L'héritage d'Anna

Le monde de Sophie m'a laissé un bon souvenir. L'héritage d'Anna aborde les préoccupations écologiques actuelles mais aussi pour les générations futures dans un format qui semble facilement accessible à tous. Je pensais donc faire une bonne pioche et pourquoi pas, conseiller ce livre à de plus jeunes. Quelque chose m'a peut-être échappé.
Le récit commence en 2012. Pour ses seize ans, Anna reçoit le tout nouveau smartphone dernier cri et une bague que les femmes de sa famille se transmettent depuis des générations. Cette bague semble lui permettre de rêver du futur et notamment de Nova, son arrière-petite-fille. A l'époque de Nova, le réchauffement climatique et la montée des eaux ont rendu une partie de la planète inhabitable et Nova, depuis son futur, parvient à demander à Anna, en 2012, de faire quelque chose pour sauver les milieux naturels sans lesquels la vie, animale pour commencer, humaine ensuite, n'est plus possible. Grâce à ses cadeaux d'anniversaire, Anna relève le défi.
J'ai trouvé le récit confus, malgré l'alternance bien nette entre les époques. On comprend bien qu'en 2012, c'est le bleu qui domine, trois générations plus tard, c'est le rouge. En mettant au point une invention verte, Anna pourra peut-être influencer le futur.
La visée didactique est un peu trop présente et visible dans le récit, et l'enrobage romanesque, parfois un peu difficile à suivre. Nous sommes à l'apogée énergétique et surconsommons à tout va sans nous soucier des habitants suivants, mais à part le déplorer et battre notre coulpe, rien ne semble pouvoir mener à une prise de conscience qui serait suivie d'effets.

Anna est une jeune norvégienne de seize ans très préoccupée par le réchauffement climatique et ses conséquences. D'autre part, elle fait d'étranges rêves dans lesquels elle est Nova, sa propre arrière-petite-fille, qui vit sur une Terre exsangue et moribonde. Comment l'Anna d'aujourd'hui pourra-t-elle empêcher que la Nora de demain hérite d'une planète à bout?
Une bonne idée, cette histoire! Pourtant, je n'y ai pas trouvé mon compte. Peut-être est-ce mélange fiction / documentaire qui m'a paru quelque peu indigeste... Je n'ai pas réussi à entrer dans ce récit dans lequel, sans cesse, s'imbriquaient des chiffres, des statistiques et autres informations documentaires. Comme des exposés qui tombaient là, au milieu de l'histoire, me sortant de l'imaginaire pour me jeter dans une réalité bien moche.
Je pense que l'auteur aurait dû se positionner dès le départ et choisir entre documentaire ou ouvrage de fiction. J'aurai du mal à présenter ce livre à mes élèves...
Bref, cette lecture m'a déçue, dommage.

J'ai eu du
Mal à aller au bout malgré les 183 pages !il faut dire que je ne sais pas pourquoi je l'ai acheté. La couverture m'a plu, le bandeau indiquant par l'auteur du monde de Sophie ( que je n'ai pas lu mais dont j'ai beaucoup entendu parler) aussi ... si j'avais lu la 4eme de couverture ( ce que je fais habituellement 😉) je ne l'aurais sans doute pas acheté ! me voilà donc face à ce roman ... je lis la 4eme ... étonnée par mon choix ... curieuse je poursuis cette lecture. C'est une sorte de conte très moralisateur, trop
Moralisateur ! le réchauffement climatique ok ... on en parle, on essaie de trouver des solutions .... de là à en faire un roman ;-( !