Le bruit dans ma tête (ne vous dérange pas ?)

Connaissez-vous Yann Lebars, le personnage de Nick Gardel ? Non? Alors, laissez-moi vous faire une petite présentation: pas méchant le type, un peu à côté de ses pompes, un peu "doudingue" comme aurait dit ma grand-mère, dont le seul objectif immédiat dans la vie est d'assister au concert de Magma dans l'est de la France. Sauf que pour y aller, il faut de la thune. Et question thune, notre ami, ça fait belle-lurette que les fifrelins se sont fait la malle. Alors il décide comme ça d'aller voir son patron, un vieux branque, pour avoir une petite avance. Une discussion entre homme, tu vois, entre gentleman, même si le vioc est un vrai radin. Sauf que ça ne se passe pas comme prévu, et qu'au lieu du boss, il tombe sur son lavedu de service, il lui marave la cafetière, et se voit contraint de décaniller. En emportant un peu de l'artiche, quand même! Et voilà donc notre anti-héros sur les routes, au volant d'une deuch aussi barrée que lui, cherchant à rejoindre le groupe mythique de Christian Vander. (le groupe Magma quoi... j'en vois qui suivent pas, il va y avoir distribution de phalanges, je vous dis que ça).
Tout serait pour le mieux, si l'adjoint du patron ne se mettait pas en tête de lui filer le train, en compagnie de deux tueurs à gage hongrois aussi improbables que hauts en couleur, dont un plus particulièrement Gustav (la scène de la Fritata est déjà culte). Et si Lebars, un nom étrangement prédestiné, ne rencontrait pas Ours Dressé, un type bien jobastre qui se prend pour un sioux et qui passe son temps dans son camping car à chasser... entre autres les bruits dans sa tête.
Ballade noire écrite par Nick Gardel, dont je soupçonne les ascendances indiennes cachées, tant la description du fumoir et de l'inipi sont criantes de réalité, "le Bruit dans ma tête" est une perle de dérision et confirme que l'auteur est telle que la boite de chocolat de Forrest Gump: on ne sait jamais sur quoi on va tomber, mais on est sûr que ce sera du bon. Parce que cézig, après dix bouquins, excusez du peu! est toujours autant capable de nous surprendre et de faire mouche. Et, même si ce roman est sans doute plus noir et un petit chouia plus désespéré que les précédents, parce que c'est la ballade des loosers qu'il nous offre là, il apporte quand même de formidables moments de pure poilade.
Alors je ne saurais que trop te conseiller de le lire, et fissa! Avant la séquence bourre-pif.
Quand à moi, je crois que je vais aller voir les deux types en blouse blanche, là-bas, qui me font signe... Parce que j'ai des bruits dans ma tête tout à coup..

Un peu déroutée par le style d'écriture mais surtout le caractère déjanté des personnages, j'ai eu un peu de mal à entrer dedans.. surtout après avoir lu un thriller bien noir...

Je n'ai pas arrêté de rire, je mettais des post it à toutes les pages pour vous mettre des citations...

Bref, lisez-le, je peux pas vous raconter l'histoire... c'est juste du n'importe quoi... mais superbement mis sur papier :)

Voici le dernier livre qu'il me restait à lire de cet auteur et j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver sa plume, que je trouve particulière, et j'ai passé un très, très bon moment un peu fou.
Nous allons donc découvrir le personnage de Yann qui est plutôt anodin, sans reflet ni aspérité. C'est un homme qui mène une vie banale, ennuyeuse due aux aléas de la vie. Passionné par la musique, il désire assister au concert d'un groupe qu'il aime mais pour cela il doit demander à son patron la possibilité d'avoir trois jours de congés et une avance sur son salaire. Mais la réalité va être tout autre puisqu'il va tomber sur l'adjoint, Henri Vasquez en fâcheuse posture.
Et hop c'est parti !!! Nous allons donc suivre Yann dans sa fuite en avant, à bord d'une 2CV, ce qui produit un tourbillon de rencontres et situations parfois cocasses. Poursuivi par Henri et notamment par un dénommé Gustav, en ayant toujours en tête d'assister à ce concert, il va faire une rencontre très particulière avec le mystérieux Ours Dressé.
Je ne peux que remarquer à nouveau l'habileté de son écriture et la force de ses personnages qui font que nous nous plongeons littéralement dans son récit sans en perdre une miette. Nick introduit sa patte en mélangeant le sombre, l'humour, sensibilité au besoin de son récit le tout avec des jeux de mots, des expressions et un sens de l'à-propos qui me fascinent à chaque fois (n'étant pas douée à ce niveau).
J'ai beaucoup aimé le personnage de Yann qui est totalement à la ramasse, englué quelque peu dans son passé, mais qui est attendrissant par une certaine naïveté.
L'autre personnage que j'ai pris plaisir à découvrir est le frappa dingue Ours Dressé car il m'a touchée au fil de ma lecture pour diverses raisons.
Donc pour finir ce livre est un roman qui vous donne la pêche, qui vous prend par ses scènes bien menées mais aussi par les protagonistes qui sont pour certains complètements allumés et qui vous emportent dans leurs délires.
Voilà je suis totalement ravie de cette lecture et j'attends impatiemment le prochain.

Le bruit dans ma tête
Nick Gardel
94 pages
Sorti le 06/06/2017

Je remercie, Nick qui a offert ce roman gratuitement sur sa page Facebook, pour que les lecteurs puissent s'occuper pendant le Confinement. Un grand merci à toi.

Yann Lebars est manutentionnaire dans une supérette. Il décide d'aller voir son patron pour lui demander un acompte et 3 jours de congés. Mais tout ne se passe pas comme prévu.

Dans le bureau de son patron, il tombe sur l'adjoint de celui-ci (Henri Vasquez) et un sac de billet....

Yann assomme Henri et prend et part avec le sac bourré d'argent.

Et là....... Une course-poursuite infernale commence.
Comment cela va-t-il se finir ?

J'ai passé deux excellentes soirées de lecture et je peux vous dire quand ce moment cela fait un bien fou.

J'ai adorée cette histoire qui est menée tambour battant, pas un seul temps mort, on ne s'ennuie à aucun moment. J'ai vraiment aimé le personnage de Yann, un mec paumé, pas méchant pour un rond, il est simplement embarqué malgré lui dans cette course-poursuite.

Tous les personnages, je dis bien tous sont très bien décrit et chacun d'eux avec un caractère différent, ce qui les rend réels et vivants. Je dirais qu'ils sont en 3D.

Il y a vraiment tous les ingrédients nécessaires dans ce roman pour nous faire passer de merveilleux moments de lecture, de l'humour, de l'action, des rencontres....

Nick à toujours une écriture fluide, forte, de superbes descriptions et ce don de nous scotcher les yeux à ses écrits.

Je ne peux que vous conseiller de le lire immédiatement.

Bonne lecture et prenez soin de vous.

4ème de couverture

Lorsque Yann Lebars, un manutentionnaire traînant sa vie minable, entre dans le bureau du directeur de la supérette qui l'emploie, il ne peut pas imaginer l'ouragan qu'il va déclencher. Voler 50 000 euros n'est pas toujours sans conséquences...
Le voilà poursuivi par Henri Vasquez, l'adjoint du patron, associé à une paire de voyous hongrois. Et comme si cela ne suffisait pas, il va croiser la route d'Ours Dressé, un énergumène en camping-car vivant selon les rites sioux et perturbé par des bruits dans sa tête. Cela produit des réactions pour le moins explosives...

Sur un malentendu .. tout peut arriver
Et c'est justement ce qui arrive à Yann, manutentionnaire d'une supérette, ex disquaire, héros paumé et fauché, qui rêve d'aller voir son groupe préféré en concert. Pour ça il lui faut demander un congé et une avance à son patron. Sauf que tout ne se déroule pas comme prévu, qu'il casse le nez de l'adjoint du directeur : Henri Vasquez, "une tête vous donner envie de balancer des brassées de phalanges", un sale type quoi, et se retrouve propriétaire d'un sac plein de billets, sac que bien évidemment Vasquez va vouloir récupérer aidé par un Hongrois bon cuisinier, peu bavard mais très mafieux. Ils croiseront la route de Standing Bear – Ours Dressé – un sioux hors du commun spécialiste de l'Inipi.
La suite je vous laisse la découvrir au fil de la plume de Nick Gardel, toujours très fluide, vivante, très colorée et très précise.
Des personnages hors du commun, qu'on suit dans une course poursuite effrénée, sans temps mort.
Le grand mystère c'est Wakan Tanka