Il s'agit des derniers jours d'Alexandre le Grand, qui s'effondre en plein banquet, touché par un mal de ventre qui le paralyse. Ses soldats fidèles, ses proches et d'autres vont se succéder au chevet du mourant qui résiste de toutes ses forces à l'appel de la mort.
Dans le même temps, Dryptéis, belle-soeur d'Alexandre, vit recluse dans un monastère depuis la mort de son mari. On vient la chercher pour convaincre sa grand-mère de « dire la mort ou la vie » au sujet du roi Alexandre. Dryptéis part avec eux, laissant son enfant à une servante, sachant au fond d'elle-même qu'elle ne reviendra jamais.
Nous suivrons l'histoire sous trois angles : Alexandre et ses compagnons, Dryptéis, et un combattant dont seule la tête est revenue au royaume, mais qui « survit » en voix off.
Le souci avec ce roman, c'est que je ne sais pas trop quoi en dire. L'histoire ne m'a pas passionnée en fait. Les hommes d'Alexandre et Dryptéis veulent accomplir le dernier souhait d'Alexandre en amenant sa dépouille sur le territoire qu'il comptait conquérir. Son ultime conquête.
Ce que j'ai davantage aimé, c'est l'écriture. Comme un souffle qui nous pousse toujours plus en avant. C'est beau, lyrique, et épuré. Il n'y a pas un mot de trop, pas un mot qui manque. Une écriture pointue au service d'une histoire épique.
Je n'ai aucune idée des limites entre l'avéré et l'imaginaire, je n'ai pas fait de recherches car l'histoire me plaît comme ça. Même si elle ne m'a pas passionnée, je le répète, elle m'a touchée.
J'ai lu tant de billets élogieux que je vous encourage à lire ce roman et vous faire votre propre opinion, sachant que mon billet ne lui rend pas l'hommage qu'il mérite. Parfois on ne sait pas mettre des mots sur notre ressenti.
Lien :
https://lejardindenatiora.wo..