ken Follet n'a pas cédé à la caricature pour créer ses personnages. Chacun a ses failles, aucun n'est totalement blanc ou totalement noir, tout est nuance et c'est la raison pour laquelle on rentre très vite en empathie avec certains d'entre eux. Même s'il est évident que ce sont les personnage de Hugh et de Maisie qui sont supposés retirer leur épingle du jeu, l'auteur a pris soin de croquer correctement chacun des protagonistes, même les secondaires, voire les figurants comme certains domestiques.

Bref, une première incursion pour moi dans l'univers de Ken Follet: une réussite. Je me réjouis d'avance de savoir que quatre autres de ses romans m'attendent sagement dans ma PAL.
Commenter  J’apprécie          311
Si l'on note une lecture par le plaisir obtenu, alors Ce roman "La marque de Windfield" doit obtenir le maximum. Cette saga de l'époque victorienne s'étalant sur une trentaine d'années est écrite pour scotcher le lecteur désireux de toujours découvrir la suite de l'histoire. Sur un fond de meurtres, le Londres victorien des nobles, et surtout des familles de banquiers est décrit avec différents personnages très caricaturés. On peut regretter les répétitions et explications puériles des passages importants, mais vite oubliées par l'enchaînement de rebondissements à suspense. Pas de la grande littérature mais un grand livre pour distraire les amoureux de lecture.
Commenter  J’apprécie          290
Je suis toujours enchantée de mes lectures des romans de Ken Follett, et je n'ai pas été déçue de celle-ci.
Dans l'Angleterre victorienne (le récit se déroule en 1866 et 1892) on suit l'histoire de garçons marqués par la mort "accidentelle" (?) d'un de leurs camarades dans l'école huppée de Windfield. On voit les garçons grandir dans cette période en mutation : l'argent, les banques, prennent de plus en plus d'importance, la religion et l'antisémitisme latent, la condition féminine, le déclin de l'influence de la monarchie.
Bref un condensé historique avec des histoires de famille alambiquées, des personnages manipulateurs et retords, des drames et des amours contrariées.
Une excellente lecture.
Commenter  J’apprécie          228
Kent FOLLET à L'EPOQUE VICTORIENNE ...
Quel merveilleux conteur ! Kent Follet nous emmène à l'époque victorienne et fait vivre ces personnages de telle sorte, que l'on s'y croirait . J'avais beaucoup aimé les piliers de la terre, mais j'ai également apprécié celui-ci. J'ignorais tout de cette période victorienne et j'ai beaucoup appris tout en partageant le plaisir de découvrir un peu plus au fil des pages, ces surprenants personnages
Commenter  J’apprécie          200
Quand l'ambition démesurée dévore , elle expectore des monstres :
Augusta et Micky .
Et quand ces deux êtres nauséabonds s'associent , il ne peut en sortir que du pourri .

L'auteur excelle dans la description du sordide . Particulièrement , lorsqu'il détaille les passions de certains Londoniens pour les combats de chiens et de rats . Difficile à lire , d'ailleurs .
En fin psychologue , il brosse le portrait de la famille Pilaster et de sa sphère d'influence .

Après le drame survenu au collège de Windfield , les liens se resserrent entre Micky Miranda et Edward Pilaster .
Le premier est le fils d'un Sud-Américain milliardaire , assassin et dictateur dont la devise est : éliminer qui se met sur son chemin .
Micky est un séducteur et un tricheur . Beau gosse , il utilise ses charmes et son intelligence afin de succéder à son père , à n'importe quel prix .
Sa perversité et son emprise sur Edward , fils héritier d'une grande banque mais paresseux , quelconque et surtout influençable , vont l'aider à gravir les échelons du pouvoir .
Il fascine aussi Augusta Pilaster . Elle lui ressemble comme deux gouttes d'eau " sulfurée " .
Fielleuse , manipulatrice et égoïste , elle mène tout un chacun à la baguette , son fils Edward , son mari froid et mollasson et le reste de la famille .
Heureusement , elle se heurte à Hugh , le parent pauvre . Il est tout le contraire de son rejeton : sentimental , courageux , subtil .

Malgré tous leurs coups bas , ils vont tomber de haut !

Ce livre m'a fascinée par l'audace de certains à s'imaginer que tout leur appartient , tout leur est permis . Il m'en vient des haut-le coeur du comportement de ces parasites dont le leitmotiv est : pouvoir et argent sont mes appendices .
Heureusement , il n'y a pas de tour de cochon qui ne revienne .

Commenter  J’apprécie          183
Le titre du livre prend tout son sens à la fin.
L'auteur, Ken Follett, nous raconte une histoire belle mais effrayante à la fois.
Tout au long du livre, on se lasse pas des rebondissements de l'histoire de cette famille et de ses alentours.
Une ville : Londre. Les banques et les banquiers y détiennent le pouvoir. Ils règnent en maîtres sur toute la finance mais rien ne se passe plus comme prévue pour la banque Pilaster qui jusque sous la Présidence de Seth Pilaster et de son fils, associé, tout se passe bien. Edward, fils d'Augusta et de Joseph perdra à la perte par amour de la fortune familiale et des gens.
Mais Edward, enfant chéri d'Augusta, mère qui règne en femme matriarcale sur toute la famille va lui faire commettre bien des erreurs involontaires.
Emprunte de jalousie, d'honneur mal placé, elle fera le malheur de tous sauf de Hugh qui neveu de cette dernière et enfant déjà très intelligent, sans sortira.
Augusta fera son propre malheur, tuant "comme" Micky celui qui aurait pu devenir son amant.
Edward, au comportement de fils de riche souffrira et décédera dans les bras de sa mère de la syphilis, en exil dans le sud de la France.
Ce livre emprunt d'une histoire tellement vraie au niveau historique, le crash des banques et cette saga familiale nous tiens en haleine jusqu'au bout.
Lu en 5 jours. Avide de connaître la suite du roman, les 626 pages ne sont que du plaisir.
La Marque de Windfield sera le début de cette histoire malheureuse mais finira au même endroit dans un bonheur sans nom.
Commenter  J’apprécie          170

1866, collège de Winfield près de Londres. Un jeune élève se noie sous les yeux de plusieurs de ces camarades. Ces derniers témoigneront d'un tragique accident. Mais cette noyade est-elle vraiment accidentelle ? Les non-dits qui entourent cette tragédie vont lier à jamais les destins d'Edward, riche et sournois héritier d'une grande banque, Hugh, son cousin pauvre et désapprouvé, et Micky Miranda, séduisant et brillant fils d'un richissime Sud-Américain. Autour et à travers eux, Ken Follett nous plonge dans le Londres de l'ère victorienne en pleine évolution économique, politique et sociale où se côtoient des classes sociales que tout oppose, et où les prémices de la modernité technologique se confronte à des archaïsmes sociaux stricts. J'ai découvert Ken Follett avec ce roman. Moi qui n'aimais pas les romans historiques, ce fut une révélation ! J'ai lu dans la foulée tous les tomes des « piliers de la terre » et suis devenue une inconditionnelle de Ken Follett.
Commenter  J’apprécie          150




Lecteurs (4331) Voir plus



Quiz Voir plus

Le pays de la liberté

Dand l'église du village qui prend position contre Sir George Jamisson?

Jimmy Lee
Mack Mc Ash
Harry Ratchett
Dermot Riley

9 questions
42 lecteurs ont répondu
Thème : Le Pays de la liberté de Ken FollettCréer un quiz sur ce livre

{* *}