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Citations sur Un soir au club (39)

Était-ce le commencement de quelque chose ? N'était-ce pas plutôt la fin de quelque chose ? Ni l'un ni l'autre. C'était l'un et l'autre. Quelque chose d'autre. D'entre les deux. D'où cette dépression de l'attente dans un temps arrêté, un vide où quelque chose devait se décider.
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Tout ça avait un certain goût de liberté. Tout ça c'est-à-dire être ailleurs. Dans une autre odeur. A une autre heure. Dans un lieu nouveau qui occupe les yeux.
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C'est l'attente qui l'épuise. Brève attente pourtant. Elle ne dura que dix minutes. Epuisante cependant. Quand on attend depuis dix ans. Sans savoir qu'on attend. C'est encore plus tuant.
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Il était soûl. Donc lucide. Soûl on voit très clair en soi.
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C'est quand même autre chose, l'air qu'on respire dans une zone industrielle au bord de la mer.
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Qu'une impression, donc. Mais une impression n'est possible que sur un coeur qui aspire à l'être, impressionné. Il faut pour ça se sentir léger.
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Le piano n'était pas le violon d'Ingres de Simon Nardis.C'était bien plus qu'un violon d'Ingres.Le piano était pour lui ce que la peinture était pour Ingres.
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Il regardait Debbie. Et quand il la vit revenir vers lui il eut cette pensée stupide, imbécile et incompréhensible : Elle est à moi, puis, encore plus idiot, plus obscur : Elle est pour moi depuis toujours. Il était soûl. Donc lucide. Soûl on voit très clair en soi.
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C'est l'attente qui l'épuisa. Brève attente pourtant. Elle ne dura que dix minutes. Epuisante cependant. Quand on attend depuis dix ans. Sans savoir qu'on attend. C'est encore plus tuant.
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Debbie chantait sans vibrato. Ligne de voix neutre, à la manière de certains saxophonistes de la côte ouest. Simon découvrait le plaisir de jouer seul avec une voix, pour elle. Une voix d'alto, presque sèche. Émouvante dans sa manière de refuser toute concession à la joliesse. Et ça, ça me plaît, pensa Simon.
Et tout en se faisant discret. C'est si délicat d'accompagner une voix. La précéder ou la suivre. Lui répondre. Anticiper l'accent par une question. Il s'appliquait à ce dialogue. La regardant, il ne pouvait pas ne pas voir ce visage. Et, à la longue, ne pouvait manquer d'être frappé, d'une surprise ralentie par le temps, par tout ce temps qu'il fallait retraverser pour y voir clair. Il oublia le clavier. Il jouait pour elle.
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