Il y a tout ce que nous comprenons, tout ce que nous sommes capables de transcrire en essayant d'être au plus près. Et puis, il y a le reste. Tous le reste. Le Monde des apparences,des silences. ....
Tous à la recherche du même rêve. fuyant le même quotidien.Pour un ailleurs.
Il y a deux façons de mourir. La première et puis cette autre qui vient quand plus personne ne parle de vous ... Celle-là est sans doute la plus insupportable.
Savoir et croire qu'on ne sait pas, c'est le comble du mérite. Ne pas savoir et croire que l'on sait, c'est la maladie des hommes.
Il y a tout ce que nous comprenons, tout ce que nous sommes capables de transcrire en essayant d’être au plus près. Et puis il y a le reste. Tout le reste. Le monde des apparences, des silences. La vastitude de l’innommable. Ce monde est intranscriptible. Il répond à une autre logique. Parfois même, il n’a aucun logique. Il faut décoder.
— Les vieillards font cela parfois.
— Vous avez raison, les vieillards mentent. Mais ils ne le font pas pour le plaisir. Ils veulent intéresser encore un peu ou parce que leur mémoire ne se souvient pas, ou mal, ou qu'elle ne se souvient plus rien et qu'il devient alors nécessaire pour eux de tout recréer.
- Même arrêtée, une pendule donne l'heure juste deux fois par jour. Il suffit d'attendre.
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La tension entre les êtres, quoiqu'on fasse, c'est inéluctable.
Il y a des pensées qui protègent et d'autres qui tuent.
...il faut laisser la porte ouverte. La porte de l'intuition. Pour que tout circule. Entre puis sorte. C'est ainsi que doit se faire la relation entre toutes les choses.
Clémence est ma soeur. Elle fait des confitures comme si nous devions vivre encore mille ans.