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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il serait injuste de dire que c'est un mauvais livre.
L'écriture est claire, le style "coule bien", et les thèmes abordés sont puissants (l'écartelement entre un père absent, et un père sprituel idéalisé, la maladie de Korsakov qui éteint la mémoire, le déracinement, ...).
Mais un cheminement du roman très distendu, qui se coupe parfois, des parties qui peuvent se lire presque indépendemment les unes des autres (notamment la troisième).
La jeunesse bordelaise, la période Ardanuit, c'est à la fois la misère affective et intellectuelle. Le portrait de "la vieille" est plutôt bien vu, la quête du père, d'un cercle familial, le trouble d'un amour maternel idéalisé et parfois frustré nous valent quelques belles pages.
Mais on se demande ce que viennent faire dans le roman des personnages à la description diaphane (Gilbert, Louis, même Marcel, le premier père de substitution).
La deuxième partie est plus riche, avec une description intéressante du phénomène de perte de mémoire, ou plutôt ,avec cette maladie, de substitution de mémoire. Le père spirituel s'y installe seul peu à peu, non seulement en père mais en mémoire complète (résiduelle).
Mais la thématique du père génétique absent revient souvent assez lourdement, sans qu'en définitive elle apporte grand chose à l'histoire.
Il y a là aussi des pages lumineuses sur le combat du neurologue atteint par une maladie qu'il a soignée, sur la Sicile et Palerme, et sur la difficulté à être père, quand on est en quête du sien. Mais beaucoup de répétitions ....
La troisième partie, c'est la fin du protectorat français sur la Tunisie, l'exil et le déracinement de ceux qui y avaient installé leur vie.
Des pages émouvantes, (peut-être aussi en écho avec des épisodes de ma "mythologie familiale"), et une très belle écriture.
Mais quel lien avec les précédentes parties (si ce n'est la vie "tunisienne" d'un flamboyant père de substitution).
En résumé, un livre dans lequel j'ai eu du mal à m'installer, qui part un peu dans tous les sens, en allant rarement au bout de ses chemins.
Peut-être trop long pour ce qu'il avait à dire ...

En relisant, je me trouve un peu sévère ... mais c'est une critique à chaud. J'essaierai dans quelques temps un autre livre de Fottorino ....
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Fotorino est un auteur a la plume facile ,trop? Gageons que son éditeur en profite .La 1 ère partie ,balzacienne,se lit aussi couramment que si cela venait de son noble devancier .La seconde est plus moyenne ,proustien n'est pas qui veut .Les jeux des mémoires, imprimées dans le souvenir immédiat , reconstruites dans ce qu'aurait été une enfance dans le nouvel environnement vécu depuis que sa mère a épousé son nouveau père ,perdues à jamais ....revisitées avec d'autres inconnus qui lui reparlent du moment d'avant etc ;est forcément plus ou moins facile .Ce qui rend les chapitres de la seconde partie inégaux,selon la propre mémoire du lecteur .Je n'ai encore lu la troisième partie .surprise,surprise!!!
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Intriguée par le syndrome de Korsakov, c'est le thème du livre qui m'a incité à le commencer, malgré un premier contact avec Eric Fottorino qui m'avait laissé une assez mauvaise première impression (L'homme qui m'aimait tout bas). Je ne remets pas en cause les talents littéraire de l'auteur, c'est simplement que je n'accroche pas. Malheureusement, cela s'est confirmé avec Korsakov.
Le livre est construit en trois parties qui correspondent presque à trois histoires distinctes. La seconde, la plus longue, traine franchement en longueur. le personnage principal, atteint par Korsakov, perd la mémoire, ce qui est plutôt bien transcrit dans le récit (un peu à la manière de Jaume Cabré dans Confiteor). Mais je me suis vite lassée de son obsession pour son père biologique qui revient sans cesse. La dernière partie, sur le grand-père mythique en Tunisie, fantasmée ou réelle, est finalement la plus réussie.
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Désolée, j'ai apprécié la 1ère moitié du livre, mais ,je n'ai pas réussi à rentrer dans la seconde.
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