Journal d'Anne Frank

Un journal intime qui représente un témoignage utile et indispensable de la seconde guerre mondiale et la barbarie de la déportation.

Ce journal, écrit par Anne une jeune adolescente, relate jour après jour son quotidien, sa fuite à elle et sa famille, leurs secrets. Anne et sa famille se cachent pour échapper à la déportation et pour toute liberté et évasion, elle a son journal à qui elle se confie.

C'est un livre qui peut être lu à l'adolescence, permettant d'aborder ce sujet tellement difficile et terrible... Un ouvrage touchant et représentatif des horreurs de la déportation.

● Ce livre est un beau livre, et la voix forte d'Anne Frank, lumière d'espoir dans les ténèbres, continue de retentir, puissante, dans la tête de son lecteur. Elle a le don de faire entrer son lecteur dans son monde, un monde qui n'a rien à voir, avec ce que vivent la plupart des lecteurs. Cette force, alliée à d'autres hautes qualités, fait d'Anne Frank un auteur majeur, l'un des plus grands auteurs néerlandais. Les mots d'Anne Frank sont simples, mais elle a un don d'écrivaine, et les circonstances y ajoutent une grande force. Lorsqu'on a lu le Journal d'Anne Frank, notre vision de la seconde Guerre Mondiale n'est plus du tout la même.

● le "Journal d'Anne Frank" est vraiment un texte magnifique, dans lequel on passe par toutes les émotions…
On trouve beaucoup de choses dans le "Journal" : de l'introspection, des qualités d'écriture, de l'émotion…
Et puis, la persécution de tant d'hommes, de tant de femmes à travers l'Europe, prend un visage-et quel visage !...-celui d'une jeune fille souriante, rieuse, malicieuse, intelligente, qui surgit devant nous lorsqu'elle rédige son journal avec tant de talent…
Le "Journal", dans son genre, est un texte unique. Par les terribles circonstances dans lequel il a été rédigé. Par la multiplicité des facettes du "Journal". Par la personne même d'Anne Frank, une personne passionnante…
Et le "Journal" d'Anne Frank reste l'une des meilleures preuves de la bêtise de l'antisémitisme. Une référence.

Un être humain, un journal et de vérités blessantes pour l'humanité. Une jeune fille Annelies Marie née dans la famille des Franks en 1929 et décédée une année avant ma naissance en 1945.
La question est de savoir comment des individus peuvent arriver à chérir une cause, une doctrine et des paroles qui les poussent à devenir des sadiques criminels. Nous ne parlons pas seulement du nazisme allemand ou du communisme, mais des nous, maintenant les évolués, des ceux qui nous nous considérons bons, mais chauvins et racistes par le moment. de ceux qui veulent imposer leurs vérités par la peur, par le crime, par la guerre.
Ils sont passés 73 ans après la fin de la Deuxième Guerre et nous n'avons rien compris. Nous sommes toujours cruels, méchants, chauvins et racistes, parce que nous protégeons, notre territoire, nos biens, nos idéologies et nos croyances et quelques-uns d'entre nous nos familles.
Le journal d'une fille morte à 16 ans qui nous révèle sa vie entre 13 à 16 ans à travers la communication avec le personnage imaginaire de Kitty. Simple, elle débute l'écriture avec sa vie d'écolière, sa famille et ses voisins montrant une certaine tension croissante de la situation politique du moment. L'année 1942 est une année décisive dans la vie d'Anne et de sa famille. Une famille juive cachée et chassée qui fut découverte par les SS en 1944 et finira enfermée comme du bétail dans un camps de concentration.
Le journal d'Anne Frank nous pose des questions, nous révolte, nous enrage et nous ouvre les yeux sur la vérité humaine pour finir avec la seule échappatoire qui nous reste, les larmes.
Mon Dieu, qui sommes-nous en vérité. Comment pourrons-nous nous éduquer de ne pas être influencés par ceux qui veulent changer le monde pour leur intérêt et leur pouvoir.
2018, nous n'avons pas encore changé, mais empiré.

On ne peut aimer le journal d'Anne Frank, on ne peut pas, non plus, ne pas l'apprécier! C'est le journal intime d'une petite fille. A ce titre, le lecteur est un voyeur. Ce n'est pas à lui que ces écrits sont destinés. Et pourtant, il est important que des jeunes et des adultes y lisent ce qui se passait alors pour bon nombre d'enfants, de jeunes à qui on ne reconnaissait pas pas le droit de vivre.
Et puis les témoignages de vie de ceux qui prennent sur eux de cacher de telles victimes du barbarisme humain doivent aussi être mis à l'honneur et la parution du livre y participe.

Alors, oui! Malgré une écriture répétitive, parfois lourde, parfois arrogante, le Journal d'Anne Frank doit sortir de presse. Il faut que les enfants nantis de chez nous le lisent et s'interrogent sur leur confort, leurs libertés, leurs pouvoirs de vivre en dehors de la clandestinité. Et puis, il faut que les enfants d'aujourd'hui puissent reconnaître qu'il y en a parmi eux qui ne peuvent vivre autrement que dans la clandestinité. La vie libre est un apanage qui n'est pas donné à tout le monde, loin s'en faut! Ce livre nous le dit. Ce livre nous invite à en parler autour de nous pour que ces questions de fuite d'un régime, de pauvreté, de misère, de non reconnaissance par autrui, de dénonciations et de rejets soient connues comme étant encore au plein coeur de notre actualité. Oui, ce livre doit être scolaire, objet d'apprentissages ...mais il faut qu'il transpire ses propos, ses questions, ses injustices et les combats qui doivent en être au coeur même de chacune de nos vies.

En 2007 j'ai repris ce livre à l'occasion d'une émission de radio à laquelle je devais participer afin - c'était une idée de la journaliste - d'y comparer "Le Journal d'Anne Frank" avec "Un Franciscain chez les SS" ainsi que le prix Goncourt, "Les Bienveillantes". Ce petit livre écrit par une gamine de 13 ans qui n'avait fait que m'intéresser, sans plus dans mon adolescence, m'a alors semblé un bijou. Peut-être le privilège de la pratique de l'écriture me permettait-il de prendre le recul qu'il fallait. Je me souviens m'être dit alors : "un petit livre dans la littérature, un grand livre pour l'humanité". C'est pourquoi je lui donne aujourd'hui la note de 5/5.

le journal d'Anne FRANK.

J'ai lu il y a environ deux ans le livre de Lola LAFFONT : « Quand tu écouteras cette chanson », récit d'une nuit passée par l'autrice dans l'Annexe, cache de la famille Frank, du 12 juin 1942 au 1er août 1944 à Amsterdam, et devenue musée. Cette narration m'a rappelé la lecture du journal d'Anne, lu, il y a des décennies. J'ai donc rouvert ce livre. Je ne me souvenais plus que des grandes lignes de l'infortune subie par cette famille et les quatre autres réfugiés.

Cette édition a subi quelques rajouts et comporte quelques photographies de la famille de l'autrice. Cette dernière est une toute jeune fille,d'origine juive, âgée de treize ans lorsqu'elle débute sa correspondance, son journal intime destiné à son amie imaginaire, Kitty. Ces écrits relatent l'enfermement, la vie en captivité de huit personnes, qui pour fuir le nazisme ont passé, plus de deux années dans une annexe, sise derrière l'entrepôt d'épices, propriété d'Otto Frank, le père de famille. Nous compatissons à ces mois de vie en autarcie, pas de sortie dans la rue, impossible d'aller à l'école, au lycée, faire les courses, veiller à ne faire aucun bruit au cours de la journée, vivre clandestinement. Une horreur et à l'horizon, le bout du tunnel avec la fin de la guerre et la reprise d'une vie normale…. C'est le rêve de Anne, une illusion ! ! ! cette jeune fille, très mûre pour son jeune âge, nous raconte son quotidien et exprime tous les sentiments ressentis au cours de ces longs mois dans cette cache. La promiscuité, le déroulement de tous ces longs jours, l'absence de soleil, l'amour, l'amitié, plus de deux ans de vie secrète dans la vie d'une jeune adolescente en devenir de femme... je vous laisse découvrir ses notes, ses espoirs, son courage...

Malheureusement, suite à une dénonciation, le groupe de réfugiés sera arrêté et tous seront déportés dans les camps nazis, Auschwitz, Bergen-Belsen où elle mourra du typhus, quelques cinq mois avant la libération du camp par les alliés. Un seul survivant reviendra de cet enfer, Otto. C'est lui qui sera à l'origine de la publication de ce journal intime. Son épouse et ses deux filles ne survivront pas aux pires sévices exercés sur toutes les victimes des nazis. Cette jeune fille laisse un vibrant témoignage de sa longue détention. Je vous souhaite une bonne journée et de belles lectures.
( 29/04/2024).
Lien : https://lucette.dutour@orang..

Difficile de noter le journal d'une jeune fille décédée dans les pires circonstances, à l'époque l'humanité n'avait jamais été si bas.
J'ai particulièrement apprécié l'évolution d'Anne, dont les pensées au départ sont celles d'une enfant insouciante et celles à la fin d'une jeune adulte.
Pendant 2 jours de lecture, je me suis retrouvée complètement immergée dans son quotidien. C'est rare que j'y parvienne aussi bien, et encore plus s'agissant d'un journal intime.
C'est fou qu'elle ignorait que la dernière page de son journal le clôturerait. Ses derniers mots, couchés sur le papier, m'ont encore plus touchés que les autres.
Connaître la fin me rend bien amère, surtout quand on constate les ambitions et l'amour pour la vie de cette enfant. Je n'imagine pas l'infinie tristesse d'Otto Frank.

Du 14 juin 1942 au 1er août 1944, Anne Frank écrit dans son journal, Kitty, des lettres de sa vie de recluse au sein de l'Annexe avec sa famille, la famille van Daan rejoint plus tard par le dentiste, Albert Dussel.

Lu à l'adolescence, j'ai souhaité le relire avec mes yeux d'adulte. Dès les premières lignes, j'ai été admirative de l'écriture de Anne Frank, de sa maturité pour une jeune fille de 13 ans. Elle se retrouve du jour au lendemain enfermée dans cette Annexe. Avec ses yeux d'adolescente qui souhaite vivre au dehors, dans la nature, courir, jouer, elle est obligée de vivre dans un espace réduit avec des adultes. Elle y décrit ses pensées, son énervement, agacement face à l'incompréhension de sa famille sur sa vision des choses, ses émotions (crise de l'adolescence ?) ; les restrictions alimentaires ; la crainte d'être découvert et enfin sa relation amoureuse avec Peter, le fils des van Daan. Même si j'ai ressenti quelques répétitions, voir longueur, je ne me suis pas arrêtée à ces points négatifs puisqu'il s'agit d'un journal qui ne devait pas être lu et ces répétitions, longueurs démontrent combien cette vie routinière était pesante pour une adolescente pleine de vie. Quelle tristesse qu'une jeune fille aussi prometteuse soit décédée dans un camp de concentration. Je citerai une phrase de son journal : « le papier est plus patient que les hommes ».

Ce roman est un des romans historiques que je voulais le plus lire depuis des années.
Quelles émotions, quelles vies réelles autant gâchées, époque bien loin mais toujours présente par ces écrits.
Anne Frank nous livre avec tellement d'honnêteté ces deux ans passés dans l'Annexe, cachée des Allemands, avec la peur chaque jour d'être retrouvée. Entre ses disputes avec sa famille, les liens créés avec les 7 autres réfugiés, son premier grand amour, et si dur à admettre, dernier..
On s'attache à cette petite fille qui passe de ces treize à ces quinze ans, de son innocence à sa maturité. On voit très bien que plus elle grandit, et plus elle se pose de véritable question sur la vie, si touchant. Comment ne pas avoir les larmes aux yeux lorsqu'est écrit à la fin: Ici s'achève le journal d'Anne Frank.
Parce que nous savons tous, ou imaginons la terreur et l'impuissance qu'elle a pu ressentir, et ce qui est advenue d'elle ensuite.
Elle aurait pu devenir une si grande personne..

J'ai une très vieille édition datant de 1962. Malgré certains passages du journal original qui ont été enlevés, il me semble ne rien manquer d'essentiel. Ce journal, que la jeune Anne Frank, alors âgée de 13 ans, commence à écrire en pleine guerre, est un témoignage important sur la Seconde Guerre mondiale. C'est une jeune fille qui l'a rédigé et elle parle de ce dont beaucoup de filles de son âge parlent : elle nous présente ses ami.e.s, sa famille, nous parle de sa vie, de garçons, mais aussi de l'occupation allemande, du monde qui l'entoure. J'ai trouvé que Anne, malgré son jeune âge, écrivait les choses, décrivait les événements et les gens avec beaucoup de lucidité. Et c'est probablement la raison pour laquelle j'ai trouvé le récit prenant alors que je connaissais déjà l'histoire (la preuve qu'un spoil ne gâche pas forcément une histoire).
Finalement, le plus touchant est probablement l'épilogue ; nous savons que la guerre va se terminer, mais Anne, qui était pleine d'espoirs et de rêves, n'en verra jamais la fin.
Le Journal d'Anne Frank est un livre essentiel. C'est vrai, ce n'est que l'histoire d'un groupe de huit personnes vivant isolé du monde. Mais ces gens se retrouvent isolés à cause de la haine, de la guerre. Il est important de connaître l'Histoire, et ce livre en est un témoignage fort, à la fois captivant et touchant. Même pour écrire des banalités, Anne n'avait certainement pas son pareil pour les raconter ; une pointe de mordant, une touche d'espoir, une dose d'humanité, et vous avez-là sa vie.
Je ne peux que vous conseiller Journal.
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