Élodie François
EAN : 9781029005672
Chapitre.Com (12/09/2016)
/5
3 notes
Chapitre.Com (12/09/2016)
Résumé :
Quelque part sur une plage de l’île de Mykonos, un homme est tué. Il est le premier d’un groupe d’hommes qu’on appelle les Tuteurs. L’assassin de cet homme est une Japonaise du nom de Shiguza semblant dotée de capacités hors du commun, d’une force et d’une agilité semblable à nulle autre. Pourquoi vient-elle d’éliminer celui qu’elle connaissait sous le nom de Acht, sans éprouver ni remords ni émotions ?
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Shiguza est belle, elle est attirante, elle est captivante. Mais Shiguza est redoutable. Et elle a une quête : éliminer ceux que l'on appelle les Tuteurs. Un par un, elle va les trouver, les confronter et les tuer. Pourquoi? Quelles sont les raisons qui motivent cette soif de sang?
Shiguza, le roman d'Elodie François autoédité par cette très sympathique auteure, c'est l'histoire de cette femme façonnée pour causer la mort. Mais c'est aussi l'histoire d'un questionnement existentiel : qui peut-on être quand on déteste ce que l'on est? Comment vivre quand une partie de notre vie, de notre destin, nous a été volé?
Au fil des pages, nous découvrons l'histoire de Shiguza au sein de l'Organisation. Tout comme elle est tiraillée entre ce qu'elle est et ce qu'elle aurait voulu être, nous sommes tiraillés entre l'impossibilité de cautionner ses actes, et l'envie de la comprendre et la soutenir dans la mission qu'elle s'est fixée.
C'est un roman que j'ai lu d'une traite, vraiment très bien écrit (malgré quelques fautes d'orthographe, mais rien de très dérangeant, surtout pour de d'autoédition, soyons indulgents les amis 😄). J'ai beaucoup aimé la description des armes, des combats et des capacités hors du commun de Shiguza. La lecture est fluide et l'écriture donne du rythme au récit : lent parfois, notamment lors des flashbacks, et rapide à d'autres moments, comme lors des combats.
C'est une histoire qui sort de l'ordinaire selon moi, et que je vous recommande vivement de lire! 😃
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Shiguza, le roman d'Elodie François autoédité par cette très sympathique auteure, c'est l'histoire de cette femme façonnée pour causer la mort. Mais c'est aussi l'histoire d'un questionnement existentiel : qui peut-on être quand on déteste ce que l'on est? Comment vivre quand une partie de notre vie, de notre destin, nous a été volé?
Au fil des pages, nous découvrons l'histoire de Shiguza au sein de l'Organisation. Tout comme elle est tiraillée entre ce qu'elle est et ce qu'elle aurait voulu être, nous sommes tiraillés entre l'impossibilité de cautionner ses actes, et l'envie de la comprendre et la soutenir dans la mission qu'elle s'est fixée.
C'est un roman que j'ai lu d'une traite, vraiment très bien écrit (malgré quelques fautes d'orthographe, mais rien de très dérangeant, surtout pour de d'autoédition, soyons indulgents les amis 😄). J'ai beaucoup aimé la description des armes, des combats et des capacités hors du commun de Shiguza. La lecture est fluide et l'écriture donne du rythme au récit : lent parfois, notamment lors des flashbacks, et rapide à d'autres moments, comme lors des combats.
C'est une histoire qui sort de l'ordinaire selon moi, et que je vous recommande vivement de lire! 😃
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Citations et extraits (1)
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26 SEPTEMBRE 1989
Shiguza était couchée dans son lit, la tête sous les couvertures. Quelques minutes plus tôt, elle avait entendu quelqu'un frapper violemment à la porte d’entrée. À cette heure tardive, son père s’était levé et était allé voir qui était à l’origine de ce raffut. Puis, la petite fille dans son lit avait entendu des voix, suivies d’un bruit sourd et d’un cri étouffé. C’est alors que, prise de peur, elle avait passé sa couverture sur sa tête. Qui avait bien pu venir chez eux aussi tard ? Et quel était ce bruit qu’elle avait entendu ? La petite Shiguza vivait seule avec son père, dans cet appartement de Tokyo. Elle était à présent sûre que quelqu’un venait de lui faire du mal. Elle le sentait au fond d’elle. Mais qui ?
La porte de sa chambre s’ouvrit à la volée. Le cœur battant fort dans sa poitrine, la fillette se recroquevilla sous ses couvertures. Mais, cela ne servait à rien. L’intrus était là, dans la pièce, elle sentait sa présence et son regard qui pesait sur elle. Il ne servait à rien de se cacher. Elle serra ses poings, puis retira la couverture de sa tête.
« Je n’en attendais pas moins de toi, Shiguza… Du courage… » dit l’homme qui se trouvait en face d’elle. Du haut de ses dix ans, la fillette se redressa et bondit sur l’homme en le poussant. Celui-ci perdit juste assez l’équilibre, pour qu’elle puisse gagner quelques précieuses secondes et se ruer hors de la pièce.
Shiguza était couchée dans son lit, la tête sous les couvertures. Quelques minutes plus tôt, elle avait entendu quelqu'un frapper violemment à la porte d’entrée. À cette heure tardive, son père s’était levé et était allé voir qui était à l’origine de ce raffut. Puis, la petite fille dans son lit avait entendu des voix, suivies d’un bruit sourd et d’un cri étouffé. C’est alors que, prise de peur, elle avait passé sa couverture sur sa tête. Qui avait bien pu venir chez eux aussi tard ? Et quel était ce bruit qu’elle avait entendu ? La petite Shiguza vivait seule avec son père, dans cet appartement de Tokyo. Elle était à présent sûre que quelqu’un venait de lui faire du mal. Elle le sentait au fond d’elle. Mais qui ?
La porte de sa chambre s’ouvrit à la volée. Le cœur battant fort dans sa poitrine, la fillette se recroquevilla sous ses couvertures. Mais, cela ne servait à rien. L’intrus était là, dans la pièce, elle sentait sa présence et son regard qui pesait sur elle. Il ne servait à rien de se cacher. Elle serra ses poings, puis retira la couverture de sa tête.
« Je n’en attendais pas moins de toi, Shiguza… Du courage… » dit l’homme qui se trouvait en face d’elle. Du haut de ses dix ans, la fillette se redressa et bondit sur l’homme en le poussant. Celui-ci perdit juste assez l’équilibre, pour qu’elle puisse gagner quelques précieuses secondes et se ruer hors de la pièce.
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