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4,33

sur 3274 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ken Follett tient la longueur !
Son écriture reste efficace, c'est un conteur boulimique ! Et l'effroyable réalité des soubresauts politiques de notre planète donne de la matière à la fiction dans un livre-saga multiforme.

Peu de choses à retirer de son deuxième opus concernant les années noires du milieu du 20ème siècle. le livre se lit agréablement, sans ennui en dépit de ses 1000 pages de l'édition poche. Il ne faut pas chercher plus que le plaisir d'un bon « page-turner ».

Les grands événements sont tous là : fascisme, nazisme, communisme, et guerre mondiale avec une mise en perspective claire des enjeux internationaux. Mieux qu'un cours d'histoire contemporaine pour en retenir la chronologie ! On apprend beaucoup de choses sur l'ONU, le développement du nucléaire, le plan Marshall, les origines de la Guerre froide…

Les personnages de fiction donnent la note humaniste et romanesque, parfois un peu trop. On peut regretter une certaine simplicité dans les situations individuelles, des rapports humains souvent prévisibles, des dialogues un brin mièvre, des événements incongrus pour forcer le trait ( la balade familiale en canot à Pearl Harbor : presque cocasse !).
Il manque vraiment de subtilité dans la partie fictionnelle. Mais la documentation rattrape l'aspect « cliché » de l'ouvrage.

Donc ! Cela reste un très bon roman de fiction historique sans bouder son plaisir.
En Avant pour le troisième tome..
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Quand vous lisez un conte de fée ou que vous regardez le 24e film de James Bond, vous savez à quoi vous attendre et, vous n'êtes pas surpris de le trouver. C'est la même chose avec le deuxième tome du siècle. Vous savez que les rejetons des familles du premier tome se trouveront mêlés aux principaux événements de la 2ème guerre mondiale et feront même partie de l'élite qui modifiera le cours de l'histoire. Vous savez aussi qu'il y aura une série d'intrigues et de romances dont certaines n'auront absolument aucun lien avec le tissu historique.

Ce procédé en fait un roman agréable à lire. de plus, il nous permet non seulement de voir les événements de cette deuxième guerre mondiale mais aussi de les sentir avec nos tripes. C'est une chose de lire que les soldats russes se sont comportés comme des barbares en envahissant l'Allemagne, c'en est une autre lorsque les personnages que vous avez suivis depuis le début du siècle subissent ces mêmes atrocités.

Ce roman ne nous raconte pas l'histoire de la 2ème guerre mondiale mais une histoire de cette guerre. L'auteur a lourdement insisté sur le bolchevisme et le nazisme aussi démoniaque l'un que l'autre mais pratiquement porté aux nues les travaillistes anglais. MichèleP a d'ailleurs fait une excellente critique de ces choix historiques et des oublis.

Par contre, j'ai bien apprécié qu'il fasse ressortir autant les atrocités des Anglais, des Américains et des Russes que celles des Allemands. Un seul exemple, les bombardements pour tuer le maximum de civils autant d'un côté que de l'autre mais seuls les Allemands ont été jugés pour crime de guerre.

Bien entendu, nous avons eu droit à toutes les intrigues et les romances qui retiennent autant notre attention que les événements eux mêmes. Je dirais même qu'une partie de ces intrigues ne s'intègrent même pas à l'ensemble des événements.

Pour terminer, une critique de taille. Suffisante pour que je décote ce roman de 4 à 3. Dans un roman de 1000 pages, soit à peu près 40 000 lignes, Ken Follet n'a consacré que 3 lignes au massacres de millions de Juifs par les Nazis.
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Deuxième tome de la trilogie le Siècle et encore un gros pavé.
J'ai été moins enthousiasmée que par la première partie, le début patine un peu sur 200 pages avec les émois amoureux et les flirts des enfants des personnages dont nous avons fait connaissance précédemment, j'ai trouvé cela long et sans grand intérêt.
Ensuite nous assistons à la montée du nazisme, en particulier en Angleterre ce que je ne savais pas.
Nous suivons toujours l'histoire de familles américaines, anglaises et russes, confrontées cette fois à la seconde guerre mondiale.
La recette est toujours la même mais fonctionne aussi bien, petites histoires au centre de la Grande, cela permet de rentrer dans certains détails historiques sans que l'on ait l'impression d'être dans un documentaire.
Bien sûr, les ficelles sont parfois un peu grosses et les intrigues cousues de fil blanc, mais la patte de Ken Follett fait avaler facilement toutes les couleuvres , c'est tout son art d'écrivain, sa plume magique !
La vie des allemands, surtout ceux qui se sont opposés d'emblée à Hitler est particulièrement bien décrite et intéressante.
L'extermination des juifs est par contre peu narrée dans ce livre, mais les ouvrages relatant ces tragiques événements ne manquent pas, par contre Ken Follett nous raconte le programme d'extermination des malades mentaux, des handicapés et des incurables, Aktion t4 beaucoup moins connu.
Mon grand regret : l'absence totale, comme dans le premier volume de personnages français alors que beaucoup de scènes se passent en France , l'absence d'évocation des hommes politiques français, De Gaulle par exemple n'est jamais mentionné, même à Londres ; les résistants sont de toutes les nationalités sauf française, je ne ferai pas preuve de chauvinisme mais j'ai trouvé cela un peu choquant.
Bon, je n'en veux cependant pas à Ken Follett, un écrivain hors du commun qui me fait passer des moments intenses .

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"On prend les mêmes et on recommence", voilà ce que j'ai pensé pendant toute la lecture de ce livre. Ken Follett a une équipe qui gagne et on ne peut pas lui reprocher de ne pas en changer, vu les succès commerciaux de ses romans.

La recette est exactement la même que pour "La Chute des Géants" et du coup ma critique va être sensiblement pareille.

C'est toujours autant un tour de force puisque l'auteur arrive à nous tenir en haleine sur presque deux décennies d'Histoire mondiale, racontées dans un très très très long roman. J'aime beaucoup sa façon d'amener l'Historique par les histoires particulières romancées, le mélange est très bien dosé. Les personnages réels (Hitler et Churchill par exemple) sont présents, sans être au centre de tout, du coup ça donne une vraisemblance très forte aux histoires individuelles.

J'ai trouvé l'histoire un poil moins mièvre que dans le premier tome, tout simplement car Folett ne ménage pas ses personnages et qu'il y a (un peu) moins de scènes de sexe que je trouve généralement assez ridicules car trop longues, inutiles et à l'eau de rose (à la mode des romans Arlequins).

Par contre, j'ai trouvé les personnages toujours aussi caricaturaux et manichéens et en plus, ce sont quasiment les mêmes que dans le premier tome : l'aristocrate de droite imbu de sa personne, égoïste, que la petite oie blanche aime en premier avant de se rendre compte de son erreur. le syndicaliste anglais, confronté à la guerre alors qu'il a tout mieux compris mieux que tout le monde avant tout le monde. le russe (ou d'origine russe) cynique et prêt à tout pour réussir,... Tout ça est vraiment du remâché du tome 1, c'est juste la génération suivante.

Je ne sais donc pas si je vais lire le troisième mais si je le fais, je vais laisser quelque temps entre les deux pour avoir moins ce sentiment. Il y a un côté "production commerciale formatée" dans cette série qui m'embête, même si , encore une fois, je ne nie pas que l'ensemble est un très beau tour de force.



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Encore plus palpitant que le tome 1, Ken Follet maîtrise son art: celui des sagas historiques, qui nous fait réviser nos cours d'histoire (contemporaine en l'occurrence) à travers le destin de héros américains, anglais, allemands et russes, et sait nous maintenir en haleine jusqu'au bout des mille (1 000 !!!!) pages de chaque tome. le tome 2 couvre environ un peu plus de dix ans, de la montée des périls des années trente jusqu'à la fin de la deuxième guerre et les débuts de la guerre froide. Pas de la grande littérature, mais sans surprise, palpitant et efficace.
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Un peu fatigué de constater que tous les personnages se connaissent, se croisent, et re croisent, reprennent plus ou moins le flambeau de leurs parents et grands parents...un peu trop évident à mon goût.
La veine s'affaiblit pour moi, je m'arrêterai à ce second tome.
Le style est sympa, je ne dis pas le contraire, mais il y a trop de scénarios prévisibles.
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Quinze années ont passées entre « La chute des Géants » et « L'Hiver du Monde », les protagonistes soviétiques, britanniques et américains ont vieilli, mais leur progéniture leur a succédé dans l'intrigue. le nombre de protagonistes s'élargit avec l'apparition des conjoints, des flirts, et des descendances, trop peut-être cette fois. Autant Ken Follet jonglait habillement dans son premier tome du cycle entre les quatre dynasties principales, autant il fait preuve de difficultés en s'immisçant dans la vie d'une quinzaine de protagonistes dont les destins sont contés inéquitablement avec force déséquilibre. Certaines intrigues sont menées tambour battant, quand d'autres personnages sont laissés pour compte sur des centaines de pages. Ajoutez à cela un contexte historique et géopolitique autrement plus touffu que la première guerre mondiale, vous mesurerez la hauteur de la marche contre laquelle l'auteur bute. Quête difficile en effet que de narrer les amourettes d'une dizaine de personnages dont la scène s'inscrit au coeur d'une guerre aux multiple problématiques et aux innombrables théâtres. Arbitrer, il faut, en conséquence…et c'est bien là que le bât blesse puisque Monsieur Follet prendra le parti de décrire longuement la vie à Berlin pendant le putsch, la vie à Londres pendant le Blitz, et la vie outre-Atlantique pendant le prohibition. Intéressant, certes, mais somme toute de secondaires scènes de la seconde guerre mondiale. « La chute des Géants » avait l'indéniable qualité que de conter fidèlement la Grande guerre en donnant toute la mesure du conflit, où qu'il soit, mais « L'Hiver du Monde » peine à réitérer le même exploit en arbitrant mal les grands moments de la décennie 35-45. Sans dresser d'inventaire à la Prévert, ni faire preuve de patriotisme excessif, le fascisme de Mussolini est passé sous silence, au même titre que la France Résistante, et quid de la Shoah ou de la drôle de guerre, mais les détails sont de mises sur le plan Marshall ou Pearl Harbor, curieux arbitrages donc, sans compter que les flirts éprouvants et inutiles paraissent bien désuets (ridicules ?)devant l'immensité et l'importance du cadre du conflit. Nous y sommes, le célèbre et sempiternelle défaut de Ken Follet, vouloir plaire (vendre ?) à tout le monde, de la ménagère à l'ado, en passant par l'historien, le libraire et l'ouvrier. Cette caractéristique se retrouve encore dans le style de l'auteur, d'une fluidité parfaite, d'un ton objectif, d'une plastique transparente, propre à plaire au plus grand nombre. le pire, dans tout ça, c'est de prendre encore plaisir à le lire….et pourtant, ça marche !
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C'est avec un grand plaisir, que j'ai retrouvé les personnages du tome 1 de la saga le siècle. Bon je m'en doutais, l'épaisseur de second tome n'a rien à envier au premier. Nous découvrons de nouveaux personnages, les familles s'agrandissent et nous continuons notre voyage dans le temps à travers la seconde guerre mondiale et le début de la guerre froide.
Là encore Ken Follet s'emballe quelques fois sur trop de détails historiques (secrets de fabrication de la bombe atomique) mais d'une manière générale nous traversons les années au côtés de nos personnages préférés à grande vitesse.
J'ai beaucoup aimer la famille van Ulrich qui se retrouve au coeur du conflit à Berlin même si je reproche un peu que le bombardement de Berlin ait été un peu décrit trop vite,j'aurai souhaité des conséquences plus romanesques (c'est mon côté fleur bleue).
Comme dans le premier tome, les familles se croisent, se déchirent, évoluent, grandissent et c'est un vrai régal.
Lien : http://exulire.blogspot.fr
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C'est avec envie que j'ai commencé le tome deux de « Le siècle ». Une fois encore le travail de recherche historique de Ken Follett est enrichissant et passionnant.
Cette fois nous plongeons dans la période de la deuxième guerre mondiale (1933/1949) à travers la vie des personnages que nous avions quitté à la fin de la première guerre et qui commencent à se reconstruire.
L'hiver du monde aborde plus les relations internationales pendant cette période trouble et fait la part belle aux espions et hommes politiques américains, anglais et russes.
La vie des populations au coeur de la tourmente est le fil conducteur du roman. Quelque soit sa nationalité, chacun a sa part de misères, morts, tortures, viols, juste parce que certains dirigeants ont des idées mégalos.
Certains êtres humains ont des capacités à se relever et l'amour soignent de nombreuses plaies. Aussi vivement le tome trois pour voir comment ces héros ordinaires vont aborder la fin du XX ème siècle.
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J'ai trouvé ce second tome un ton en-dessous du premier, pour plusieurs raisons.
Première difficulté : cette période (1930 à 1950) m'intéresse moins que celle autour de la Grande Guerre. J'étais donc probablement plus exigeant envers le livre, dans l'espoir qu'il attise mon intérêt ou m'apprenne des choses nouvelles qui relance ma curiosité pour ces années.
Deuxième difficulté : la situation politique et sociale dans le monde est nettement plus complexe que vingt ans plus tôt, et donc il est encore moins aisé d'en dresser un tableau à la fois juste, complet et objectif en "seulement" neuf cent pages.
Troisième difficulté : j'ai trouvé le style de Follett beaucoup plus laborieux dans ce tome, surtout au début. Les personnages m'ont semblé moins approfondis, l'enchaînement des scènes moins fluide, les descriptions moins travaillées (voire parfois bâclées). La forme générale m'a donc un peu déçu.
Quatrième difficulté : le nazisme. Ce que j'avais beaucoup apprécié dans le tome 1, c'était la relative impartialité dont avait su faire preuve l'auteur. Il n'y avait ni Bien ni Mal, ni Gentils ni Méchants, tout le monde était un peu l'un et l'autre, quel que soit le pays et le bord politique (même si on sentait évidemment les partis pris de l'auteur, ça restait léger). Mais comment faire preuve de la même impartialité face aux crimes des nazis ? à l'holocauste ? J'avais espéré que Follett y parvienne, d'une certaine manière, pour éviter de sombrer dans l'excès de "les nazis sont les méchants absolus, il n'y a que du Mal en eux" et pour esquisser les causes qui ont pu conduire des humains à soutenir cette idéologie (sans pour autant justifier ni accepter leurs crimes). Mais le roman débute alors que le nazisme et sa violence sont déjà installés, et je me demande toujours comment autant d'humains ont pu verser là-dedans...
Cinquième difficulté : le fond. Je l'ai trouvé beaucoup moins travaillé que dans le tome précédent. Certains événements clés sont livrés en une maigre ligne comme s'il s'agissait de faits divers. D'autres sont oubliés. Aucune (ou peu) d'explications sont données sur les objectifs et les implications politiques de décisions capitales (alors que c'était souvent très judicieusement fait dans le 1, et j'avais adoré, j'avais appris énormément de choses sur le dessous des cartes). L'aspect social (comment vivent et pensent les gens de l'époque) se limite aux socialistes anglais et à la très haute aristocratie est-américaine. Et à côté de cette légèreté, il y a des longueurs interminables sur des scènes de romances, en particulier dans tout le premier quart, qui n'apportent absolument rien ni à L Histoire, ni à l'intrigue, ni au contexte social. J'ai trouvé ce premier quart désespérément long, et la suite tristement expédiée.
Je ressors donc de cette longue lecture avec un sentiment mitigé. Oui, ça reste bien fait, bien documenté, très riche et enrichissant. Mais ça reste décevant par rapport à ce qu'avait démontré Follett avant. J'attends donc avec appréhension de me lancer dans le troisième et dernier tome, parce que je crains que toutes les difficultés que j'ai rencontrées dans celui-ci n'y soient amplifiées (période plus complexe, beaucoup d'événements dans beaucoup de zones, période qui m'intéresse un peu moins, et risque que la troisième génération de personnages soit encore plus capillotractée que la seconde)
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