Une aventure de Lucifer Box, tome 1 : Le club Vesuvius

Du Steampunk ET Mark Gatiss ? Sur le papier, ça sonne idéalement. Croiser un style que j'adore avec un doctorwho/sherlock/et autres délices BBC, ça semble prometteur. Mais dans les faits, c'est pas le Pérou!
En quelques mots, le roman nous fait rencontrer Lucifer Box, peintre de son état, ses ongles manucurés, son sourire diabolique, ses habitudes de dandy, mais aussi son activité secrète d'agent/assassin. L'enquête en cours nous amènera de Londres à Naples, des salons huppés aux clubs libertins, des soirées mondaines aux toilettes d'un bar, bref, vous ne saurez plus où donner de la tête.

Le livre se lit assez aisément, mais le problème, c'est qu'on a un peu cette impression tenace que l'auteur s'écoute parler (enfin, écrire..). Parfois un peu poussif, attendu, presque cliché (on se doute assez souvent de ce qui va suivre), ce roman est sympathique, mais sans être la grande aventure à laquelle je m'attendais.
Le héros n'est pas si sympathique que ça, amusant certes, doté d'une franchise qui fait son charme, mais sans être attachant, et parfois à la limite de la vulgarité. Alors oui, c'est un parti-pris, mais il aurait pu être fait plus finement.
Côté steampunk, on en retrouve finalement peu, en dehors de l'atmosphère un peu dandy décadent 19e siècle. Pas d'inventions extraordinaires, pas de personnages célèbres, pas de technologies étranges. Finalement, l'étiquette Steampunk est peut-être un peu abusée.

En résumé, un moment sympathique au côté de ce personnage (alter-ego fantasmé de Mark Gatiss?), mais qui ne brille pas par son originalité.

Lucifer Box est un portraitiste (mais pas que), agent secret à ces heures, qui se retrouve plongé dans une aventure trépidante qui l'emmène de Londres à Naples. le récit à la première personne permet de plonger dans les pensées rarement sages du personnage principal.


Le style est très prenant et on se laisse embarquer aisément dans cette aventure mêlant les genres, policier, espionnage, historique avec un soupçon de science-fiction pour faire bonne mesure. L'humour est très noir, parfois un peu trop peut être.


Ecrit par Mark Gatiss, créateur de l'excellentissime série Sherlock mais aussi scénariste sur Docteur Who, on retrouve aisément des similitudes de ton et de style tout au long de l'histoire.


Les illustrations de Ian Bass viennent compléter un récit qui se laisse découvrir avec plaisir mais qui manque d'un petit quelque chose pour être vraiment exceptionnel. Un bon divertissement à défaut d'être un grand roman en somme.

Quand j'ai vu que l'interprète de Mycroft, aussi co-scénariste de la série, avait écrit des romans, forcément... Hiiiiiiiiiiiiiiiiii, j'ai filé dare-dare à la médiathèque passer commande (oui, parfaitement).

J'ai l'air excitée ? Oui, je l'étais. Et cela convient assez au roman dont le héros pourrait largement hériter de cet adjectif. Même si ce n'est pas tout à fait dans le même sens. Légèrement plus... « licencieux », voyez-vous, la « Chose » l'intéressant. Souvent. Avec tout le monde. Ou tout seul. Personnellement, j'avoue que ce qu'il fait de sa main droite, dans sa baignoire... et bien non, ça ne m'intéresse vraiment pas, et ces passages-là m'ont un peu déçue.

Sans être aussi hilarant que promis par les critiques de la quatrième ni le chef d'oeuvre du siècle, on passe toutefois un vrai bon moment de bonheur. Pétillant comme du champagne, drôle comme un petit Oscar Wilde ressuscité, ce livre nous donne le sourire aux lèvres et un sacré oubli de la réalité (même si le Steampunk promis, finalement, n'est que très trèseffleuré).

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A la fin de ma lecture de ce premier tome, je suis assez déçue. Mark Gatiss nous offre avec "Le Club Vesuvius" une enquête certes prenante dans l'époque Victorienne Londonienne. Un roman riche en action et suspens, avec une note humoristique. Mais le caractère des personnages a beaucoup refroidi mon enthousiasme.
De plus, je ne sais pas si j'aurais vraiment classé ce roman dans le style "Steampunk", car la notion est trop abstraite pour cela. Bien que vers là fin du récit, on commence à entrevoir cet univers un peu particulier, mais j'aurais aimé qu'il soit plus développé.

Lucifer Box est un personnage hors de son temps. En effet, il a un tempérament de débauché très prononcé. Il fume, boit, se laisse tenter par la luxure (que ce soit des femmes ou des hommes). Il est également égocentrique et se voit comme le centre du monde. Bref, c'est un personnage antipathique auquel je ne me suis pas du tout attachée.
Il se trouve qu'il est un agent spécial de Sa Majesté. Il doit effectuer plusieurs missions pour protéger la couronne. (Un agent 007 de l'époque Victorienne). Lucifer doit alors enquêter sur la disparition d'un agent à Naples. L'histoire va alors se centrer sur des recherches étranges de scientifiques, qui vont se mêler à la disparition d'une femme d'aristocrate et l'étranger exilé d'Italie. Mais où se trouvent les réponses ? C'est là que le suspens entre en action. du début à la fin, on se laisse porter par l'enquête de Lucifer! Malgré que le héros n'ait pas mon entière admiration, l'enquête nous mène malgré cela au fil des pages.



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Quel roman! L'écriture est élégante, raffinée avec un soupçon d'ironie et d'humour so british par moment. Rien que pour ça, il faut le lire.
A cela, rajoutez un personnage principal qu'on aime aimer autant que détester. Il ne s'appelle pas Lucifer pour rien. On le découvre ainsi que son quotidien non sans jubiler avec ou contre lui. Les autres personnages son réellement secondaire à part quelques uns (même surtout un). J'ai adoré Charlie Jackpot. D'ailleurs les noms des personnages, à eux seuls, sont excellents.
L'intrigue, quant à elle, est très bien faite. Je n'y aurais pas pensé et c'est là tout l'art de ce roman : on n'a les informations au compte goûte et en même temps que Lucifer. On ne sait pas où l'on va mais c'est ça qui rend ce roman addictif.
On peut voir certains passages un peu classique mais on ressent une forme d'ironie dans l'écriture qui fait qu'on oublie et même qu'on en souri.

En bref, un très bon roman que je prendrai plaisir à relire et à lire la suite.

Soooo British ! Serait la seule critique que j'en ai a faire mais on va encore me dire de faire plus explicite. Pourtant cette expression resume tres bien ce roman. L'ecriture est efficace et agreable, Lucifer un delicieux narcisse arrogant et pourtant attachant et il fait vraiment le roman a lui tout seul. C'est haut en couleur avec un rythme soutenu, sans temps mort, un humour ‘british' qui fait mouche, c'est farfelu, tiré parfois par les cheveux mais... Ca se devore. Sans etre une revolution, ni une revelation, J'ai passé un tres-bon-moment. La serie tele SVP !

Mark Gatiss signe ici les aventures d'un gentleman victorien dandy bisexuel et agent secret. La plume est alerte et plaisante, notre narrateur assez imbu de lui-même et le scénario à ce petit côté "classique" des vieux James Bond, avec complots improbables (ici avec un petit twist steampunk, c'est l'Angleterre victorienne après tout) et méchants hauts en couleurs.
Rien de révolutionnaire donc, mais le Club Vesuvius se laisse lire avec plaisir, et pour les collectionneurs et amateurs de belles choses, on peut noter la couverture sexy laminée de doré qui à elle seule est suffisante pour justifier un achat impulsif. :)

Lecture abandonnée à mi-parcours. Je n'ai pas du tout accroché, ni au ton de l'histoire, ni au personnage principal, que j'ai trouvé grotesque et insupportable. J'ai un peu tardé à écrire cette critique, j'en ai oublié les points positifs, c'est pour dire qu'ils ne m'ont pas marqué plus que ça malheureusement...

À la rencontre de Lucifer Box !

Voilà un roman qui attend depuis bien longtemps dans ma pile à lire. Pourquoi je ne l'ai pas lu avant ?

Lorsque l'histoire débute, on fait la connaissance de Lucifer Box. Cet homme vit en Angleterre et, semble-t-il, peint des portraits pour gagner sa vie. Que nenni ! Très vite nous allons découvrir la double identité de Lucifer. C'est un agent secret de sa majesté.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que avec Lucifer on ne s'ennuie pas une minute. Il lui arrive toujours un tas de rebondissements. de la poursuite en fiacre, en passant par la vengeance d'un père, et j'en passe. Lucifer va se retrouver à enquêter sur une affaire de meurtres de plusieurs scientifiques. de Londres, en passant par L'Italie.

La plume de Mark Gatiss est fluide et prenante, sans compter un humour certain. de temps à autre, il interpelle directement le lecteur et ça c'était plutôt chouette.

J'ai passé un bon moment avec ce premier tome. Si vous aimez les enquêtes avec de l'humour et des personnages haut en couleur, alors n'hésitez pas.

J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge lecture de Mlle Farfalle 2023, catégorie 11 : "le livre préféré d'un proche".

Pour la petite histoire, il se trouve qu'il y a 2 ans, j'avais offert ce roman-polar à mon compagnon pour lui donner le goût de la lecture. "Vous verrez madame, ce livre est parfait pour les lecteurs un peu débutants" m'avait confié la libraire. C'est un peu péjoratif certes, mais néanmoins vrai car le chéri en question avait dû lire 2-3 livres au cours de sa vie, dont 1 abandonné en cours de route (Le Théorème du Perroquet, d'ailleurs je vais peut-être le caler dans "ma" PAL car je n'aime pas les livres abandonnés, ils nous hantent jusqu'à la dernière page !).

Eh bien figurez-vous que depuis ce jour, mon homme ne passe plus une seule journée sans lire ! Désormais il m'accompagne gaiement sur le canapé, posés comme des petits vieux avec notre plaid et nos tisanes, à feuilleter nos romans. A peine croyable non ?
Ce roman avait donc déjà quelque chose de magique à mes yeux. Lui et moi on partait sur de bonnes bases.

Puis je l'ai lu pour le challenge.
3 jours palpitants.

le personnage, sans jeu de mots (ou presque) est d'enfer ! Lucifer Box est d'un charisme total, passant du statut de séducteur à l'espion à la James Bond, cumulant les aventures (avec hommes et femmes d'ailleurs) tout en sauvant le royaume.
Les protagonistes qui gravitent autour de lui sont tout aussi hauts en couleurs, il y en a pour tous les goûts !

L'histoire, quant à elle est super bien ficelée. On va de rebondissements en rebondissements de Londres à Naples, et l'auteur a le don de nous faire découvrir des endroits insoupçonnés (ceux qui ont lu sauront de quoi je parle !).

Alors pourquoi 4,5 étoiles et pas 5 ?

Parce que ce roman fait partie d'une collection intitulée "Steampunk", et que le Steampunk est censé proposer de la science-fiction de notre siècle tout en utilisant les machines à vapeur du 19e. Une sorte de mélange d'époques...
Mais venons-en au fait, cette partie bien spécifique n'arrive que très tardivement dans le roman.
On perd un peu le côté science-fiction du coup, mais pour ma part, étant donné que ce livre fut mon premier du genre, j'ai vraiment été emballée par la totalité de ma lecture.

Bref, vous l'aurez compris, c'est un roman que je vous recommande chaudement, et uniquement si vous n'avez pas froid aux yeux, car Lucifer ne recule devant rien...