Citations sur Outlander, tome 2 : Le Talisman (117)
À l'époque, naître gaucher était considéré au mieux comme un signe de malchance, au pire comme un symptôme de possession démoniaque.
— Si l’on excepte la chirurgie, il n’y a que deux manières possibles de se soigner. On peut introduire une tige en métal dans le pénis et la faire remonter jusqu’à la vessie, afin de forcer l’urètre à s’ouvrir, ou encore masser directement la prostate afin de réduire le gonflement... en passant par le fondement.
J’entendis que l’on s’étranglait à mes côtés et lançai un regard vers Jamie. Il fixait toujours son assiette, mais sa nuque s’empourprait à vue d’œil et le rouge commençait à envahir son visage. Je regardai autour de moi pour découvrir une vingtaine d’yeux fascinés rivés sur ma personne. Ceux de lady Frances, d’Aline et des autres femmes exprimaient un mélange de curiosité et de dégoût ; les hommes, eux, me regardaient avec une expression scandalisée.
Seul lord Lovat se frottait le menton d’un air songeur, les yeux mi-clos.
— Mmm... si je comprends bien, j’ai le choix entre un bout de bois dans la bite ou un doigt dans le cul ?
Laissons parler les baisers langoureux qui s'attardent sur nos lèvres mille et cent fois repris, cent et mille fois repris.
« Il n'y aura jamais, jamais, un autre que moi ! murmura-t-il. Regarde-moi ! Regarde-moi, Claire !
Il me pris la tête entre ses mains, me forçant à le regarder dans les yeux.
- Jamais ! répéta-t-il. Parce que tu es à moi. Tu es ma femme, mon coeur...
Son corps contre le mien me clouait au sol, mais le contact de nos corps me poussait vers lui, demandant plus, toujours plus.
- ... mon âme, acheva-t-il dans un râle »
J'étais si furieuse, Jamie... pour le duel, pour l'enfant. Parce que tu m'avais obligée à aller le voir, Louis, je veux dire. Je voulais faire quelque chose pour t'éloigner de moi, pour être sûre de ne jamais te revoir. Je l'ai fait... en partie... pour te faire du mal.
Un muscle se contracta à la commissure de ses lèvres.
— Tu as réussi, dit-il sans relever la tête.
J’entendais presque la voix de Jamie chuchotant à mon oreille : Ce n’est pas une question de droit Sassenach, mais de devoir… d’honneur.
On peut briser n'importe qui si on est prêt à le faire suffisamment souffrir.
"Je te retrouverai, murmura-t-il à mon oreille. Je te le promets. Si je dois endurer deux siècles de purgatoire, deux siècles sans toi, c'est que tel est le prix que je dois payer pour mes crimes. J'ai menti, j'ai tué, j'ai volé, j'ai trahi et j'ai manqué à ma parole. Mais lorsque je me tiendrai devant Dieu, j'aurai un argument pour ma défense : "Le Seigneur m'a donné une femme d'exception, et je l'ai aimé de tout mon être.""
"De nous deux, c'est encore moi qui m'en sors le mieux. Car si tu ressens ce que je ressens pour toi, alors ce que je te demande revient à t'arracher le cœur et à accepter de vivre sans moi. Tu dois le faire, mo duinne. Il le faut."
Si les Écossais étaient têtus sur un point, et de fait ils tendaient à l'être sur un certain nombre de points, c'était bien sur les vertus du gruau d'avoine au petit déjeuner. Pour avoir vécu des siècles sur une terre si pauvre qu'il n'y avait que de l'avoine à se mettre sous la dent, ils avaient transformé cette dure nécessité en une qualité, et s'entêtaient à prétendre qu'ils aimaient cette bouillie infâme.