Récit publié en reportage dans un journal colombien, dans les années 50. Un marin, tombé d'un destroyer lors d'une tempête, arrive à survivre sans eau ni vivres sur un radeau balloté par les vagues et brûlé par le soleil des caraïbes. La ronde des requin affamés et agressifs, tous les soirs à 5 heures autour de l'esquif, est terrifiante, comme le sentiment de l'approche de la mort, lente et inexorable. Contemporaine de l'expérience d'
Alain Bombard, c'est une étonnante -et véridique- expérience de survie. Et sous la plume d'un écrivain-conteur tel que
Garcia Marquez, le récit, transposé à la première personne, ajoute à l'aventure une dimension métaphysique qui en fait un texte saisissant.