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3,45

sur 261 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
🌋Premier tome mettant en scène Lucifer Box.🌋


Lucifer Box est un tantinet sûr de lui, de son charme, de ses qualités, de sa grandeur, de son importance... Si, si ... un tantinet, si nous restons modestes. Or, la modestie ne fait pas partie de l'univers de Lucifer Box. Peintre protraitriste à ses heures perdues, Lucifer Box vit une double vie en tant qu'agent secret de Sa Majesté. Lorsque sa nouvelle mission consiste à découvrir pourquoi de grands géologues anglais meurent brutalement, Lucifer Box se retrouve plongée dans une enquête complètement farfelue.


J'avais lu les critiques de belette2911, MissSherlock et de Davalian notamment, et j'avoue que cela m'avait donné très envie de le lire. J'ai eu la chance d'''acheter les deux volumes de cette saga pour un prix très intéressant, ce qui a été l'argument décisif pour craquer et me lancer. Au final, je ne regrette pas. J'ai passé un moment de lecture agréable et complètement décalé avec ce personnage de Lucifer Box et son univers très edwardien et en même temps très loufoque.


Ce roman plonge le lecteur dans un univers ubuesque. Entre un agent secret narcissique, imbu de sa personne, de ses talents, de son sex apeal... des réunions d'agent secret sur des sièges de toilette et, un humour anglais se retrouvant dans les actions et les noms des protagonistes, le lecteur à de quoi sourire. L'intrigue est complètement farfelue, mais addictive. le récit est relaté à la première personne par Lucifer Box lui-même comme une sorte de Mémoire de ses aventures. le tout relaté parfois de manière décadente et subversive, surtout lorsque Monsieur succombe aux charmes des deux sexes sans le moindre complexe.


L'ensemble est vraiment sympathique. Beaucoup d'éléments du récit font référence à James Bond, Sherlock Holmes pour le côté fictionnel et Oscar Wilde pour le côté réaliste. L'intrigue se déroule en Angleterre et à Naples avec un scénario passionnant et bien ficelé. Via de fausses pistes en pagailles, des rebondissements farfelus, le lecteur happé par cet ovni.


Le seul bémol concerne le côté steampunk ou fantastique du livre qui ici est vraiment léger sauf sur la fin. Dommage, cela aurait été intéressant de développer ce volet du livre.


👉Au final, je suis contente de ma lecture. Ce roman ne se distingue pas par une enquête inédite, mais par son ambiance subversive et décalée. le tout est magnifiquement présenté par l'éditeur dans un ouvrage superbe avec dorures, illustrations et une mise en page soignée. C'est bête à dire, mais le contenant a aussi son importance.
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Cette semaine, j'ai papoté avec Souri7 et Luria de notre plaisir à lire des livres qui, certes ne volent pas haut, mais nous donnent beaucoup de plaisir. On a notre bouquin, un plaid, une tasse de thé et un gâteau (hypercalorique) et c'est le bonheur.

Le Club Vesivius de Mark Gatiss entre dans cette catégorie : c'est un « petit » bouquin mais j'ai pris énormément de plaisir à le lire.
L'histoire se situe à la période victorienne, le personnage principal est un dandy débonnaire, c'est un espion et, en plus, on voyage de Londres à Naples. Tout était réuni pour que je passe un bon moment.

L'intrigue est assez banale et Lucifer a un don pour se sortir de toutes les embûches avec facilité... comme un certain James Bond. Ça m'a beaucoup fait sourire. Tout comme l'humour so british de Mark Gatiss qui fait des vannes à deux balles irrésistibles.

Le côté steampunk du bouquin est léger (sauf sur la fin) ce qui m'a plu car je n'ai jamais lu de steampunk et je pensais être gênée. Pour une première approche, c'était suffisant.

J'ai vraiment eu un coup de coeur pour ce livre et Lucifer, je pense que je vais partir en quête du second tome.

NB : En plus la maquette est irrésistible de la couverture aux illustrations, même en format poche. Bravo aux éditions Bragelonne !

CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
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Je découvre avec plaisir cet auteur, que je connais surtout pour son rôle de Mycroft Holmes dans la série Sherlock. Ayant fini la première aventure de Lucifer Box, je pense lire avec plaisir la suite de cette série.

Lucifer Box est un personnage à la personnalité disons très assumée : dandy, gentleman, avec un brin d'humour mais aussi un peu canaille; peintre à ses heures, il est surtout un agent des secret service de Sa Majesté. le personnage est ce qui est le plus travaillé dans ce récit. Avec une narration interne, cela est plus aisé.
L'intrigue en elle-même est appréciable mais j'aurais apprécié un peu plus de profondeur, ce qui aurait été possible avec un récit un peu plus épais. Mais bon, ça se lit vite et bien. Je regrette surtout que l'aspect steampunk du roman, très clairement annoncé sur la couverture - ne voit le jour que vers le milieu du roman. Pendant longtemps fiction historique et d'espionnage, il est ensuite question de scientifiques fous et d'inventions qui ne sont pas sans conséquence pour le reste du monde.

En résumé un livre plaisant, un personnage que l'on a envie de suivre et donc une suite qui peut se lire sans pour autant être un tome que je relirai.

Challenge Bragelonne
Challenge le tour du scrabble en 80 jours ( 6e éd)
Challenge Trivial Reading III
Challenge Séries
Challenge Mauvais Genres
Challenge 50 objets 2019-2020
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Merci à MissMycroft pour m'avoir fait découvrir la série Sherlock et surtout l'un des auteurs-producteurs-acteurs : Mark Gatiss qui est également le père de Lucifer Box dont avons ici la première aventure : le club Vesuvius.

Comme l'indique la quatrième de couverture, voici un personnage et une histoire pour le moins… décadents. Ce qui était valable pour le début du XXème siècle le reste encore de nos jours. Les adeptes d'Oscar Wilde et de Arthur Conan Doyle seront ici dans leurs petits papiers. Les autres découvriront une pépite qui va leur donner envie de découvrir la littérature gothique.

Le style indirect n'est pas sans rappeler les écrits de John Watson. Sauf qu'ici le protagoniste est un agent secret vraiment très spécial, peintre, égoïste, dandy, persuadé de son importance, proprement désopilant et adepte du second degré et de l'autodérision… le mélange est absolument unique et détonnant. D'autant qu'il est loin d'être le seul personnage exotique mais plutôt le premier d'une longue liste.

L'intrigue est franchement passionnante. Celle-ci rappelle assez étrangement les films de James Bond dans un genre bien plus déjanté. D'abord centrée sur Londres celle-ci s'ouvre sur Naples. Si vous avez dans l'idée de visiter une de ces deux villes, vous aurez trouvé un nouveau prétexte d'acheter ce roman !

L'histoire est fichtrement bien ficelée, nous envoyant sur des fausses pistes et vraies révélations. L'ensemble est très bien conçu et nous réserve des rebondissements imprévus. A quelques exceptions près, l'orientation steampunk est assez peu marquée, sauf sur la fin ou elle va perdre une plus grande importance… sans pour autant révéler touts les secrets, ce qui est assez regrettable.

Le travail de l'éditeur est de grande qualité. La mise en page est confortable, révélant là aussi des surprises et même des illustrations. Si celles-ci sont bienvenues, elles restent toutefois un peu décevantes, même si elles sont habilement insérées. En tous cas, ce livre mérite sa place dans une bibliothèque.

Assurément voici un ouvrage qui devrait séduire un très grand public. Les adeptes de Sherlock Holmes, de James Bond, du XIXème, du fantasy, qu'ils (ou elles) soient jeunes ou moins jeunes trouveront ici leur bonheur.
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Londres, début du 20e siècle. Lucifer Box est peintre, dandy… et agent secret. Lorsque des scientifiques meurent dans des circonstances louches, il est chargé de mener l'enquête.

Ce qu'on a ici, c'est un mix entre James Bond, du steampunk et une pincée de fantastique. Je ne vois pas quoi dire d'autre sur le fond de l'histoire, c'est typique d'un scénario estampillé 007: voyages, action, plans grand-guignolesques, sexe et sauvetages in-extremis. On n'a pas le temps de s'ennuyer, il se passe toujours quelque chose et tout s'enchaîne assez rapidement, surtout que le roman est plutôt bref.

Pour ce qui est de la forme, c'est fluide, vivant, bourré d'humour. L'histoire nous est racontée par Lucifer lui-même, sur un ton cynique et ironique. Ce n'est pas inédit, mais ça fonctionne. Il faut juste accepter qu'on est plus dans le parodique que dans le récit d'espionnage sérieux et pointu, même si l'intrigue tient la route.

Je ne sais pas ce qu'il en est des autres éditions, mais la mienne est illustrée. Les dessins sont sympas, ils correspondent bien à l'ambiance du livre.

Une lecture distrayante et amusante. Pas inoubliable, mais j'ai passé un bon moment et je compte lire la suite.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Lucifer Box, dandy, artiste et surtout agent secret de Sa Majesté, mène l'enquête dans les salons et les bas-fonds de la société edwardienne pour découvrir l'assassin des meilleurs scientifiques du royaume, tout en réfléchissant à la meilleure manière de porter un oeillet blanc à sa boutonnière
Ce n'est pas du steampunk, l'intrigue est située au début du XXe siècle à Londres mais sans aucune invention, technologique ou autre. Et surtout, il n'y a rien de surnaturel !!! Prenez un James Bond ouvertement bisexuel, octroyez-lui le caractère et la répartie des meilleures interprétations d'un Sherlock, le génie et l'humour caustique d'un Mycroft (celui de Gatiss, of course) ainsi que la garde-robe et l'excentricité (oui, rajoutons- en un peu) d'un Oscar Wilde… et vous obtenez l'extraordinaire Lucifer Box. Un personnage charismatique et arrogant s'il en est, mais tellement british que l'on ne peut que aimer.
L'écriture et fluide et agréable. le scénario regorge de nombreux rebondissements pour nous tenir en haleine et nous faire croire à quelques fausses pistes. Bref tout ici, dans cette première aventure de Lucifer Fox, nous fait passer un excellent moment de lecture. C'est divertissent et c'est parfait entre deux romans noirs.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Si le héros n'est en rien modeste, il reste toujours très élégant, tout comme la plume de l'auteur, bien qu'elle nous conduise dans un monde un tant soit peu subversif, et un brin décadent, mais avec assez d'esprit pour rendre la lecture agréable et j'irai jusqu'à dire assez pétillante, un peu dans la veine d'Oscar Wilde mâtinée d'un "petit coté San Antonio"... Je ne sais pas si je me fais bien comprendre... Bref, si l'humour pourtant so british n'est pas toujours ciselé, la plume de l'auteur rattrape la situation.

Lucifer Box, notre James Bond victorien, (qui habite au 9 Downing Street, juste à coté du 10, excusez du peu !), oeillet blanc à la boutonnière, est donc un agent secret (et tueur à gages à l'occasion) mais il est aussi peintre de talent. Il s'adresse lui-même au lecteur pour lui conter sa propre aventure. Une enquête par moments déjantée, mais néanmoins suffisamment prenante pour susciter l'intérêt du dit lecteur.

Nous voyageons de Londres à Naples, en compagnie de notre dandy qui même son enquête sur la mort de deux scientifiques. En même temps, il doit aider son ami Miracle à se disculper d'une accusation pour le moins accablante. C'est donc à Napoli que nous faisons la connaissance de ce mystérieux club Vesuvius... Et par la même occasion de Charles, le désormais très particulier valet de notre héros.

Pendant les deux tiers du livre, le coté steampunk n'est pas très présent, mais il se révèle dans la dernière partie. Dernière partie très intéressante, palpitante, sans temps mort.

Le travail éditorial est superbe, même dans la version poche, mais... c'est Bragelonne ! Les illustrations intérieures, têtes de chapitres et pleines pages, sont nombreuses et collent parfaitement à l'univers de Lucifer Box.

Je pense, et je suis même certaine, de me procurer les deux autres tomes des Aventures de Lucifer Box. le héros est extravagant mais malgré sa suffisance, il est attachant, et j'ai bien aimé la manière dont l'auteur embarque le lecteur dans cette enquête, pour le moins périlleuse.

De plus, j'ai appris par hasard que Mark Gatiss, l'auteur du roman, n'est autre que l'acteur qui incarne Mycroft Holmes dans la série "Sherlock" avec Benedict Cumberbatch, série dont il est aussi l'un des auteurs et scénaristes.
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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Comment parler du Club Vesuvius sans spoiler ? Disons que le livre est un savant mélange entre un James Bond version victorienne, saupoudré d'humour indéniablement british, avec quelques péripéties à la Indiana Jones. Moui, voilà qui résume plutôt bien.

Lucifer Box (ne cherchez pas, dans ce livre, tous les persos ont des noms à coucher dehors) est à la fois peintre et agent secret au service de Sa Majesté. Doté d'un ego surdimensionné et d'un tempérament de coureur de jupons assumé, il apparaît au premier abord comme profondément agaçant... avant que ses aventures lui laissent finalement un peu moins l'occasion de vanter au lecteur ses qualités. C'est qu'on finirait presque par l'apprécier, ce grand dadais, si, à chaque fois, il ne trouvait pas moyen de nous faire à nouveau lever les yeux au ciel. Quoique. Non, on finit par l'apprécier, son côté insupportable fait même tout son charme.
Ceux qui gravitent autour de lui ne sont pas moins hauts en couleur : entre son patron, son meilleur ami, l'incroyable Delilah, la pétillante Bella et surtout... chut, mieux vaut ne pas en dire plus, mais sachez que comme tout agent secret qui se respecte, Lucifer sera accompagné dans son périple... et par quelle compagnie ! Indéniablement le meilleur personnage du livre.
Bref, le point fort du roman, ce sont indéniablement eux, les multiples protagonistes. Tous sont inoubliables, aucun ne laisse indifférent ; pas même ceux qui n'apparaissent que très peu, simplement pour servir l'intrigue. Mark Gatiss possède un talent certain pour donner de l'épaisseur à chacun sans pour autant en faire trop, de les rendre unique sans tomber dans la caricature. On peut même considérer cela comme un véritable tour de force ici, compte tenu de l'originalité des personnages en question.

Des personnages intéressants, c'est bien beau, mais encore faut-il savoir quoi en faire. L'histoire en elle-même est plutôt bien ficelée, quoique longue à démarrer et un peu plus « WTF » sur la fin. Des longueurs puis une exubérance qui auraient pu coûter cher au roman... si tout ce qu'il y a entre les deux n'avait été si bon et ce, même si certaines situations ont tendance à se répéter. Il faut dire que la plupart des péripéties sont réellement imprévisibles, et que l'on se laisse mener par le bout du nez sans avoir la moindre idée de ce qui nous attend. (Après plusieurs lectures au scénario ô combien devinable, ce livre m'a vraiment fait plaisir.) Ajoutez à ça la légèreté de la narration, des lieux à l'atmosphère extrêmement bien rendue, et l'on passe vraiment un bon moment... même si l'on se demande pendant, très, très longtemps ce que vient faire ce roman dans la catégorie « steampunk ». Au final, oui, sa place y est effectivement justifiée, mais cet aspect-là n'est clairement pas aussi marqué que ce que l'on pourrait en attendre. Une enquête, oui ; de l'aventure, oui ; mais du steampunk... à très petite dose seulement. Pas un défaut en soi, mais mieux vaut le savoir.

Bref, si j'ai commencé ma lecture assez dubitatif.ve, je l'ai terminée sur une note très positive, le capital sympathie du truc occultant sans problème ses quelques points faibles. Que voulez-vous, il semble impossible de résister à ce que ses amis appellent « le sourire de Lucifer » !
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Je suis une adepte des séries télé Sherlock et Dr Who. Leurs points communs : un humour british (et la grande majorité des scènes qui se déroule en Angleterre) et un scénariste de génie : Mark Gatiss.

C'est tout naturellement que j'ai foncé sur ce roman, avec une pointe d'appréhension (et des attentes assez élevées, quand on connait le potentiel de narration de MG).

Niveau intrigue : une plutôt bonne enquête policière, dans le milieu de l'espionnage, au sein de la haute bourgeoisie anglaise à l'époque Victorienne (j'aime cette époque, qui se prête si bien à des intrigues aussi variées que divertissantes). L'enquête de base paraît plutôt innocente et peu intéressante, mais elle va entraîner le héros dans quelque chose de beaucoup plus grand, un peu comme un James Bond. le lieu de RDV des espions est quant à lui aussi original....

Le héros est un dandy, peintre désabusé, séducteur aux multiples facettes et légèrement libertin...qui a plus d'un tour dans sa poche et qui se révèle aussi intriguant que loufoque!! Et si je vous dis qu'en plus de cela, il est un espion (ou tueur à gage, la nuance est assez fine) de la Couronne, le portrait est complet.

Et avec un nom comme Lucifer Box, on ne peut pas être déçu.

Lucifer a une certaine répartie, c'est assez drôle, il est insolent voir provocateur, qualités probablement inhérentes aux gentlemen anglais.

Ce personnage n'est cependant pas parfait, il est imbu de sa personne, prend les gens de haut et est légèrement caricatural... ce qui peut être agaçant (je pense que cela est d'ailleurs voulu par l'auteur).

Et il y a Charlie, personnage qui mérite d'être développé, jeune homme prêt à tout pour s'en sortir, avec un côté assez mystérieux.

Plume légère, intrigue intéressante, avec des rebondissements, personnages attrayants, un univers complet (aussi bien à Londres qu'à Naples, avec des descriptions qui permettent de bien se projeter ou imaginer les lieux, les odeurs, les bruits), en résumé beaucoup de points forts.

Ce roman se lit très (trop) vite, et est assez addictif.

Vous allez voyager, mais êtes vous prêt à aller dans les entrailles de la Terre en compagnie (aussi charmante soit-elle) de Lucifer??

L'humour est bien présent, par certaines situations ou par le nom de certains personnages (Crétacé, non mais il faut aller le chercher celui-ci!!).

Par moment, le héros s'adresse aux lecteurs, et j'ai vraiment aimé ces lignes, on créé un contact, une affinité particulière, un peu comme si nous étions à ses côtés. Il livre à travers ce procédé également son ressenti et quelques notes d'humour, ce qui accentue encore plus cette proximité.

Petit plus : l'édition "poche" de Bragelonne qui est juste magnifique, avec les dorures et les couleurs prononcées! Et les illustrations internes sont également très belles (quoique un peu plus sombre que le récit lui-même) et les débuts de chaque chapitre très bien présentés.

Comme vous pouvez donc le voir, je suis convaincue et j'ai d'ores et déjà commandé le tome 2 pour voir si Lucifer se bonifie avec le temps.

Et vous, vous laissez-vous tenter?
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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A l'heure où les médias fourmillent de commentaires en tous genres sur les conséquences du Brexit, il est salutaire de mettre l'humour anglais à l'honneur avec le cortège d'impertinences qui l'accompagne dans cette jubilatoire parodie de roman d'espionnage écrite par Mark Gatiss.
Avant de prêter ses traits à Mycroft le frère de Sherlock dans l'excellente série éponyme, Mark Gatiss s'était lancé dans l'écriture en 2004 et nous découvrons enfin en France son premier roman sous la splendide présentation qui lui est offerte par les éditions Bragelonne (illustrations remarquables et tranche dorée).
Il s'agit d'une histoire d'espionnage loufoque et débridée avec un héros répondant au doux patronyme de Lucifer Box, artiste peintre et gentleman , mais aussi agent secret au service de sa très gracieuse Majesté, sauvant le monde bien entendu mais toujours avec flegme, et en évitant si possible, de froisser sa jaquette !
Des brunes londoniennes aux pentes du Vésuve dans la baie de Naples, de l'Académie royale des Beaux arts aux fumeries d'opium, nous suivons avec délectation les aventures de ce héros non conformiste en savourant au passage les références cinématographiques semées par l'auteur au fil du récit ( la scène finale d'un bon James Bond ou l'ambiguité entretenue de Victor/Victoria ).
Un récit brillant et parfaitement distrayant qui démontre une fois de plus que l'Angleterre restera à jamais la patrie d'Oscar Wilde et que pour ce simple fait, on peut vraiment beaucoup lui pardonner .
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