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3,45

sur 261 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Vite lu, et sans doute vite oublié, mais je n'en demandais pas énormément à ce roman. Et je ne pense pas que le but soit d'une grande ambition, sinon de divertir son lectorat. Encore que, maintenant que j'y pense, c'est tout de même Mark Gatiss, scénariste de la série Sherlock avec Cumberbatch et de Doctor Who, qui est l'auteur ; par conséquent, je peux me tromper sur son ambition.

En tout cas, l'intrigue est assez classique, voire très classique, et plus on avance, plus on se rapproche d'une intrigue à la James Bond, avec tous les codes du genre (plan machiavélique, méchant qui cherche à faire mourir le héros lentement et qui raconte sa vie, etc.) Codes avec lesquels Mark Gatiss semble jouer un moment, mais qui le rattrapent au point que ça en devient ennuyeux. Mais ça, c'est sur la fin, et je ferais peut-être mieux de commencer par le début.

Lucifer Box est peintre et agent secret au service de la Grande-Bretagne. Il va devoir découvrir pourquoi deux scientifiques sont morts soudainement, ainsi que démêler une affaire curieuse concernant un ami à lui. Tout en couchant - ou en essayant de coucher - à droite et à gauche. L'intérêt du roman, c'est l'humour britannique avec lequel Mark Gatiss dépeint son héros et ses réactions : imbu de lui-même comme James Bond (on ne peut que penser au film Meurs un autre jour), il ne cesse dès le départ de faire son propre éloge auprès des lecteurs. Ça marche de temps à autre, carrément moins par moments. le cynisme et la goujaterie de Lucifer Box ne le rendent malheureusement pas spécialement intéressant, et c'est sans doute là que Mark Gatiss aurait pu mieux faire. Quant aux références à de nombreux artistes (Millais et Hunt pour les Préraphaélites, Reynolds, El Greco, Caravage, Aubrey Beardsley, et j'en oublie), elles sont un peu énervantes, ça sent le mec élitiste qui veut épater les autres. Or, bon, si on n'est pas féru de peinture, on ne peut pas goûter ces références (à part Caravage, bon), et si on est féru de peinture mais qu'on n'est pas trop égoïste, c'est agaçant. Et en fait, c'est pas spécialement drôle. Heureusement, ça s'atténue avec l'avancée de l'intrigue. Quant à l'aspect steampunk, il faut attendre longtemps pour le voir pointer le bout de son nez, et ça reste finalement assez marginal.

Donc, c'est un roman qui occupe plus ou moins plaisamment quelques heures perdues, qui vise à divertir, et il ne faut pas lui en demander davantage.
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Le 4ème de couverture nous donnait un aperçu de quelques critiques dont celle du "Times" qui disait "plié de rire à la lecture de ce petit chef-d'oeuvre".

Bon, c'est un tantinet exagéré ! "Nombreux sourires" serait plus juste et bien que le roman soit très plaisant et divertissant, je ne le qualifierais pas de chef-d'oeuvre pour autant.

Hormis pour la couverture, la tranche dorée et les illustrations intérieures. Oui, de ce côté là, le roman en jette visuellement.

Lucifer Box est un dandy, peintre à ses heures perdues et notre bellâtre mène une double vie : il est aussi une sorte d'agent secret doublé d'un tueur à gages pour sa Très Gracieuse Majesté, le Roi Edward… heu… numéro 7 !

Notre homme se fait le narrateur de ses aventures et il est plaisant à lire car il n'hésite pas à ajouter quelques traits d'humour à son récit. de plus, notre bel espion a tendance à user de son révolver très souvent, que vous soyez une belle femme ou un bel homme. Là, je parle bien entendu de la Chose qui se trouve dans son pantalon !

D'ailleurs, il n'hésitera jamais à faire sa petite affaire aux dames dans des ruelles ou dans des buissons de rhododendrons ! Ramoner un homme ne le dérange pas non plus, faut juste faire gaffe parce qu'à son époque, c'est punissable ! Oui, Lucifer aime faire la Chose, même seul dans son bain s'il le faut. Après tout, sa main droite est là pour ça aussi…

Durant 300 pages trépidantes, j'ai suivi ce diable d'agent — mi-James Bond et mi-SAS — j'ai flingué des hommes après le repas, failli me faire tuer dans des bains turcs, participé à une course-poursuite en fiacre, descendu dans une morgue pour examiner un cadavre…

Ensuite, j'ai pris un vapeur pour aller à Naples et j'ai failli y mourir, j'ai enquêté un peu partout, esquivé et enjambé des corps de partouzeurs qui s'emmanchaient joyeusement dans un club louche, j'ai joué à Sodome sans Gomorrhe, monté au sommet du Vésuve (pas de connotation sexuelle, ici) et pris du bon temps tout en foutant en l'air des tas de costumes hors de prix à force de jouer à Indiana Jones un peu partout.

Lucifer Box, c'est un gros grain de fantastique dans une enquête policière, saupoudrée de James Bond (sans les gadgets, sans Q mais avec du cul), mélangée à un peu de SAS pour les situations inextricables qui-semblent-perdues-mais-dont-le-héros-s'en-sortira-toujours-vainqueur, avec de la gouaille d'un San-Antonio, l'argot en moins.

À noter les noms et prénoms de autres personnages secondaires : ils sont, heu, comment dire… pittoresques ? Totalement surréaliste de se trouver face à des gens prénommés "Crétacé" ou dont le nom de famille est "Miracle" ou "Jackpot". PTDR.

Lucifer, ça se lit sans prise de tête, on sourit, on passe un bon moment et ensuite, on passe à autre chose. Divertissant, pétillant et amusant.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ce roman est une lecture plaisante, délicieusement décadente. Cependant les sourires esquissés tout au long de la lecture, ne nous font pas oublier la légèreté du style. Il manque un je ne sais quoi pour en faire un très bon roman.
Les anachronismes sont savoureux mais le steampunk est ici simplement anecdotique et se résume à peu. L'intrigue est un peu stéréotypée dans sa construction, les personnages hormis Lucifer Box ne sont qu'esquissés.
L'humour burlesque ne sauve pas tout, surtout quand on a la main un peu lourde.
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Lucifer Box, voilà déjà un nom qui met dans l'ambiance. Lucifer est un artiste, un peintre un peu filou, mais c'est aussi un agent au service de sa Majesté et il a à coeur de servir la Reine, quelle que soit sa mission. Il doit parfois rechercher des scientifiques disparus, parfois éliminer des anarchistes...ses tâches sont variées mais il les accompli avec brio.
Lucifer est aussi un bon vivant, il aime boire, manger et il adore passer la nuit avec une nouvelle conquête, fille ou garçon, cela n'a pas d'importance, il a des goûts variés.
Cette histoire est distrayante, j'ai esquissé quelques sourires mais je n'ai pas ri aux éclats et même si le personnage est un peu atypique, il n'a rien d'exceptionnel non plus, car boire de l'alcool et entretenir des liaisons avec des personnes des deux sexes n'est pas vraiment ce qu'il y a de plus excentrique aujourd'hui.
J'ai passé un bon moment avec ce roman d'inspiration steampunk mais je ne le garderais pas en mémoire bien longtemps.
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En Résumé : Je ressors de ma lecture avec un sentiment mitigé, certes l'ensemble se lit assez facilement possédant une énergie telle qu'on s'intérese aux aventures du héros, mais voilà j'en attendais plus. L'intrigue, déjà, m'a paru un peu trop simpliste, voir par moment caricaturale, avec quelques deus ex machina frustrants. Certes elle reste fun et entrainante et surtout possède un côté décalé et cynique intéressant, mais cela n'arrive pas à cacher complètement les lacunes de l'histoire à mon goût. L'univers, déjà pour clarifier les choses, n'est pas stempunk, ensuite même s'il reste plaisant, je trouve que son potentiel n'est pas assez exploité à mon goût. Concernant les personnages, soit on s'accroche totalement à Lucifer Box et on oublie le reste, soit comme moi on n'est pas complètement fasciné par le personnage. Oh attention il est charismatique, sans morale et percutant, mais voilà j'apprécie les personnages avec un minimum de profondeur et là j'avoue que les protagonistes du roman en manque. La plume de l'auteur se révèle simple, assez efficace et entrainante. La suite ne fait pas parti de mes priorités, même si pourquoi pas un jour me laisser tenter pour savoir comment l'auteur fait évoluer son héros.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Encore un peu d'archéologie pour trouver ce livre au fond de ma PAL. L'histoire de Lucifer Box est assez particulière : Ce peintre dandy du début du XXeme siècle à Londres est également un agent secret qui n'hésite ni à payer de sa personne ni à assassiner quand c'est nécessaire. Nous allons le suivre à travers une aventure mouvementée, pleine d'humour et d'action pour empêcher rien de moins que la fin du monde : Pourquoi un diplomate anglais a-t-il été assassiné à Naples ? Comment se fait-il que deux scientifiques décèdent soudainement à quelques jours d'intervalle ? Qu'est-il arrivé à cette femme qui a disparu en plein jour? Une enquête d'une grande ampleur donc, où les poursuites se font en fiacre et où l'ambiance flirte allègrement avec le steampunk mais sans jamais complètement franchir le cap.Un divertissement agréable mais que je n'ai pas trouvé exceptionnel, je ne suis pas sûre d'en garder un souvenir très précis...
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J'aime beaucoup les scenarii de Gatiss que ce soit pour le Doctor Who ou pour le brillantissime Sherlock. Je n'ai donc pas lu ce livre sans esprit partisan, au contraire.
Le style n'est pas sans rappeler les aphorismes d'Oscar Wilde d'une part, et un scénario de film d'action, d'autre part. L'ensemble est plaisant, mais... je n'ai pas vraiment trouvé mes marques avec ce tome 1, l'aspect fantastique m'a déroutée de même que le foisonnement de détails sans grand rapport avec l'affaire et qui noient un peu l'ensemble. La scène finale m'a aussi parue grotesque. J'espère plus de finesse de Gatiss dans les tomes suivants - et, au vu de ses oeuvres télévisuelles, je sais qu'il n'en manque pas.
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L'habit ne fait pas le moine et la superbe couverture ne fait pas le coup de coeur, loin de là. J'ai toujours été très attirée par les splendides éditions proposées par Bragelonne lors de son Mois du Cuivre annuel, mais on ne peut pas dire qu'elles m'aient souvent porté chance, je suis en général assez déçue par leur contenu. J'ai bien peur que le Club Vesuvius ne fasse pas exception à la règle, malgré son illustre auteur, le fameux Mycroft de la série Sherlock Holmes.

C'est l'histoire de Lucifer Box, agent secret au service de sa Majesté et peintre à ses heures perdues. Un personnage au caractère très affirmé, dandy, irrévérencieux, dont le comportement prête à sourire tant il est imbu de lui-même et de son talent. Notre ami enquête sur la disparition de deux brillants savants et il est rapidement pris pour cible par un mystérieux agresseur qui ne lui veut pas que du bien. Si cela commence sur les chapeaux de roues, le soufflé retombe malheureusement assez vite car l'intrigue est assez simpliste et manque étonnamment d'intensité.

Alors ce n'est pas tellement que j'ai passé un mauvais moment mais je n'en ai pas passé un spécialement bon non plus. Pour commencer, l'aspect steampunk qui, au départ, m'avait attirée ne surgit qu'à la toute fin du roman et pour un Mois du Cuivre, vous conviendrez que c'est un peu léger. Ensuite, il est vrai que les aventures de Lucifer sont échevelées, elles comportent quelques rebondissements sympathiques et ce héros complètement décalé amène quelques touches d'humour bienvenues. Oui mais…

Oui mais pas une seconde on ne craint pour sa vie - peut-être parce qu'on ne s'attache pas vraiment à lui, tout compte fait -, pas une seconde on ne s'interroge sur la complexité de l'intrigue et le complot ourdi par le club Vesuvius. Je me suis retrouvée à attendre passivement la résolution de l'intrigue, c'est un peu dommage. Alors l'auteur s'amuse bien, c'est évident, mais le lecteur moins. Après une entrée en matière prometteuse, tout cela s'avère bien plat et sans réelle saveur. En un mot, décevant.

La plume de l'auteur est pourtant très énergique et efficace mais il m'a manqué de la profondeur, tout simplement, dans l'univers, dans l'intrigue, dans la personnalité du héros. Au final, c'est un roman qui se veut divertissant et qui l'est, d'une certaine manière, ne vous y trompez pas. C'est entraînant, décalé mais ce n'est pas vraiment steampunk et surtout ce n'est pas assez abouti. Une lecture mitigée dont j'aurais malheureusement tout oublié dans moins de deux mois. Dommage !
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Un premier tome très subversif, on sent à quel point nous avons affaire à l'un des créateurs de la série Sherlock (et interprète de Mycroft Holmes). Pour le coup, j'ai passé un bon moment de lecture, je ne dirais pas non à la suite d'ailleurs ! Il est certain que le style d'écriture, le ton et le personnage même de Lucifer Box dérangera plus d'une personne, personnellement, c'était irrévérencieux et plaisant.

L'histoire est une jolie enquête, une histoire bien ficelée et efficace nous transportant dans l'ère victorienne, à Londres, puis en Italie. Nous avons des disparitions, des meurtres, des affaires scientifiques et des histoires de coeur, de famille. Un cocktail puissant, explosif et qui m'a tenu en haleine du début à la fin. J'avais réellement envie de savoir comment tout était lié, de quelle manière, qui tiré les ficelles, pourquoi ; c'était hyper intéressant de jouer les détectives.

Le livre est très chouette, j'aime bien l'aspect steampunk de la maquette et les dorures donnent un très bon rendu. Les illustrations sont sympathiques à voir, je n'ai rien à redire. de plus, le style de Mark Gatiss est moderne, corrosif, précis et soigné, il y a une élégance et dans le même temps, un côté cru. C'est particulier, mais loin d'être déplaisant ; surtout que les descriptions comme les dialogues m'ont permise d'être à fond dans le récit ou dans les pensées de Lucifer Box. Ce dernier est un personnage un brin inoubliable, détestable et amusant, osé et particulier. J'ai adoré suivre ses aventures, ses déboires, ses réussites, quelque part, il était très attachant.

L'univers est clairement mature. Nous avons des meurtres, Lucifer s'aventure dans des cimetières ou à la morgue ; même plus loin encore, c'est un sacré libertin, il ose tout, ne recule devant rien. Son but est de sauver la couronne par tous les moyens même si cela implique de donner de sa personne, de mentir, de jouer, d'être sournois et horriblement horripilant avec les femmes comme avec les hommes.
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Le club Vesuvius est le premier tome des aventures de Lucifer Box. Dandy le jour et agent secret au service de la couronne d'Angleterre la nuit, il mène une double vie, dans laquelle il multiplie les investigations et les conquêtes, aussi bien féminines que masculines.

À force de croiser le mot « steampunk » sur différents sites littéraires, j'ai décidé de m'y essayer, et voir le terme associé au nom de Mark Gatiss, le créateur de la série Sherlock, m'a convaincue de sauter le pas. Hélas pour moi...

Cette oeuvre, malgré le potentiel qu'elle dégageait de prime abord, n'a pas réussi à me séduire. le début était pourtant prometteur : un meurtre aussi nonchalamment exécuté qu'inattendu avait de quoi surprendre, dommage que cela n'ait pas continué dans cette voie.

La suite est plus convenue. On y suit une enquête plus ou moins intéressante, qui finit par éloigner Lucifer Box de l'Angleterre pour l'Italie, plus précisément la belle ville de Naples et son célèbre Vésuve. On se retrouve donc avec un roman d'espionnage, mais pour ce qui est du côté steampunk, j'en ressors assez perplexe.

Je ne peux faire aucune comparaison, puisqu'il s'agit de mon premier livre du genre, mais je n'ai guère retrouvé la définition qu'on m'en a fait dans ce roman. Hormis quelques éléments mécaniques dans les derniers chapitres, c'est surtout une histoire d'enquête qui se déroule au XXème siècle, sans plus.

Quant aux personnages, ils sont certainement le point le plus décevant du livre. Ils ne sont pas attachants, et surtout pas Lucifer Box, qui est tout bonnement insupportable avec sa condescendance, sa vanité et sa conviction que rien ne lui résiste (ce qui est le cas, qu'il s'agisse des gens ou des mystères à éclaircir).

Il n'y a que Bella qui lui cause quelques... difficultés qu'il ne voit pas venir, tout aveuglé qu'il est par son désir, mais elle n'apporte en revanche aucune surprise, car son apparition et ses réapparitions sont tellement peu subtiles qu'on se doute rapidement qu'elle a quelque chose en tête (et certainement pas ce que Lucifer espère).

Pour ce qui est du style en lui-même, il ne m'a guère emballé non plus. Quand j'ai vu l'immanquable référence à Sherlock (qui n'a pas entendu la voix d'Irene Adler résonner dans sa tête lorsque le protagoniste évoque ses pommettes ?), j'espérais retrouver un humour aussi fin et cynique que celui de la série, mais le roman est en réalité plutôt cru, ce qui n'est pas pour moi.

Déception donc que ce livre. Je me réessayerai probablement au steampunk un jour prochain, mais pour ce qui est des aventures de Lucifer Box, je préfère m'arrêter ici.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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