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EAN : 9782764407844
Les Éditions Québec Amérique (27/01/2012)
4/5   2 notes
Résumé :
"Jeanne vient de vivre la pire année de sa vie dans un collège privé de Montréal dont elle est devenue la risée. Anxieuse et désillusionnée, elle s’envole pour la Floride où elle fait la connaissance de Thomas, son âme sœur. Parce qu’il habite avec un couple homosexuel, ce qui est mal vu par certains, Thomas a lui aussi la vie dure, mais il y a pire encore! Il se réfugie donc dans sa passion pour la photo et dans un silence rongé par la colère. Peu à peu, ces deux t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Nathalie Fredette est une passionnée de littérature. Après des études universitaires dans ce domaine, elle publie plusieurs études et critiques littéraires dans les revues Spirale et Études françaises. Elle est l'auteure du roman jeunesse La Confrérie des mal-aimés et des séries Camille et Juliette, dont le titre, La Délicieuse Année de Juliette la vedette, s'est classé en quatrième position au Palmarès de Communication-Jeunesse 2008, catégorie 9-11 ans. Elle est aussi l'auteure des Bains d'Amélie, un roman pour adultes. *** Information tirée des Éditions Québec-Amérique***

Mon avis:

L'auteur Nathalie Fredette nous transporte au coeur de l'histoire d'une jeune adolescente qui partage ses aventures estivales en directe de la Floride. Mal aimée à son collège, elle doit faire fasse aux mépris et aux remarques désobligeantes que les autres étudiants ont envers elles. Pourquoi agissent-ils ainsi ? Vous le saurez plus tard.

Cette palpitante aventure commence avec Jeanne, une jeune adolescente de 15 ans, sans amie qui vit continuellement seule. Toute l'histoire a commencé par un travail scolaire qui a mal tourné, mais je vous laisse découvrir le tout quand même ! Je peux vous dire par contre que l'auteur Nathalie Fredette sait très bien nous garder en haleine et faire durer le mystère et le suspense. Elle dévoile son histoire aux comptes gouttes... Pour revenir à l'histoire, Jeanne doit donc aller passer l'été chez sa tante "flyée" Marjolaine qui vit en Floride. Comme ses parents doivent quitter Montréal et ne veulent la laisser seule ..... Suite de la chronique sur
Lien : http://frogzine.weebly.com/1..
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J'ai aimé le fait qu'il y ait un changement de narration à chaque chapitre, ça permettait d'avoir de point de vue des deux principaux personnages. J'ai trouvé inutile et désagréable les passages en anglais qui prouvaient que l'un des personnages vivait en Floride depuis quelques années. J'ai trouvé le tout étrangement dépourvu d'émotions malgé tout ce qui se passait. Je n'ai pas été touchée par ce qui arrivait aux personnages.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Quand Jeanne a quitté la cabane, cette journée-là, j’ai craqué comme un lâche. (...) Pas question que Jeanne entende ça! Une minute. Deux minutes. Trois minutes... J’ai défoncé la porte d’un coup d’épaule. Je suis sorti en criant comme un perdu. Mes cordes vocales, tendues comme un arc, ont sonné fêlées. Mon estomac s’est soulevé comme si j’allais vomir. J’ai éclaté en sanglots.

C’était imbécile de faire du bruit comme ça. Des plans pour attirer l’attention! Mais je m’en foutais. Qu’ils viennent les morons des Child Protection Services! Tant pis! J’en avais assez! De toute façon, c’était inévitable. Tôt ou tard, ils m’auraient retrouvé. Vivre chez John et Ralph, ça ne tenait plus la route. Deux gars ensemble et qui, en plus, ne sont pas de votre « vraie » famille, ça fait capoter les esprits bornés. Même si ces gars-là étaient les plus gentils du monde. Même s’ils avaient pris soin de moi comme jamais personne avant eux.
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Le deux-yeux-un-nez-une-bouche qui venait de prononcer cette phrase se nommait John. Il devait avoir trente-cinq ans. C’était le genre d’homme qu’on trouvait tout de suite sympathique. Il avait l’air joyeux, souriant, énergique. Ses yeux bleus taquins pétillaient. En le voyant, j’ai pensé : « OK, ça c’est un gars de party. » Son look ? Casquette de baseball, t-shirt comique, shorts en jeans délavés et gougounes en plastique couleur fluo. Pas exactement l’image d’un adulte sérieux et ennuyeux. Pas non plus l’image du type qu’on retrouve dans une pub d’Hugo Boss ou de Georgio Armani. Sans crainte d’abîmer son costume, John s’est agenouillé devant ma tante pour rigoler :
— Margarita ? Cosmopolitan ? Tequila Sunrise ?
Pas besoin d’être très perspicace pour comprendre que John adorait préparer des cocktails. Son bar trônait contre le mur principal du salon comme un trophée. C’était un meuble kitsch des années 1950 ou 1960 rempli à craquer de bouteilles d’alcool. Il y avait aussi des verres et des coupes de toutes les formes. Sur une tablette, il y avait des mélangeurs, de petits parasols multicolores, plein de gadgets servant à la décoration de ses concoctions. Soudain, une grande silhouette mince est venue s’interposer entre le bar et moi. Ralph. En silence, il était sorti de la cuisine et il traversait maintenant le salon. C’est à peine si John a eu le temps de lui demander s’il voulait boire quelque chose.
— Nothing for me. I’m working.
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Dans l’avion, sur un air débile, je chantais pour me donner du courage : «Florida, Florida, toi et ta vitamine D, tu me transformeras…» Pour être plus exacte, je chantonnais dans ma tête. Inutile d’énerver tout le monde autour de moi sous prétexte que je n’arrivais pas à relaxer dans ce cercueil en tôle potentiel. Être tassée comme une sardine à 10 000 mètres d’altitude, ballottée de tous bords tous côtés à la moindre turbulence, ça me stressait totalement. Je fredonnais, donc : « la la lère… tu me transformeras », en boucle, sans arrêt, tout le long du trajet Montréal – Fort Myers, pour me changer les idées. Voilà pourquoi, si on avait fait un portrait de moi à cet instant, il aurait ressemblé à ceci : Jeanne Marineau, 15 ans, balbutiante hyper claustrophobe voyageant seule en avion pour la première fois.
Trois heures plus tard, j’ai poussé le plus gros soupir de soulagement de ma vie en voyant ma tante Marjolaine à l’aéroport ! J’étais doublement contente : soulagée de descendre de cette carlingue toujours en vie et heureuse de revoir cette tante adorable qui m’hébergerait pour l’été dans son condo de Naples (prononciation : « N-é-p-e-l »), situé à soixante kilomètres de Fort Myers. J’ai laissé tomber mon sac à dos en plein milieu de l’aéroport et j’ai sauté dans les bras de mon hôtesse. J’ai pensé : « Vite ! Emmène-moi loin d’ici ! S’il te plaît ! S’il te plaît ! » Ce qui fut fait.
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Vingt-quatre heures s’écouleraient avant que j’aie le sentiment que la Floride me transformerait bel et bien, comme l’avaient prédit les paroles stupides de ma chanson; le temps que ma tante me conduise chez ses meilleurs amis avec qui habitait un gars de mon âge qu’elle brûlait d’impatience de me présenter. À peine le petit déjeuner avalé dans l’élégante salle à manger du condo de ma tante, nous avons pris la route en direction de la maison de John et Ralph. Et c’est tout de suite en voyant ce gars prénommé Thomas que j’ai compris que mon été ne ressemblerait à aucun autre. N’importe qui connaissant ma vie aurait dit : « C’est sûr qu’il ne pouvait pas ressembler à l’été précédent, le quatorzième et le pire de tes étés à vie. Tu sais, cet été de misère où tu as pleuré toutes les larmes de ton corps à te morfondre d’avoir perdu tes meilleures amies ? Tu sais, cet été suivi d’une année scolaire catastrophique parce que tu n’arrivais pas à t’intégrer dans ce collège bête et méchant rempli, disais-tu, de nerds et de snobs ? » Il aurait eu raison, mais pas complètement.
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Ma tante m’avait avertie quand elle m’avait parlé du spécimen au téléphone à la fin du mois de mai. « Encouragée » par mes parents, elle m’invitait à passer mes vacances chez elle. Ses arguments pour que j’accepte ? La plage, le soleil, mais surtout la gentillesse de ses fameux amis et de Thomas.
— Thomas n’est pas un garçon facile. Il est spécial… En plein ton genre, avait-elle ajouté sur un ton ironique.
Rien pour me rassurer :
— Comment ça, spécial ?
— Il est gentil, ne t’inquiète pas. Disons qu’il est un peu… réservé.

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