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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
grosse déception pour ce livre très particulier. Cette saga familiale est centrée sur la personnalité très forte de Marthe, u fane femme qui a vécu pas mal d'épreuves et a réussi mais qui est très distante et très froide. le point de vue de l'auteur ne la rend pas très attachante. Tout est très sombre avec des histoires de famille un peu glauques très sombres avec peu d'amour. L'histoire m'a semblé s'étaler en longueur sans qu'il ne se passe vraiment quelque chose. J'avais hâte d'en finir...
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Frain Irène (1950-) – "Secret de famille" – Lattès / Livre de poche, 1989 (ISBN 978-2-253-05674-4)

Un roman long, long, long ! A partir de la moitié du texte environ, j'ai failli abandonner à plusieurs reprises et n'ai poursuivi jusqu'au bout qu'en finissant par sauter de nombreux paragraphes.

J'identifie au moins trois faiblesses dans ce roman.

D'abord sa longueur, faite de redites, de lourdeurs dans les descriptions, de trop longs développements psychologisants : sur les quelques 478 pages de ce roman, il fallait en retrancher un bon quart au moins pour éviter l'asphyxie du lecteur.

Ensuite, le recours à un moteur narratif qui est devenu un cliché éculé depuis un siècle au moins, à savoir la confrontation entre un petit groupe de personnages principaux et la méchante "rumeur" des cancans, que l'auteur présente comme inéluctable "puisque" l'action se situe dans un village : personnellement, je ne supporte plus ce racisme anti-rural qui constitue l'un des pires lieux communs de la littérature franchouillarde depuis des lustres.

Enfin, cet autre moteur que constitue la peinture de la destinée d'une "femme exceptionnelle" au "caractère bien trempé" qui "en remontre" à tout son entourage envers et contre tout, sur la tête de laquelle s'accumulent tant et tant de problèmes que cela finit par lasser le lecteur le plus patient.
Certes, ce roman fut publié en 1989, c'était peut-être un peu nouveau dans ces années-là (et encore), mais aujourd'hui nous sommes tellement gavés de "super-femmes-libérées" qui vous écrasent leur entourage aussi bien que les arrivistes mâles, que – en ce qui me concerne – l'overdose est atteinte.

Par ailleurs, l'auteur n'apporte rien de nouveau ni d'original dans l'évocation du cadre historique – qui s'étend du début du vingtième siècle jusqu'aux années mille neuf cent soixante : il est toujours difficile de rendre littérairement vivante une période que l'on a pas vécu soi-même. Pour ce qui concerne l'entre-deux guerres et l'évacuation, rien ne vaut décidément les récits d'Irène Némirovski.

Avant de lire "Un meurtre sans importance", le nom d'Irène Frain ne m'était pas inconnu, mais je n'avais lu aucune de ses livres. Après "La fille à histoires" et ce roman, je n'ai aucune envie de poursuivre ma démarche de découverte de son oeuvre fort prolifique.

Dommage.

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Selon Serge Tisseron dans "Tintin et les secrets de famille" le secret peut porter sur la filiation, la mort, les avortements clandestins, les infanticides , les fortunes frauduleuses, les adultères et les enfants nés , les enfants incestueux, les enfants adoptés, l'internement en prison ou en asile psychiatrique, l'homosexualité ( notamment avec le SIDA ), le nazisme ou la collaboration, les guerre ( notamment la guerre d'Algérie).

Dans ce livre "le" secret de famille il y a un long catalogue de quasiment tous ces secrets potentiellement possibles !

Je tique sur certains

-Fortunes frauduleusement acquise pour la première, deuxième et troisième génération. Dans ce roman seuls les artistes peuvent être riches en étant honnête ... les propriétaires terriens aucunement , ils ont recours à la corruption, à l'intimidation, au meurtre, au détournement , à la fraude ... heureusement que les artistes sont là !

- Un Enfant disparu suite à une noyade symbolique qui revient après la noyade d'un autre enfant à la génération suivante : ça pourrait le faire mais ça ne le fait pas car pour le faire il faut que personne ne s'en rende compte. Ne suis je pas claire ? Il faut lire le livre pour comprendre, en même temps je ne recommande pas la lecture.

Pour moi le roman est raté, les personnages n'ont pas d'existence ni de cohérence, ils pourraient être sympathiques ou antipathiques or, pour ma part, j'ai juste eu envie de dire "ah bon ? D'accord" Il y a L Histoire et les histoires et les personnages collent à L Histoire et non l'inverse , le propre à mon sens du roman.
Par exemple oui pendant la guerre de 39/45 des milliers de "malades mentaux" internés sont morts de faim, fallait il pour autant qu'il y ait pile poil un personnage concerné ?
Idem des centaines de personnes ont été internées pour être spoliées de leur argent et là aussi pile poil un personnage qui subi cette horreur.

Quant au personnage central de Martre je ne le vois pas plus que les autres exister, avoir une contenance ou une cohérence. On en est pas loin, on attend , on espère, on y croit et ... et paf le soufflé retombe ...

bref lecteur indécis mon avis est : passe ton chemin , mais comme disait Bouddha " rien ne doit faire obstacles à l'expérience personnelle ".

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Je n'ai pas vraiment adhéré à ce récit. Je m'y suis ennuyée. Je n'ai trouvé de crédit à aucun personnage en particulier ; heureusement les chapitres sont courts donc on avance rapidement.
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lu en 2018
Un livre que je souhaitais découvrir après la rencontre avec IF lors d'une présentation de son dernier : "La fille à histoires", lorsqu'elle avait évoqué le conflit avec sa propre famille à la sortie de ce livre, peut-être pour la phrase de la fin : « Elise est folle, elle écrit ».
Donc, intéressant cette histoire de famille qui traverse le 19ème et 20ème siècle avec les 2 guerres qui ont fracturé, et les familles et la structuration des villages, ainsi que l'évolution des moeurs durant 1 siècle. Soit, mais j'y ai trouvé des incohérences, ou je n'ai pas tout compris. L'héritier qui récupère tous les documents de la famille les trouve dans un faux plafond. Bien. Mais tous ces documents, photos, confessions… avaient été perdus lors de la guerre, par un indélicat qui n'avait pas correctement accompli sa mission. Donc, il y a un blanc dans le récit que je n'ai pas comblé.
Je n'ai pas compris également la haine mortelle de ce fils envers sa mère, et envers son épouse, je n'ai rien trouvé dans le récit qui le justifie. Haine héréditaire, car son fils sera porteur de la tare identique : la haine de l'autre et de la famille. Etrange. Quant au viol de Elise par son oncle alors qu'elle a dix ans, alors que son frère en était peut-être témoin (on le suppose), j'ai du mal à imaginer qu'elle ait continué à vivre toute son adolescence ainsi, en silence, près de cet oncle (et de sa mère qui peut-être savait), comme si rien ne s'était passé. Secret de famille ?

Lien : https://www.babelio.com/conf..
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