AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782369761891
192 pages
Lune-Ecarlate (04/06/2016)
4.06/5   8 notes
Résumé :
Sortie le 4 juin
ISBN : 9782369761891
Prix : 17€ / 192 pages

Une femme d'affaires sous pression, une diva orgueilleuse, une sorcière mélancolique, une prêtresse angoissée, une fermière combative, voici quelques-unes des femmes dont vous ferez la connaissance en ouvrant ce recueil.
Elles font naître les désirs, exacerbent les passions, déchaînent les fantasmes. Qu'elles les rencontrent par hasard dans un ascenseur, en discothèque, ... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Infemmes et sangsuellesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je ne connaissais ni le nom ni le travail de Frédéric Gaillard, ce recueil m'a dépucelé. Par chance, son thème ne porte pas sur les camionneurs ou les rugbymen mais sur les femmes. Remarquez, la fréquentation des nanas qui arpentent ces nouvelles n'a rien d'une promenade de santé non plus. Des femmes fatales au sens le plus littéral.

A partir de ce thème, le gaillard livre quinze nouvelles dont le premier mérite réside dans la variété, tout en restant cohérent dans son propos global.
Comme toujours dans un recueil, on n'aime pas tout, mais aucun texte ne m'a paru faiblard. Si je devais monter un podium olympique, mes trois préférés seraient "Péché d'argile", "L'homme de ma nuit" et "Un manteau de fou-rire", avec juste derrière "Le Diable et la Diva" et "L'affaire est dans le sac".

L'inspiration des textes emprunte beaucoup au folklore (catoptromancie, pacte avec le Diable…) et aux figures féminines classiques de la littérature fantastique (succube, sorcière, dame blanche…), sans répéter ce qui a déjà été écrit mille fois par les petits et grands noms du genre. Gaillard joue aussi beaucoup sur les stéréotypes, de l'empoisonneuse à la toquée de fourrure. Sans oublier bien sûr le sac à main, artefact qui s'ouvre sur une autre dimension et malmène les lois de la physique (enfin, c'est comme ça que je le conçois quand je vois qu'une nana peut sortir trois m3 de matos d'une besace de rien du tout).

Sur la forme, pas grand-chose à redire. Léger bémol sur l'emploi des adverbes en -ment, pas excessif mais y a moyen d'en nettoyer quelques-uns par-ci par-là.
Si le style global donne l'apparence du classicisme, il ne s'agit que d'un vernis. Certains s'y cantonnent et versent dans l'académisme ennuyeux du narrateur “je” qui assomme le lecteur à coups de passé simple. Gaillard au contraire le dépasse pour déployer la richesse de sa langue. La métaphore filée fructo-florale dans "Bella donna" en donne un très bon exemple. D'un texte l'autre, il sait se montrer poétique sans devenir soporifique, glisser de l'humour noir et des jeux de mot sans passer pour un gros lourd, brosser une scène en équilibrant ambiance et efficacité. Une touche de ci, une touche de ça, un tableau d'ensemble qui fonctionne, chaque texte s'apparente à une toile pointilliste.
Lien : https://unkapart.fr/infemmes..
Commenter  J’apprécie          100
J'ai adoré ce recueil de nouvelles ! C'est bien écrit, dans une langue érudite, au vocabulaire riche mais jamais ni ennuyeuse ni compassée. L'auteur est capable de passer d'un registre familier -"Ce sac est un vrai foutoir. Elle qui se targuait de ne pas être bordélique !"- à une prose poétique et chantante -"Bella était un de ces fruits mûrs ... un fruit de la passion réchauffé jusqu'en son coeur par le soleil d'un été finissant, courtisé par des essaims d'insectes pollinisateurs", puis de nous propulser dans une époque lointaine dès la première phrase -" Ce matin, la vieille sorcière qui gîte une masure à l'écart du petit de petit bourg de Près-de-là, bien que percluse des maux de l'âge, est d'humeur bucolique".
Vous l'aurez compris, les héroïnes sont des femmes ... folles, démoniaques, cruelles, ensorceleuses, manipulatrices, mais aussi émouvantes, glaçantes, mystérieuses (Après avoir lu "Une ronde endiablée" vous ne regarderez plus jamais une cour de récréation avec le même oeil !). Mais pour les évoquer avec autant de verve et de sensibilité, il faut assurément que l'auteur les admire, pénètre leur âme pour comprendre leurs forces et leurs faiblesse. Et finalement les aime ... bien au delà de ce que ce titre un peu provocateur ne pourrait laisser supposer !
Commenter  J’apprécie          41
Je connais Frédéric Gaillard par sa participation à "Dans la Peau d'un(e) autre" chez Racine et Icare; comme j'avais aimé sa plume, j'ai eu envie de lire son recueil. Deux choses m'ont retenue : le prix, d'abord (17 euros, plus les frais de port), et le titre. le jeu de mots est bien trouvé, mais le thème féminin ainsi accentué à éveillé ma méfiance. Fallait-il que j'accepte cette image réductrice de fantasmatique de la femme comme séductrice et sorcière? Soit. J'ai mis mon esprit féministe un peu en sourdine, et ai accepté le jeu de Fred.
La lecture à été très agréable : le recueil est homogène par son thème et par la qualité d'écriture, mais les histoires racontées sont bien différentes les unes des autres, et l'auteur nous promène d'un univers à l'autre. Il marque notre imagination en mettant en scène des personnages féminins forts, des personnages qui souffrent et se battent, qui se réfugient dans leurs croyances, leurs peurs, leurs espoirs, leurs rêves. Qu'il s'agisse de désir ou d'amour, de beauté et de jeunesse chèrement payées, de lettres, de fantômes, de monstres ou de zombies, Frédéric Gaillard revisite les mythes et légendes de manière sombre. La dame blanche, la veuve noire, mais aussi Estula, beaucoup moins comique sous la plume de monsieur Gaillard
La femme n'est pas plus infâme que les hommes, mais elle apporte une touche de sensualité au sang et aux cauchemars.

Bon conclure, je recommande vivement ce livre!
Commenter  J’apprécie          10
Merci à Nathalie et aux éditions Lune-Écarlate pour l'envoi de ce service-presse.
Frédéric Gaillard nous livre ici un recueil de quinze nouvelles avec pour thème la femme. La femme, il nous la raconte par biens des manières. La femme objet de désir, objet de convoitise, objet de séduction...
Certaines nouvelles m'ont plus plus que d'autres. Notamment L'homme de ma nuit, Un manteau de fou-rire, Mademoiselle Abigaël... J'ai beaucoup aimé les personnages. A la fois femme forte, perdu, manipulatrice, vengeresse... Mais les autres histoires ne sont pas en reste loin de là. Frédéric Gaillard a une imagination débordante, il nous entraîne à différentes époques avec des personnages bien différents les uns des autres. Ils revisite les contes, les légendes..., y trouvant l'inspiration, et même ailleurs... On en passe donc par des êtres humains, des sorcières, des succubes, des fantômes et bien d'autres créatures... On y découvre des femmes de tout âge, qu'elles soient enfants ou vieilles femmes, de tout niveau social. Ses nouvelles sont sombres et on est loin du happy-end mais personnellement, je dois dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.
L'auteur a une plume très fluide, un humour noir débordant et il ne laisse rien au hasard et nous surprend jusqu'à la fin de chaque nouvelle. Et qui n'aime pas être surpris ? C'est, je trouve, de plus en plus rare aujourd'hui. Là, Frédéric Gaillard relève parfaitement le défi. le tout avec beaucoup de poésie, de douceur malgré toute cette atmosphère assez sombre tout du long du recueil.
Un recueil que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire et je vous invite à en faire autant.
Lien : http://notrecarnetlecture.bl..
Commenter  J’apprécie          10
Tour à tour, dangereuses, charmeuses, manipulatrices, désenchantées ou blessées, les femmes que vous rencontrerez dans ces pages ne vous laisseront pas indifférent. Frédéric gaillard nous offre ici un recueil, certes teinté de fantastique, mais qui rend au travers de ses lignes, un hommage bien réel à la puissance féminine. Un ensemble de nouvelles de grande qualité qui se déguste avec bonheur (parsemé de quelques frissons) et montre encore une fois la qualité d'un auteur pas assez reconnu...
À dévorer!
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
De nos jours, se lier à de parfaits inconnus par ordinateur interposé est devenu courant. On s’offre et on fait son choix sur catalogue, aussi facilement que l’on commande une pizza, permettant aux pulsions les plus tordues, les plus inavouables, de s’exprimer sans retenue.
Commenter  J’apprécie          30
Avant cette époque, je ne me souciais guère de la fuite du temps. Depuis, les secondes effilées, se sont mises à filer, les heures et les jours à se défiler, les années à me défier.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : féminitéVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (11) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3664 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}