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3,41

sur 79 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un pastiche holmésien vaguement ésotérique et résolument alsacien... qu'est-ce donc que cela ? Mais c'est élémentaire, mon cher Watson, c'est Sherlock Holmes et le mystère du Haut-Koenigsbourg, ou la quête par notre célèbre enquêteur anglais d'un objet mystérieux et puissant datant de la croisade de Barberousse, au château du Haut-Koenigsbourg et dans ses environs...

Si je ne suis pas suffisamment experte en canon holmésien pour juger la qualité du pastiche, le livre m'a sans conteste bien plu : je l'ai trouvé intéressant, amusant et instructif. Strasbourgeoise 'pure souche', j'ai apprécié comme autant de clins d'oeil les noms, les lieux, les expressions et les plats typiques de chez moi. Plus important, j'ai aimé les rappels sur l'histoire de l'Alsace, ballotée entre les puissances française et allemande depuis des siècles, et appris au passage des choses sur la reconstruction du Haut-Koenigsbourg, sur son petit voisin l'Oedenbourg, et même sur Le Mont Sainte-Odile et Sélestat...

Le cadre ne fait pas tout, et l'enquête elle-même a bien contribué à mon plaisir de lecture : entre les déductions sagaces de Sherlock Holmes, la bonté parfois naïve du Docteur Watson, les rencontres avec des personnalités étonnantes, et surtout cet objet très mystérieux et un peu mystique, la lecture est rapide et agréable.

Livre lu pour le Challenge 'Vivent nos régions' : http://loiseaulyre.canalblog.com/archives/2013/07/08/27593518.html
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Une enquête dont les éléments de source s'étalent du XIIeme au début du XXeme siècle, qui verra sa résolution grâce à Sherlock Holmes et son toujours valeureux ami le Dr Watson même si les deux compères ont quelques années de plus qu'au temps de leur splendeur.
Une histoire qui pourrait mettre en danger plusieurs pays de l'alliance mais qui une fois encore et avec beaucoup de finesse et de logique trouvera une issue favorable.
Une leçon d'histoire mettant en avant la région Alsace.
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Il est de notoriété publique que lorsque Conan Doyle tua le personnage de Sherlock Holmes, il reçut une telle quantité de lettres de protestation de la part de ses fans qu'il fut contraint de le ressusciter. Les fans furent de nouveau désolés lorsque Conan Doyle mourut. Mais là, impossible de ressusciter l'auteur ! Alors bien en pris à des amoureux du personnage maniant habilement la plume (enfin, ce n'est pas toujours le cas !) de rendre hommage au maître Doyle en proposant leurs propres aventures de Sherlock Holmes.

Ce roman commence par un retour à l'an 1190 (ça ne nous rajeunit pas…), où l'on assiste (en direct) à la mort du terrible empereur Barberousse. Puis, nous faisons des bonds à travers les siècles (1462, 1633, 1871, 1899) pour parvenir en l'an 1909 durant lequel se déroule les faits (rapportés par le bon vieux Dr Watson bien des années plus tard, cela va de soi). Sherlock Holmes est sollicité par son frère Mycroft pour découvrir un trésor ancien caché dans un château alsacien – le Haut_Koenigsbourg - plusieurs fois détruit et reconstruit récemment par l'empereur germanique Guillaume II.

Holmes étant à la retraite et le trésor ayant une valeur politique ou diplomatique, il doit prétendre s'être pris de passion pour les vieilles pierres et vouloir écrire une monographie sur les vieux châteaux. Naturellement, Watson est de la partie et les voilà embarqués sur les vallons alsaciens (allemands, à l'époque) à la recherche d'un objet inconnu et peut-être disparu depuis des siècles…

C'est la première fois que je lis un pastiche, il m'est donc difficile de juger de la perfection des répliques ou de la crédibilité du ton. En effet, sachant qu'il ne s'agit pas d'un “vrai” Sherlock Holmes, j'ai eu tendance à trouver au début que les dialogues étaient un peu caricaturaux (dans le genre “veut trop bien faire”). Cependant, ce sentiment s'est rapidement dissipé une fois que je me suis laissée happée par le tourbillon de l'histoire, et de l'Histoire… Sur ce point, même si certains passages m'ont un peu ennuyée au début (lorsque l'on ne sait pas où l'auteur nous emmène), je reconnais que l'intrigue tient tout à fait la route (des vins ! ), et que l'apparition d'une certaine femme scientifique rappelle d'autres “authentiques” aventures du détective. Cet hommage ne manque d'ailleurs pas de références aux aventures originales. L'auteur joue brillamment de l'humour anglais et respecte les codes de Sir Arthur Conan Doyle et je ne regrette donc pas du tout d'avoir tenté l'expérience !
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Voici un pastiche des plus curieux, amenant Holmes et Watson en Alsace, sur les traces d'un mystérieux objet qui serait caché dans le Château du Haut-Koenigsbourg.
Ce livre plaisant nous fait quitter pour une fois les brouillards humides de Baker Street pour une belle région touristique et ensoleillée. On sent bien l'attachement de l'auteur, journaliste aux Dernières Nouvelles d'Alsace, à sa région, et la description des lieux flirte parfois avec le genre guide touristique, mais le tout est heureusement compensé par une histoire originale qui dépasse largement la simple mise en situation du détective dans un cadre nouveau.
Les scènes initiales introduisant le sujet à travers les siècles jusqu'en 1909 sont d'une efficacité hollywoodienne et l'enquête qui va suivre solidement construite. La plume prêtée une fois de plus au Dr Watson est irréprochable, la parodie est impeccable. La seule faiblesse que l'on peut trouver au roman réside hélas dans le sujet central qui à mon sens relève d'une flagrante contradiction : une arme psychologique susceptible de "terroriser l'ennemi" et d'assurer la "suprématie militaire" mais constamment tenue secrète ! On aurait aimé découvrir un système d'armes un peu plus redoutable à la veille de la première guerre mondiale !
A signaler : ce roman de Jacques Fortier paru en 2009 a été adapté en bande dessinée, scénario de Roger Seiter et dessin de Giuseppe Manunta, publiée en 2013.

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Ce livre fait partie de la série Les enquêtes rhénanes, et je l'ai acheté lors d'une visite au Haut-Koenigsbourg.
J'ai donc particulièrement apprécié que l'intrigue se déroule dans ce cadre grandiose et fasse quelques allusions au contexte historique et à la culture alsacienne, comme par exemple quand Watson découvre la confiture de rhubarbe.
Par ailleurs, en tant que fan de Sherlock Holmes, j'ai trouvé que ce pastiche était une réussite et que l'enquête était bien menée et tout à fait crédible. Félicitations à l'auteur pour avoir réussi à relever ce défi!
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Je viens de finir ma lecture et j'avoue avoir été assez déçue. J'ai trouvé l'écriture agréable et l'enquête sympathique.
Mais les personnages ne m'ont pas paru crédibles dans le rôle de Sherlock Holmes et du Dr Watson. Ce livre aurait mérité à ne pas reprendre l'univers du grand détective au risque de pâtir de la comparaison.
Heureusement le livre est court et se lit rapidement.
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Un roman dont le héro, outre Sherlock Holmes et son fidèle Watson se trouve être le château du Haut-Koenigsbourg. L'intrigue s'avère un peu un prétexte pour justifier la présence du grand détective anglais et de son second en Alsace.
J'ai lu ce livre juste après ma visite du fameux château (je l'ai d'ailleurs acheté dans la boutique de ce dernier...) et je dois dire qu'il m'a permis de prolonger le plaisir que j'ai eu à la découverte de ce monument superbement restauré.
J'aurai apprécié quelques notes historiques en fin d'ouvrage pour différencier le romanesque du réel dans les faits concernant le château.
Sinon je retrouve bien l'esprit de Watson... Ou de Conan Doyle ;-) dans ce récit...
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Lorsque j'ai commencé à lire les premières lignes du livre, j'ai cru qu'il y avait eu une inversion de texte chez l'imprimeur et que je me retrouvais, de ce fait, avec un roman historique.

En effet, on commence par un petit détour en 1190, en Cilicie, du temps des Croisades. Une vérification plus loin dans le livre m'a fait soupirer d'aise : à la page trente, les aventures de Sherlock Holmes commençaient bien, ces petits passages historiques n'étant là qu'en introduction et nous comprendrons leur utilité ensuite, bien plus loin.

En tout cas, après cette ingestion d'Histoire (je plains ceux qui y sont allergiques), on n'a plus aucun doute sur le fait que le Haut-Koenigsbourg renferme un secret bien gardé dans ses murs. Mais lequel ?

Et voilà Holmes et Watson qui débarquent en Alsace pour découvrir ce que ce château renferme et qui intéresse tellement Guillaume II. Au passage, vous apprendrez que le Kaiser était est en fait un ancien client de Holmes.

Devinez qui... Rien que de par sa nationalité, cela ne devrait pas vous poser de problèmes.

Quelques déductions et observations holmésiennes plus loin, l'enquête avance à son aise, pas trop lentement et pas au galop non plus. Leur enquête se lit plaisamment.

Le Holmes de Fortier est assez canonique mais il lui manque cette étincelle qui animait le Holmes de SACD. Et c'est ce qui fait toute la différence ! Il manque de saveur, on ne s'y attache pas de trop. L'énergie qui l'habite dans les romans canonique est absente et on aurait pu faire le livre avec un autre enquêteur qui aurait utilisé les méthodes de Holmes.

Un bon point tout de même pour Holmes qui, devant la vitrine d'un chapelier, dit à Watson n'avoir jamais été tenté par le deerstalker car c'est trop chasseur pour son style d'élégance. Pas de chance, il devra l'acheter pour donner le change.

Par contre, quel incroyable coup de bol que les cambrioleurs aient perdu un morceau de leur lettre de mission et justement la partie avec autant d'indices !

Bref, le format de 192 pages permet de faire une enquête un peu plus longue sans abuser de la patience du lecteur. L'aventure comporte une part d'ésotérisme mais il lui manque un peu de saveur pour la rendre meilleure. le problème vient de Holmes et Watson.

L'auteur connaît son sujet et n'hésite pas à nous le faire savoir. Lorsqu'il fait état, dans ses dialogues, à une référence canonique, il le note dans le bas de la page, abréviation officielle de l'aventure comprise.

En un mot, le livre est plaisant, se lit sans problème (sauf pour les allergiques à l'Histoire) mais il manque de piment et nous laisse un goût de trop peu.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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A priori un roman policier régional associé à l'une des plus grandes figures des lettres anglaises, paru dans la collection « les enquêtes rhénanes ». A l'arrivée, ce court polar se révèle être une chouette et honnête enquête menée par le duo vieillissant formé par Sherlock Holmes et son fidèle docteur Watson.
Si l'intrigue demeure classique (un document secret caché de génération en génération à soustraire de mauvaises mains ennemies), le décor nous permet de remonter les fils de l'histoire de l'Alsace, ballottée entre la France et l'Allemagne, et de découvrir ses beaux trésors. le rythme est tenu, les personnages sympathiques. le dénouement reste plus que prévisible, mais cette lecture n'en n'est pas moins plaisante et divertissante.
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Lorsque j'ai commencé la lecture de ce pastiche holmésien, je me suis demandée où diable l'auteur allait m'emmener. En effet, tout commence...au temps des Croisades ! Je me demandais où diable on allait trouver Sherlock Holmes... Mais heureusement, les 30 premières pages ne sont qu'une introduction historique, afin de bien nous positionner dans le contexte (allergiques à L Histoire s'abstenir). Puis nous retrouvons Holmes et Watson, appelés par ce cher Mycroft au fameux Club Diogène. Là-bas, "Brother Dear" demande à nos deux amis d'aller enquêter en Alsace, au château du Haut-Koenigsbourg, car une arme y est cachée, qui ne doit pas tomber aux mains des Allemands. Rappelons que nous sommes à la veille de la Première Guerre Mondiale tout de même...

J'avoue avoir un avis assez mitigé sur ce titre... L'intrigue est bonne sans être révolutionnaire, j'ai été surprise par ce qu'est cette fameuse "arme" et le côté historique m'a plu. de plus, on sent que l'auteur connaît son sujet au vu des nombreuses références aux aventures originales du détective. Mais (car il y a un mais) le fait qu'il s'agisse de littérature régionale fait qu'il y a de nombreuses descriptions de l'Alsace et ses châteaux et au bout d'un moment, ça lasse et ça fait un peu guide touristique. Ensuite, le point qui m'a vraiment gênée concerne les deux héros principaux. Je n'ai pas retrouvé les personnages créés par Sir Arthur Conan Doyle, surtout pour Sherlock, un peu moins pour Watson. Ça manquait de saveur, de déductions.

Au final, une lecture agréable mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable à cause du manque de relief du personnage de Sherlock Holmes.
Lien : http://le-marque-page-de-pop..
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