Le crépuscule et l'aube

Ce roman nous plonge au début de la Saga Kingsbridge (pour rappel : T1, Les Piliers de la Terre, T2, Un monde sans fin et T3, Une colonne de feu)

Trois personnages principaux vont rythmer la lecture :
-> Edgar, le jeune constructeur de bateaux qui sait tout faire. C'est une grande force pour sa famille. Il est intelligent et tellement fidèle, en amour comme en amitié.
-> Ragna, qui vient de Normandie. Fille de Noble, elle décide de lier son destin à l'Angleterre mais tout ne se passe pas comme elle l'avait imaginé… Sa force de caractère va l'aider à surmonter bien des obstacles.
-> Et enfin Aldred, le moine idéaliste qui souhaite plus que tout transmettre son savoir.

Ces trois protagonistes, de trois classes sociales bien différentes, vont devoir se battre contre les ennemis extérieurs, comme le Vikings qui arrivaient et dévastaient tout sur leur passage mais aussi contre des ennemis plus sournois et vicieux, qui n'ont aucun scrupule pour obtenir ce qu'ils veulent.

Je me suis retrouvée au milieu de la série Viking mais avec d'autres personnages et c'était tellement addictif que j'en ai oublié le découpage de la Lecture Commune.
Tout y est réuni : de l'histoire, de l'amour, des trahisons… C'était un pur plaisir que de retourner dans cette histoire chaque soir !

« Le Crépuscule et l'Aube », est l'un des derniers chef d'oeuvre de Ken Follet. Dans ce préquel de la célèbre saga des Piliers de la Terre, l'auteur nous transporte dans l'Angleterre du Xe siècle et nous fait vivre les origines d'une société en plein bouleversement qui a conduit à la construction de la fameuse cathédrale de Kingsbridge.

Comme à son habitude, l'auteur entremêle des destins à travers des personnages attachants et des temporalités digne des grandes épopées homériennes. Ici, c'est celui d'Edgar, jeune constructeur de bateaux, de Ragna, noble normande qui aspire à une vie politique aux côtés d'un époux aimant et Aldred, un moine empreint de bonté et fer de lance de la justice religieuse, qui sont au coeur de ce récit riche et tortueux. Au gré des invasions vikings, des complots politiques et des jeux de pouvoir, le récit malmène ses protagonistes et hypnotise le lecteur de la première à la dernière page.

Ken Follet explore également les dynamiques sociales du Moyen Age, mettant en évidence les abus de pouvoir, les conditions de vie difficile des paysans mais également des thématiques telles que la corruption, l'amour ou l'obscurantisme.

Outre le talent de l'auteur pour décrire des personnages complexes, on remarquera encore et toujours une écriture fluide au service du roman qui permet de le rendre accessible à tous. Sa capacité à dépeindre les émotions et les dilemmes moraux de ses personnages crée une connexion profonde avec le lecteur. On ressent leur passion, leur peur, leur espoir, et cela nous transporte au plus près de l'action.

"Le Crépuscule et l'Aube" est bien plus qu'un simple roman historique. C'est une exploration de la nature humaine, de ses faiblesses et de ses aspirations, dans un contexte qui peut aisément nous faire écho. Ken Follett nous rappelle que les fondations de notre société moderne ont été posées dans des périodes de turbulence et de changement, et que les héros peuvent émerger des situations les plus sombres.

Finalement, sans grande surprise Follett nous prouve une nouvelle fois qu'il maîtrise l'art de mêler habilement histoire et fiction, offrant ainsi une fresque captivante et immersive. Encore une oeuvre que j'ai dévoré avidement.
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L'écriture de Ken Follett est toujours aussi agréable et fluide.
C'est très bien documenté, très instructif, on apprend des choses notamment sur la vie des petits gens en 997.
Mais, je trouve qu'il y a beaucoup de similitude avec Les piliers de la terre, notamment dans la construction de l'histoire.
Et puis, il y a quand même quelques longueurs qui auraient pu être évitées.
Mais, ça reste du Ken Follett, quel talent!

Voilà un roman historique que j'ose qualifier de parfait ! Je n'ai rien à y redire , rien à ajouter , rien à critiquer. Quel romancier hors pair cet auteur Ken Follet. Ce livre devrait être un modèle de genre pour tout auteur s'aventurant dans l'entreprise d'un roman historique.

Le récit s'entame en 997 , la fin du haut Moyen Age, lorsque les cotes anglaises étaient soumises aux attaques incessantes des vikings et que nous étions aux balbutiements encore bien brouillons d'un semblant Etat de droit.

Le Crépuscule et l'Aube est très aisé à lire car l'histoire est relativement linéaire et les pages se dévorent. Trois destins se croiseront dont le jeune Edgar , constructeur de bateau et Ragna, une noble normande qui va faire sa vie dans l'Angleterre de l'an 1000. Impossible à quitter le récit tant il est passionnant, tant nous adorons ou exécrons les différents personnages, tant nous découvrons avec un intérêt puissant la manière bien concrète de vivre et de survivre il y a 10 siècles. On s'y croirait.

J'ai pu souvent le noter, mais nos contemporains qui se plaignent de notre 21 ième siècle devraient se replonger dans ces parcours d’histoire. Que le monde était dangereux et difficile dans ces temps d'alors ! Je recommande chaudement cette passionante lecture.

Je suis une grande fan de Ken Follet et dévore toujours avec grand plaisir ses « gros pavés ».

Celui-ci en est un particulièrement « saignant » car il se déroule de 997 à l'an 1006 en Angleterre. C'est la fin du haut Moyen Age, appelé aussi l'Age des Ténèbres.

Ken Follet nous raconte avec brio l'histoire d'un hameau, devenu des années plus tard Kingsbridge, lieu où se situe le roman « Les piliers de la terre ».

Le roman tourne autour de trois personnages principaux : Ragna, jeune noble normande venue épouser par amour l'anglais Wilwulf ; Edgar, constructeur de bateaux ayant dû fuir son village détruit par un raid viking ; et enfin le moine Aldred qui rêve de transformer son abbaye en un centre d'érudition.

Leurs destins vont se croiser, s'entremêler tout au long de l'histoire où nous découvrons la vie en Angleterre à cette époque. Une vie où la violence est quotidienne entre les raids des Vikings, les guerres avec le Pays de Galles, les querelles intestines entre nobles qui n'ont pour seul but qu'agrandir leur pouvoir et leur corruption, sans parler du comportement du clergé.

J'ai découvert qu'il était alors courant de garder en tant qu'esclaves les hommes et femmes faits prisonniers.

Comme toujours, j'ai été conquise par le talent de raconteur d'histoires dans l'Histoire de Ken Follet.

Avec cette nouvelle histoire on se retrouve à nouveau à Kingbridge mais cette fois au moyen-âge. Dans ce roman Ken follet revient sur la création et le début de l'essor de cette petite ville britannique.
L'esprit du bâtisseur de cathédrale , à l'origine du 1er roman de cette série qu'est Les Piliers de la terre, se retrouve un peu à travers l'un de ses personnages principaux dont le métier est charpentier.
J'apprécie beaucoup cet auteur car dans la plupart de ses livres comme celui-ci, que j'ai quasiment tous lu, tout un cadre historique est raconté. Ici, la rudesse d'une époque est retranscrite avec les conquêtes barbares où pillages et violences sont de mises.
Et comme à son habitude, le récit se déroule à travers les destins de plusieurs personnages qui ne semblent pas avoir de lien au départ mais au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire ces destins se rencontrent et s'entremêlent.
On ne lâche plus le roman avant de l'avoir fini. Il fait partie je trouve des bons romans de Ken Follett. A lire donc !

 Une fois n'est pas coutume, je commencerai par les 2 petits bémols qui n'ont pas du tout entaché mon appréciation, ni ma notation, tellement j'ai adoré ce roman : que la partie "exil" d'Edgar en France n'ai pas été un peu plus développée par Ken Follett et que les personnages frisent parfois un peu la caricature (les méchants sont vraiment très méchants et les gentils très gentils, si je peux me permettre d'être moi aussi un peu caricatural).

Cependant (et c'est un énorme Cependant qui balaie, à mes yeux, les 2 bémols cités), tout le reste est parfait, magistral : l'histoire est magnifique, l'intrigue est riche et passionnante, il n'y a aucun temps mort (ce qui est particulièrement remarquable pour un pavé de 850 pages) et surtout, j'ai adoré les personnages admirablement bien dépeints.
Ils sont (en fonction qu'ils soient méchants ou gentils, ça va de soit) perfides, cruels, machiavéliques ou altruistes, résilients, généreux et je les ai aimé (ou détesté) tout au long de ma lecture. D'ailleurs, les émotions provoquées par les aventures et mésaventures des personnages auraient-elles été si fortes si les personnages avaient été moins extrêmes, moins caricaturaux ? (Pour ma part, je ne le pense pas).

Alors, au jeu des comparaisons, qu'on est amené inévitablement à faire, avec Les piliers de la Terre, Un jour sans fin et Une colonne de feu (que j'avais déjà adoré et auxquels j'avais attribué 9), j'ai encore plus aimé le Crépuscule et L'Aube que je trouve quasi parfait, d'où ce 10.

Pourquoi est-ce que je ne lis pas Ken Follett plus souvent ?

C'est la première question que je me pose en refermant ces 1000 pages d'un récit historique parfaitement maîtrisé.

Au début du roman, on pourrait croire que le cadre spatio-temporel prime sur l'intrigue. Priorité est faite sur la méthode de construction des navires et des ponts, sur les enjeux des moeurs sociales ou la description des vêtements portés. Et on adore ces détails croustillants qui nous immergent tant au XIème que l'on s'étonne d'entendre un bruit de moteur au loin lorsque l'on sort le nez du livre.

Mais une fois que nous sommes devenus un.e habitant.e de Dreng's Ferry, Ken Follett nous fait vivre des émotions intemporelles à ne plus nous faire détacher de l'intrigue.

Oh que oui j'ai eu le coeur brisé pour les amours impossibles d' Edgar, les larmes aux yeux pour le sort de Bold, des tremblements de colère contre Wynstan mais un sourire de joie au dénouement ! le destin des personnages nous tient tant en haleine qu'on en oublie parfois d'aller se coucher de bonne heure.

Certains reprochent des personnages trop manichéens. C'est vrai en partie. S'affrontent par un jeu de tactique et de violence des êtres profondément bons et d'autres d'une cruauté froide. Néanmoins, j'ai trouvé quelques zones grises chez des personnages comme Wilfwulf et Ragna qui permettent d'apporter un peu de nuance.

Ken Follett est un ainsi un auteur complet , capable de nous porter en d'autres temps , en d'autres lieux , tout en nous faisant haleter face à une intrigue aux multiples rebondissements.

Je fonce relire Les Piliers de la Terre !

Les romans de Ken Follett ont cette capacité de me faire tourner les pages et de me faire plonger dans l'histoire sans que je vois le temps autour passé. Celui-ci n'échappe pas à la règle, bien que j'ai eu beaucoup plus de difficulté à rentrer dans l'histoire au départ. L'époque qui me passionnait moins, l'attente d'en apprendre sur les moeurs des Vikings ( et finalement,non) et les personnages principaux auxquels au départ j'ai eu un peu de mal à m'attacher. Mais au bout d'une centaine de pages, j'ai apprécié de découvrir l'expansion des villes en Angleterre, le mode de vie de l'époque, les différentes classes sociales etc tout en ayant beaucoup plus d'empathie pour les personnages de Ragna, Edgar et Aldred.
Je recommande cette lecture, qui bien que longue, vaut la peine.

interessante période du haut moyen âge
avec Ken Follet on voyage à travers l'histoire.
J'ai un regret: qu'il ne fournisse pas de références bibliographiques qui permettaient de faire confiance à ses descriptions. certes, l'auteur s'entoure apparemment d'historiens mais l'absence de références manquent.