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sur 6406 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai lu ce roman pour la première fois presque au moment de sa parution, et mon seul souvenir tient en un mot : "fade". Je l'ai relu aujourd'hui, et je ne peux pas dire que je l'ai apprécié.
Tout d'abord, je n'ai pas été sensible au style : le roman est essentiellement composé de dialogue entre une femme Chloé et son beau-père Pierre. Ils parlent, ils parlent, ils parlent énormément, comme s'ils n'avaient jamais eu l'occasion de parler avant. J'en viens maintenant à la raison pour laquelle ils parlent autant : Chloé a été quittée par son mari, et elle a trouvé refuge auprès de ses beaux-parents pierre et Suzanne. Elle n'apprécie pas son beau-père, et elle le lui dit clairement. Pourquoi alors accepter de passer du temps avec lui ? Etre quitté n'est pas facile (j'enfonce une porte ouverte) mais aller, même pour que l'on prenne soin de vous et de vos filles auprès de ses beaux-parents avec lesquels on n'a pas vraiment de lien, je trouve cela tiré par les cheveux. Note : il fallait bien que le roman commence ! Il semble réellement débuter à la moitié du roman, quand le beau-père de Chloé se confesse à elle - alors qu'elle n'avait rien demandé.
Lui n'est pas comme son fils, lui n'a pas eu le courage de quitter sa femme - et vive-versa : Suzanne savait qu'elle était trompée, mais il était hors de question pour elle de perdre sa condition sociale, son nom de famille (celui de son mari), sa place dans la société et sa jolie maison qu'elle a passé tant de temps à décorer au point qu'elle pense avoir négligé son mari. Un couple bien assorti, finalement. Il dit donc à sa belle-fille qu'elle mérite mieux que la vie qu'elle mène, qu'elle mérite mieux que son fils, qu'il faut qu'elle utilise ses talents, etc, etc... Bravo, on se sent tout de suite mieux après avoir entendu ses paroles qui sont censées être consolatrices. Et, vu la piètre opinion qu'il a de son fils, je comprends mieux que celui-ci ait eu de la peine à se construire à l'ombre d'un père qui ne pensait qu'à être à la hauteur de son travail, des ouvriers qui étaient sous sa responsabilité et qui laissait sa femme gérer l'intendance.
Alors, il y a eu dans sa vie une grande passion amoureuse qui a tourné court parce qu'il n'a pas eu le courage de vivre cet amour, parce qu'il a vu, non avec sa femme mais avec sa secrétaire Françoise, les ravages causés par les hommes qui quittent leur femme. Je note quand même qu'il s'est bien amusé avec Mathilde, qu'ils se sont retrouvés en Asie, et qu'ils ont vécu des moments intenses - mais jamais des moments du quotidien, jamais leurs relations charnelles passionnées n'a été troublées par des problèmes d'ordre domestique. Jamais il n'a eu le courage de découvrir réellement ce qu'elle était devenue, parce que, parce que, parce que... Cela fait beaucoup de parce que, et beaucoup de facilités.
Je voudrai revenir aussi sur certains faits marqueurs d'une époque - et j'espère bien que cette époque est dépassée depuis longtemps. Chloé a interrompu ses études, forcément brillantes, pour soutenir son futur mari, totalement dévasté, découragé, par le non-amour de son père. Grâce à elle, il est devenu l'homme qu'il est aujourd'hui. Elle ? Elle vivote d'un petit travail dans le sous-sol d'un musée parce-qu'elle-a-interrompu-ses-études-pour-lui et qu'à aucun moment, quelqu'un n'a pensé qu'elle pourrait reprendre ses études, que c'était "son tour". Non, à la place, ils ont eu deux filles, et Chloé s'est retrouvée de fait très occupée. Autre fait marqueur d'une époque : Pierre a épousé Suzanne parce qu'elle était enceinte, et qu'à cette époque, dit-il doctement à sa belle-fille, qui semble sacrément ignorante des moeurs françaises des années soixante, on épousait la jeune fille qu'on avait mise enceinte. Scoop : pas toujours. Parce que, justement, si elle avait couché avec un garçon, elle ne "méritait" pas qu'on l'épouse, le jeune homme se dépêchant de trouver une jeune fille "bien" qu'il pouvait épouser et, à l'époque, il était quasiment impossible de forcer un homme à reconnaître son enfant.
Ce n'est pas la fadeur qui ressort de cette seconde lecture, c'est plutôt l'irritation voire la colère contre des personnages qui sont tellement conformistes.
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Jusqu'à une certaine époque, Anna Gavalda avait une place non négligeable dans mes lectures. Son style d'écriture, qui me plaisait beaucoup, a perdu son effet sur moi au fil du temps.
Cette histoire m'a semblée tellement creuse et vide que je n'arrive pas à comprendre l'engouement que j'ai eu auparavant pour cet auteur. Ecrite à la 3ème personne, elle raconte les sentiments qui envahissent Chloé après l'abandon de son mari. Son beau-père décide alors de lui raconter son adultère et ses regrets. Lorsque il décrit sa relation tumultueuse avec Mathilde et justifie son choix de vie, je n'ai ressenti que de l'ennui. Et alors, cela change quoi ? Sérieusement, ne me dites pas qu'il l'a consolé en lui partageant ses problèmes conjugaux !
Malgré le caractère tragique de la situation, j'ai eu une certaine antipathie pour les deux protagonistes. Ils m'ont paru égoïstes, vains et superficiels avec leurs "moi", leurs "je", leurs "mes" tous les deux mots. Pour moi, ils ne communiquaient pas, ils s'écoutaient parler, ils monologuaient sur leur petite personne et leur vie si banale. Et quoi de plus facile de dire "la vie a décidé que.." pour justifier ses actes et ses remords ?
Ce livre manque totalement de profondeur et de réflexion. Il suinte juste de bons sentiments, de petites citations ridicules sur le bonheur, l'amour ou la vie. L'auteur n'a pas su exploiter le thème initial. J'ai l'impression qu'au contraire, elle fait l'apologie de l'individualisme et de la satisfaction de ses propres désirs et tant pis si on casse les gens, tant pis si on fait du mal à son entourage !
Le style d'écriture est très léger, avec des dialogues plats, creux, monosyllabiques et sans intérêt.
Un conseil : passez votre chemin !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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C'est la dernière oeuvre que je lirai de Anna Gavalda.
Et lorsque je penserai à elle, je ne me souviendrai que de son épique "Ensemble, c'est tout", et de rien d'autre. Ni de ses recueils de nouvelles, ni de ce roman plat et vide.

Comment peut-on tourner une aussi bonne idée d'intrigue à un tel degré de platitude ?
Chloé et Pierre ne font que se plaindre, et lorsqu'on croit que le beau père saura sauver l'âme de sa belle fille avec des dialogues et des discussions profondes, on débouche sur une séance chez le psychologue pour traiter des relations extra-conjugales dans l'optique de justifier les mauvais actes. Non, je ne suis pas d'accord.
Gavalda aurait-elle réussi à me faire changer d'avis, que ce petit roman m'aurait touché. Or, ce n'est pas le cas. A part geindre sur un amour passé ou un manque de courage de détruire sa famille, je ne vois pas l'intérêt de parler de bons sentiments hypocrites lorsqu'une femme est à terre. Et si Chloé sort de son chagrin grâce à la vie cachée de Pierre seulement en l'écoutant jaser sur le passé, j'ai envie de dire qu'elle mérite bien son malheur.

Il y a néanmoins de jolies tournures de phrases et de bonnes pensées, mais tout cela s'arrête là.
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Je vous laisse lire le résumé de 4ème de couverture.

Ce court roman, 155 pages, est une sorte de huis clos entre Chloé et son beau-père.

Chacun se livre au fur et à mesure. Chloé déverse son chagrin qui peu à peu se transforme en haine et en déni (vous savez, ces différentes phases de la rupture), tandis que Pierre se dévoile et raconte son histoire, ratée sur toute la ligne, avec beaucoup de pudeur.
Il ne cherchera pas à accuser son fils, qui a donc quitté femme et enfants du jour au lendemain, ni à lui trouver d'excuses.
Simplement, parfois, au risque de blesser des personnes qui nous sont chères, ne vaut-il mieux pas partir à la quête de son propre bonheur, plutôt que de se conformer aux attentes de la société, de nos amis ou de notre famille?
Est-ce égoïste que de vouloir être heureux?

Ce roman est le premier que je lis d'Anna Gavalda. J'ai beaucoup aimé car il fait écho à pas mal de choses chez moi, dans ma famille. Il est plein de tendresse et de bienveillance.
À lire donc!
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Un roman, lu comme une récréation, en deux heures seulement. Vite lu, notamment grâce à des gros caractères, et vite oublié, il ne restera pas dans mes annales littéraires, non pas qu'il soit ennuyeux mais parce qu'il est surtout très banal et un peu trop tiède, pour ne pas dire mièvre, pour moi.
Chloé, la trentaine heureuse jusque là, vient de se faire méchamment plaquée par Adrien, son mari et père de ses deux fillettes, du jour au lendemain, pour une plus jeune et elle n'a rien vu venir, elle s'est pris comme on dit le tgv en pleine figure. Cette situation tristement banale, nous sommes nombreuses à l'avoir vécu, et Chloé est comme chaque femme trompée et délaissée par son mari : en miettes, emmurée dans son chagrin et en pleurs. Rien de bien nouveau donc ! Heureusement, elle est prise en charge par Pierre, son beau-père et père de son mari qui l'emmène passer quelques jours à la campagne. Cet homme, taiseux par excellence, va aller se livrer, se mettre à nu et faire d'étonnantes révélations. Derrière « le vieux con » qu'elle pense qu'il est, se cache une âme sensible, manquant de confiance en soi et qui par-dessus tout, ne veut pas faire souffrir les autres. Il est passé à côté de sa vie et ne s'épanouira jamais dans son rôle de chef d'entreprise, d'époux et de père.
Lire la suite....
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..
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Une petite histoire intergénérationnelle sur le thème "peut on faire souffrir (en amour) les autres pour trouver la joie de vivre"?
Vieille génération qui s' accroche à sauvegarder les apparences contre jeune génération qui se pose moins de questions. L' histoire est un peu convenue.
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C'est court c'est ça qui est bon.

Pour le reste... Certains et certaines se reconnaitront surement dans les larmes de l'une ou les souvenirs de l'autre.
Mais ce dialogue improbable au coeur de la nuit et à bout de bouteilles de vin me laisse sur ma faim.
Fin que Gavalda ampute. Pour éviter d'écrire ce qu'elle pense ?
Les hommes auraient donc raison de quitter une routine , une femme et des enfants ? Pour être heureux ?
Je suis d'accord que la vie est trop courte, que le bonheur est à chercher. Mais de là à tromper.
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Je l'ai lu, sans déplaisir me semble-t-il... puisque j'ai lu ses autres livres (sauf le dernier)... et là, même en jetant un oeil sur le résumé... aucun souvenirs !

*

À soixante-cinq ans, il est à l'âge des bilans. Elle en a moitié moins et rumine son chagrin.

Celui d'avoir été plantée là avec ses deux filles par un mari volage parti pour une "femme moins usée".

A priori, Pierre et Chloé n'ont pas grand chose à partager. Il en décide pourtant autrement, emmenant sa belle-fille sur un coup de tête pour quelques jours à la campagne.

Au fil d'un long dialogue, ils vont peu à peu se livrer. Tombe alors le masque du "vieux con" autoritaire et hautain attribué un peu hâtivement par Chloé à son beau-père.

L'homme renfermé aux jugements définitifs révèle une blessure et une sensibilité à fleur de peau, tandis que la jeune femme pleine de vie reprend le dessus sur l'épouse éplorée.

C'est peu de dire qu'après le formidable succès surprise de Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, on attendait avec impatience et un brin d'anxiété ce premier roman d'Anna Gavalda. Qu'elle se rassure, elle transforme l'essai et, à nouveau, la magie opère.

Je l'aimais confirme avec brio ce que ses nouvelles laissaient entrevoir : un sens aigu de l'observation, une sincérité et une générosité qui habitent chaque page. du rire aux larmes, par la grâce d'une langue d'une sobriété et d'une évidence rares, elle nous fait littéralement ressentir toute la gamme des émotions qui traversent ses personnages : le trouble engendré par une passion naissante, la douleur d'un homme confronté à la maladie ou d'une femme trompée, la bouffée de bonheur procurée par un rire d'enfants.

Rien que des événements d'une banalité déconcertante, transcendée par un regard si juste et si chaleureux que chacun se reconnaîtra dans les situations évoquées. Délicatement, Anna Gavalda impose sa voix si particulière et on lui emboîte le pas avec reconnaissance
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L'ennuyeuse histoire d'un sexagénaire qui tente de réconforter sa belle-fille qui vient de se faire plaquer (par son fils, donc). Pour se faire, il pleurniche sur sa propre existence, en l'occurence sur sa grande histoire d'amour foirée (par sa faute) et qui n'est pas sa vie maritale.
Le personnage principal est inintéressant, lâche, et moralement peu recommendable.
L'écriture en style oral et moderne ne me plait pas.
Evitez donc cette lecture, elle ne vous apportera rien.
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J'ai été très déçu par ce premier roman d'Anna Gavalda alors que j'avais adoré son roman "Ensemble c'est tout" et ses nouvelles. Ici je trouve que l'inspiration n'est pas au rendez-vous. Cette histoire d'amour na pas su me toucher. Tant pis !
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