J'ai du lire ce roman bien après la foule lors de sa sortie en poche. Autant dire que j'étais complètement passé à côté d'un joli talent de romancière qui sait mettre de la poésie dans les situations de la vie quotidienne.
La cohabitation entre Camille, dynamique dessinatrice – femme de ménage, Philibert, noble à l'ancienne en plein vingtième siècle, et Franck, cuisinier prisonnier de ses horaires décalés, tourne à la grande histoire d'amitié. le ciment de celle ci va être Paulette, la grand mère de Franck, que celui-ci rejoint régulièrement en moto, et qui a de plus en plus de mal à rester chez elle face aux attaques de l'âge.
Ce livre redonne du tonus et de la confiance dans la profondeur des relations, même face aux obstacles mis en place par notre fonctionnement social.
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4 personnages complètement paumés
un jeune cuisinier
une jeune femme de ménage
un jeune aristo
la grand-mère du cuisinier
ils vont se connaître, se soutenir et tenter de construire quelque chose tous ensemble
agréable de rentrer dans la vie de ses personnages et de voir leur évolution
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Les principaux protagonistes de ce roman sont ;Philibert ,Camille, Franck et Paulette ,la grand-mère de ce dernier .Ces
quatre personnages sont de conditions sociales différentes et rien ne laisse supposer qu'un jour viendra où ils se rencontreront , deviendront solidaires et feront face aux aléas de l'existence . Unis , ils s'en sortent et arrivent à créer
entre eux des liens solides .
Un roman sur l'amitié , la solidarité et l'entre-aide .
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Une amie m'a offert ce livre alors que j'étais hospitalisée pour "une longue maladie" comme on dit...
Ma sensibilité était alors, sans doute, exacerbée car ce roman m'a émue au plus haut point.
J'ai eu l'occasion, quelques années plus tard, de voir le film qui en a été tiré et je dois reconnaître que l'adaptation cinématographique était de qualité et le choix des acteurs pour interpréter les rôles très bien trouvé.
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Dans un monde qui part à la dérive, accablée d'informations toutes plus anxiogènes les unes que les autres, j'ai eu envie de retrouver cette sensation d'enfant, lorsqu'un conte de fée vous faisait croire que tout pouvait s'arranger, que les méchants étaient punis et que les gentils (forcément beaux, généreux, empathiques, etc…) finissaient ensemble et heureux.
Mais voilà, au 21e siècle ce genre d'histoire n'a plus cours, tout au moins sous cette forme expéditive…
Les gentils sont des paumés que la vie n'a pas épargnés. Ils ne sont pas beaux : un petit râblé, un grand maigre, une sauterelle décharnée (rien à voir avec la Gretchen callipyge que chante Brassens (*)) et, plus tard, une petite vieille guettée par l'Alzheimer. Ils ne sont pas princes et princesses mais cuistot, vendeur de cartes postales, femme de ménage et retraitée. Ils ne vivent ni dans un pays de rêve ni dans un château… ah si, quand même : ils squattent légalement dans un 330 m2 rupin mais vieillot dans un quartier chic (on fait ce qu'on peut…) ; et, à leur manière, ils sont empathiques : bourrus, revêches, râleurs mais empathiques.
Pour le déroulé de l'histoire, reportez-vous au résumé éditeur ou lisez ce feelgood, nom donné de nos jours aux contes de fées modernes…
En conclusion et pour en revenir au prologue de ce billet : ce livre m'a sorti quelques heures de notre période anxiogène ; j'ai bien aimé, même si ce n'est pas de la grande littérature,
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(*) cf ‘'Entre la rue Didot et la rue de Vanves''
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