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EAN : 9782073036575
288 pages
Gallimard (21/09/2023)
4.46/5   72 notes
Résumé :
" chaque 10 janvier de sa vie depuis soixante ans maman reste couchée elle te remet au monde c'est de ça que je veux parler de ça et de rien d'autre "

Dans Dix-sept ans, Éric Fottorino évoquait le fantôme qui hantait le début de son roman familial : une petite fille née trois ans après lui et aussitôt arrachée à sa mère, Lina, puis adoptée dans la clandestinité d'une institution religieuse bordelaise.
Mon enfant, ma soeur est d'abord la quête ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Ouvrage dont j'avais fait l'acquisition pour me médiathèque lors de la rentrée littéraire 2023, je m'étais promis de le lire pour 1) pouvoir conseiller mes lecteurs et 2) parce que j'aime beaucoup Eric Fottorino. C'est une amie qui m'avait recommandé cet auteur et je ne regrette en rien de l'avoir écoutée, au contraire. Cependant, j'ai un petit regret en refermant cet ouvrage, celui de n'avoir pas lu au préalable son précédent roman "Dix-sept ans" mais je vais me rattraper sous peu car je le possède également à la médiathèque.

Ici, j'appréhendais un peu cette lecture car mon amie m'avait prévenue : c'est un ouvrage sans aucune ponctuation, écrit en prose avec des moitiés de phrases mais pour elle, c'est passé. Elle m'avait alors dit : tente, tu verras bien, soit ça passe soit tu n'accroches absolument pas. Pour moi, ce fut la première option et j'ai littéralement dévoré cet ouvrage que j'ai non seulement adoré (donc que je ne peux que fortement vous recommander) mais j'en suis également sortie bouleversée, désemparée, en colère. Une mère à qui l'on arrache son enfant dès la naissance, contre son consentement pour le confier à d'autres, cela ne devrait jamais se produite. En pourtant, c'est ce qui est arrivé à la mère de notre auteur. Trois ans après sa naissance, alors qu'elle n'était pas majeur, sa mère met au monde une petite fille dans un établissement religieux. le père ? Inconnu, d'où enfant de la honte. Cela ne devait pas se savoir. Sa propre mère a d'ailleurs tout fait pour cacher la grossesse de sa fille. Soixante ans après, Eric Fottorino se met en tête de la retrouver. il ne peut plus laisser sa mère comme cela, elle qui restait au lit tous les 10 janvier, jour de son accouchement. Pourtant, elle a refait sa vie, a rencontré un autre homme et a eu deux autres enfants mais rien n'y a fait. Elle a beau avoir aimé ses trois autres enfants du mieux qu'elle le pouvait, avoir caché sa peine autant que possible, rien n'a pu effacer ce qui s'est produit pour elle ce 10 janvier 1963.

L'auteur nous emmène vers une longue démarche pour retrouver cette soeur. Est-elle en vie ? Va-t-elle bien ?
Tant de questions qu'il n'a cessé de se poser, s'inventant cette vie qu'il aurait pu avoir avec elle et sa mère. Eux trois (et non pas eux deux comme ce fut longtemps le cas) contre le reste du monde ! Comment se serai dérouler leurs vies ? Tant d'années gâchées ! Tant de blessures. L'on ne peut pas revenir dans le passé, reconstruire tout ce qu'ils on perdu, tout ce que l'on leur a interdit mais l'on peut se bâtir un avenir...même soixante ans plus tard !

Un ouvrage extrêmement touchant sur la quête d'identité, des vies volées mais réparées (enfin, un peu seulement), un ouvrage sur l'amour d'une mère pour son enfant et sur le parcours d'une enfant adoptée qui a appris qu'elle l'était par "inadvertance" comme elle le le dira elle-même. Les adultes ont tendance à croire que les enfants n'entendent pas les paroles des grands ou qu'ils ne les comprennent pas. C'est entièrement faux. Ces petit bouts de choux, quel que soit leur âge, entendent et comprennent bien plus que ce que l'on ne pourrait croire !

Une lecture que je vous recommande (encore une fois, mieux vaut deux fois qu'une) vivement avec un bon conseil : ne faites pas comme moi, lisez d'abord "Dix-sept ans", ouvrage du même auteur auparavant mais si ce n'est pas le cas, je vous rassure, vous comprendrez tout néanmoins !
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Une enquête menée au rythme d'une poésie.

Ou, comment a-t-on pu infliger cela à des mères et aux familles qu'elles devront bâtir après ça ?
Eric Fottorino a choisi de nous en parler sous la forme d'un long poème mis en prose. Bien lui en a pris car en refermant le livre, je me suis dit que c'était la seule forme pour donner créer douceur qui m'a tant émue.
En choisissant ce livre, je ne l'avais pas ouvert ; j'en avais juste lu le résumé et avait envie de lire cet auteur que j'avais un peu abandonné. En l'ouvrant j'ai lâché un « Oh! » de surprise. Puis très vite, dès les premières lignes de ce livre poésie, j'ai été comme saisie par une ambiance enveloppante à laquelle on ne s'attend pas forcément.
Il dit son besoin viscéral de retrouver cette petite soeur à la fois présente toutes les heures de tous les jours de la vie familiale et pourtant restée inconnue durant tant d'années. Ce qu'il réussi à faire de ce très long poème est émouvant et très beau.

Le 10 janvier 1963, trois ans après la naissance de l'auteur, sa mère, vingt ans d'âge, accouche d'un deuxième enfant, une petite fille. Cette fois la grand-mère lui impose de l'abandonner dans l'institution religieuse, place des martyrs s de la résistance à Bordeaux ; abandon qu'elle voulait d'ailleurs déjà imposer à la naissance d'Eric Fottorino. Tout cela va pourrir la vie psychique de cette toute jeune maman avant de pourrir celle de la famille qu'elle tentera de forger.
Le choix de métier de cette mère, infirmière de nuit, lui permettra de se retirer de la vie sociale autant que faire se peut. Se coucher dès qu'elle a finit de soigner les autres et voir le moins possible ce monde qui lui a pris la chair de sa chair, son enfant. Ses enfants pareillement, vont en subir les conséquences et devoir vivre dans cette ambiance mi-figue, mi raisin, à savoir de merveilleuses phrases d'une maman dont le regard est ailleurs lorsqu'elle les leur dit.
Tout le livre est imprégné de la souffrance de cette femme et on comprend, qu'un jour, Eric Fottorino ait décidé de trouver, vaille que vaille, cette petite soeur dont il ne connait ni nom ni prénom.
Un jour il veut pouvoir lui dire « Tu ne la connais pas, elle ne te connait pas, c'est ta mère . »

Après ce livre j'ai compris l'origine du regard d'Eric Fottorino, la source de cette sensibilité qui nous saute à la figure, de ce calme acquis au fil d'un long chemin vers la lumière.

Citations : ou disons plutôt quelques petits bouts de poèmes en prose sortis de leur contexte mais qui révèlent leur musicalité
…« là où tu es
puisses-tu être quelque part
imagine à présent ses yeux rieurs
son mépris des convenance
sa fantaisie
ses facéties
la porcelaine de son sourire
son immense envie d'aimer
et d'être aimée
affreusement seule pourtant
avec ce sentiment odieux
d'être sale
parler lui est douloureux
prendre la parole c'est prendre
(et prendre elle ne sait pas)… 

…on s'est installé loin de Bordeaux
de ses noirceurs
de ses cancans de ses curés
des mauvais souvenirs
des mauvaises rencontres
loin de tout ce qui avant était nous
quand nous n'étions rien…

…on se retrouvera bientôt à Bordeaux
là où tout a commencé
tu seras là avec maman et moi
nous trois
nous voir vite
même si nous appréhendons ce moment
toi surtout
tu crains le poison de l'abandon
la sensation d'être en trop
la honte tenace de ce que tu es à tes yeux
pas assez reluisante
pas assez bien habillée
pas assez bien tout court…

…tu t'avances vers moi
je m'approche de toi
nous atteignons
l'autre versant de la nuit
je découvre l'aube de ton sourire
la flamme dans tes yeux ambrés
dont la couleur m'importe peu
tu es plus grande que moi… »
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Je ressors bouleversée par ce récit.
Bouleversée par l'histoire et bouleversée par la beauté de l'écriture.
Dans ce texte magnifique, plein de poésie, Eric Fottorino écrit à la petite soeur qu'il n'a jamais connue.
Au fil des pages, il part peu à peu à la recherche de l'enfant qui fut arrachée à sa mère puis adoptée dans la clandestinité d'une institution religieuse bordelaise.

Il y a beaucoup d'émotion tout au long de ces pages, de beaux sentiments aussi. Il y a aussi cette écriture magistrale que je retrouve chez l'auteur texte après texte.
Une forme d'humilité et de douceur aussi dans cette recherche désespérée au plus profond, au plus secret de cette intimité dévoilée.
Un énorme coup de coeur.
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C'est un roman autobiographique entièrement écrit comme un long poème en prose. Bizarrement cela ne m'a pas gênée et très vite j'ai oublié cette forme particulière d'écriture pour ne m'attacher qu'aux mots et me laisser emporter par le rythme, la poésie et l'émotion...car ce livre est un long cri de désespoir, mais aussi d'espoir.
L'auteur revient sur son enfance, et son histoire de famille déjà évoquée précédemment dans "Dix-sept ans". Il ne se remet pas de son enfance meurtrie par le drame qui a traumatisé (Ange)Lina sa mère qui avait dix-sept ans à sa naissance et vingt à peine à celle de sa petite soeur, une petite fille qu'on lui a arraché dès la naissance, la jugeant inapte à élever ses deux enfants nés de deux pères différents. C'est la grand-mère maternelle qui organise tout et remet le bébé à une institution religieuse bordelaise. Elle sera confiée à une famille d'adoption.
Dans ce récit poignant, l'auteur parle d'abord de leur mère Lina qu'il regrette de n'avoir pas mieux compris. Puis il s'adresse directement à sa soeur, cette inconnue dont il ne connait ni le visage, ni la personnalité, et ignore si elle est encore en vie. Il lui parle, invente des jeux d'enfants et des souvenirs communs qu'ils n'ont pas eu et n'auront jamais. Il fantasme sur ce qu'elle est devenue aujourd'hui, l'endroit où elle vit peut-être, son visage...et décide de lui donner même un prénom.

Lui qui a vécu sans cesse dans l'angoisse d'être abandonné, tant il sentait sa mère par moment distante et distraite sans savoir par quoi et pourquoi, lui en a voulu un temps jusqu'à ce qu'elle lui révèle la vérité.

Bien entendu, son récit n'occulte pas les moments de bonheur lorsqu'enfin sa mère se marie, qu'il est adopté par ce père aimant dont il nous parle dans "L'homme qui m'aimait tout bas", mais aussi quand ses parents lui offrent une vraie famille puisque naitrons deux petits frères.
Mais c'est difficile pour lui. Et le décalage entre ses rêves éveillés et la réalité, est d'autant plus poignante.
Comment retrouver cette soeur envolée à une époque où les secrets étaient bien gardés ?
Comment pardonner à sa grand-mère d'avoir tout manigancé car elle ne supportait pas que sa fille encore très jeune, ait pu rechercher l'amour et ait osé avoir deux enfants de deux pères différents ?
Comment accepter cette absence ? C'est un poids immense pour tous, très dur à porter pour lui aussi, mais qui a peu à peu ôté à sa mère son désir de vivre.
Pour retrouver sa soeur l'auteur va mener une véritable enquête, semée d'embûches administratives, de lenteur, et vous vous en doutez de doutes...

L'auteur avec la délicatesse que j'ai découvert en lisant ses titres précédents nous touche en plein coeur, nous voudrions l'aider dans sa quête, l'arracher à sa détresse et à cette impuissance qui le détruit comme elle a anéanti sa mère avant lui.
Un livre émouvant et merveilleusement écrit.
C'est tout simplement magnifique !

Merci à l'éditeur et à l'opération Masse Critique de Babelio pour cet envoi !

Lien : https://www.bulledemanou.com..
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"Chaque 10 janvier de sa vie
depuis soixante ans
maman reste couchée
elle te remet au monde
c'est de ça que je veux parler
de ça et de rien d'autre."

Après avoir écrit son livre "Dix-sept ans" il y a quelques années abordant la relation difficile qu'entretient l'auteur avec sa mère Lina, Eric Fottorino publie son nouveau roman dans lequel il parle d'un épisode de son histoire familiale, celui où sa mère lui avoue avoir eu une fille en 1963 qu'elle a dû abandonner.

Elle est née trois ans après lui. Lina avait alors vingt ans. A cette période, elle est déjà mère et n'est pas mariée. Elle accouche alors dans la clandestinité au sein d'une institution religieuse bordelaise et on lui retire immédiatement le bébé. Elle l'a à peine vue, touchée, sentie, embrassée. Et, depuis cette date, elle n'a aucune nouvelle.

Cette naissance hante la depuis toujours, et hante également l'auteur depuis que sa mère s'est livrée à lui. Alors, en 2018, muni d'un carnet et d'un stylo, il part sur les traces de la jeunesse de sa mère pour reconstituer son histoire et celle de sa soeur disparue.

"Sitôt née
sitôt arrachée à maman
Il lui fut refusé
la joie de te toucher
la consolation de sentir sur sa chair meurtrie ta jeune vie s'ébrouer
l'éblouir
l'apaiser"

"Mon enfant ma soeur" est une enquête écrite sous la forme d'un long poème.

Ce roman fait partie de la rentrée littéraire 2023. Il s'agit d'un récit biographique, une histoire familiale dans laquelle l'auteur parle de maternité, de fratrie, d'abandon, de quête d'identité et de secrets de famille.

J'ai beaucoup aimé cette lecture et surtout la manière dont le texte a été écrit. C'est un long poème en prose, rythmé dans lequel l'auteur s'exprime avec beaucoup de sensibilité.
Le livre est divisé en trois parties dans lesquelles l'auteur décrit ses investigations, la manière dont il a retrouvé la trace de sa soeur et comment il a repris contact avec elle.

Tout au long du récit, il s'adresse à elle, lui parle de ses émotions, s'interroge et l'interroge à la manière d'un long monologue.

C'est un livre bouleversant. On comprend rapidement, au fil des pages, que c'est grâce à l'écriture de ce livre que l'auteur a trouvé la force de lancer ses recherches et ainsi changer le destin de sa famille.

C'est un texte magnifique que j'ai lu dès sa réception, une très belle découverte littéraire !

Je remercie Babelio et Gallimard pour cette lecture.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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critiques presse (4)
LaCroix
10 novembre 2023
Éric Fottorino revient avec "Mon enfant, ma sœur", un livre stupéfiant et bouleversant sur un lourd secret de famille, révélé tardivement par sa mère.
Lire la critique sur le site : LaCroix
SudOuestPresse
06 novembre 2023
Découvrant l’existence d’une jeune sœur alors qu’il est adulte, le journaliste et écrivain reçoit cette nouvelle comme « une bombe à fragmentation » et part à sa recherche tout en ravaudant ses souvenirs.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
LeFigaro
20 octobre 2023
La vérité des faits vient se nicher au creux des mots ; le journaliste ne l’a pas complètement cédé au poète.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LesEchos
05 octobre 2023
Une exploration poétique du passé et toujours ce même objectif littéraire : « ouvrir la boîte à secrets par la fiction ».
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Mon enfant, ma soeur, de Eric Fottorino.

Des milliers et des milliers de jours sans réponse, creusent dans le coeur, obscures et froides d'insondables galeries, montagnes russes de sentiments on se vouvoie et on s'embrasse, tu es pressée qu'on se voie et tu redoutes notre rencontre Marie-Elisabeth, le cache-cache est fini cette fois tu chauffes.
Comment sans la foudroyer dire à maman :
"maman ta petite fille je l'ai retrouvée."
Je ne lui laisserai pas le temps de la stupeur je lui dirai dans un même souffle, craignant qu'elle perde le sien, (qu'elle perde connaissance) je lui dirai "elle est vivante." Elle va bien elle te cherche.
Cinquante ans qu'elle te cherche.
Commenter  J’apprécie          70
"le soir j'entends le pas de maman
sa voix
jusque tard dans le salon
pourquoi s'en irait-elle
mes inquiétudes évanouies
je m'endors sans crainte
depuis que je suis petit jamais
je ne l'ai vue aussi sereine
elle se sent aimée
pour ce qu'elle est
elle s'aime enfin
un peu"
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est-ce ce manque logé en moi
depuis le jour caché de ta naissance
qui me fait voir sans cesse la mort sur la mer
le friable de la vie
le faible au lieu du fiable
et au moindre de ses retards
notre mère disparue

d'où me vient ce travers épuisant
de ne voir la vie qu'en noir
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J'ai retenu ce compliment
appris à l'école pour une fête des mamans
recroquevillés sur la plage
les mots disaient merci pour le creux douillet de tes bras
le jour filtrait par les volets de sa chambre
le soleil de mai nous caressait
de son hâle
maman m'observait
une ombre voilait son regard
j'effleurais l'opale blanche
de son épaule

comme un cadeau j'ai déballé
mon petit compliment
elle m'a pris contre elle
ses larmes mouillaient son sourire
on aurait eu de la place pour deux
dans le creux douillet de ses bras
l'un d'eux resta inhabité
cratère éteint
gisement d'amour pour rien

tu n'étais pas là
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Je te suis à la trace sur cette place
Tu es partout là où je suis
Suspendues dans la lumière flottent
Des syllabes de poussière
L'ombrage immuable des platanes
Rien ne meurt rien ne fane
Je suis là Harissa
Je ne pars pas
Je t'entends je t'attends
Ma sœur mon enfant
Mon enfant ma sœur.
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Vidéo de Éric Fottorino
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