Les plus dangereux pour la jeunesse sont les vieux cons.
On n’aime pas ceux qui l’ouvrent, on préfère ceux qui la ferment.
Devant le malheur, on n'est jamais à la même place.Comme au théâtre, il y a ceux qui sont au premier rang, aux places les plus chères, et ceux qui sont derrière.On ne peut pas être malheureux à la place de quelqu'un.
L'ingénieur qui a conçu la poubelle à roulettes a dû se poser la question suivante: comment faire le plus de bruit possible avec une poubelle?
On dit "bêtement heureux". C'est pas si bête d'être heureux.
Les mots « bonne journée » sont des mots qu'on a usés, qui n'ont plus de sens, plus de goût, comme les escalopes de dinde industrielle du supermarché. (…)
Si vous avez envie que je passe une bonne journée, ne dîtes rien.
Souriez-moi.
Et je passerai une bonne journée.
Un vrai humoriste ne rit pas, il fait rire. Le public, qui n'est pas aussi bête qu'il le pense, n'a plus besoin de rire si l'humoriste a ri avant lui. En riant, il commet une faute professionnelle.
Mon arrière-grand-père est mort,mon grand-père est mort,mon père est mort,je crois que c'est héréditaire.
Quand je pense à tous les jolis mots qui veulent dire quelque chose, qu'on ne sort jamais, à qui on ne fait pas prendre l'air, qui s'ennuient et finissent par moisir dans les dictionnaires, simplement parce qu'ils ne sont pas à la mode.
Je pense à ineffable...
Tu es fier d'attaquer un homme couché? Petit lâche.
Qu'est-ce qu'il t'a fait, l'homme couché, pour que tu t'acharnes sur lui pendant toute une nuit? Il ne demandait rien, il était fatigué, il voulait simplement dormir. Tu as gâché sa nuit.
Pourquoi, la nuit, tu ne dors pas, comme tout le monde?
Tu vas me répondre que tu étais en situation de légitime défense. C'est faux, j'ai attendu une heure avant de décider de t'écraser. Tu as échappé au pire, l'arme chimique, la bombe insecticide qui fait mourir dans des souffrances atroces. Auparavant, j'avais tenté des négociations, je t'ai laissé le temps de réfléchir, le temps de mesurer le risque que tu prenais. C'est toi qui as commencé ; moi, je n'ai jamais voulu te piquer. Si encore tu étais silencieux...
Le pire, c'est, quand on s'est foutus une grande claque dans la figure pour t'écraser et qu'on pense avoir réussi, d'entendre, quelques minutes plus tard, alors qu'on commence à s'endormir, ta petite musique diabolique. Là, on devient fou, on est capable de tout.
J'ai appris que, dans les colonies, où tu te fais appeler tigre pour impressionner, tu continues à t'attaquer aux faibles. Tu transmets le paludisme, la dengue et la filariose, tu fais mourir un tas de gens qui ne t'ont rien fait. En t'écrasant, je fais une bonne action. Je serais toi, j'aurais honte d'exister.
Evidemment, tu as un alibi, tu nourris les oiseaux.
ON VA DIRE AUX OISEAUX DE MANGER DES FRITES.