Elise ,la petite vingtaine, part retrouver ses parents dans une station thermale des Pyrénées orientales. Ses relations avec ses géniteurs , sans être compliquées, portent la trace de la non acceptation du passage à l'âge adulte d'Elise. L'ambiance est parfois lourde et l'irruption de Lola petite voisine de 7 ans énigmatique met du sel au séjour. D'autant plus qu'elle semble avoir deux frères que l'on n'aperçoit jamais.
Roman où la sensibilité affleure. Peut on vivre normalement en étant différent ? le regard des autres est il supportable ?
Le choix des traits de caractère d'Elise me semble très pertinent . Sa douceur, ses fréquentes introspections, ses relations avec ses parents, la rendent plus réceptives aux problèmes de l'homosexualité ou au rejet d'enfants différents.
Toutefois, cette lecture s'oubliera sans doute.On aurait aimé faire un tour dans ces si belles montagnes de l'ouest de Pyrénées orientales . Ce n'était pas le sujet .
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Un petit roman intriguant dans un lieu qui m'est inconnu, Les Pyrénées. A base de souvenirs d'enfance, l'auteure nous raconte comment Elise a connu deux monstres, deux enfants du voisinage qui serait séquestrés chez eux. La vision d'une enfant puis d'une adulte sur ce passé étrange, m'ont rapidement intrigué.
Les chapitres courts rythment ce livre plutôt passif et tranquille auxquels s'ajoutent songes et réflexions ainsi que de belles descriptions de paysages des Pyrénées. Beaucoup d'inédit pour moi et ça m'a bien plu, je me suis laissé bercer dans ce curieux rêve éveillé.
Elise et Lola sont attachantes, pour des enfants c'est rarement le cas, ils sont souvent trop infantilisés, ironiquement, et manque de ce qui fait leurs intérêts selon moi, la curiosité et l'ingéniosité. L'auteure encourage à l'introspection avec douceur et poésie.
S'il n'y avait pas écrit roman, je l'aurais cru vrai, la douceur de vivre s'y fait ressentir et donne envie d'y partir en vacances, sauf si on est reconfiné d'ici là.
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J'ai bien aimé ce roman dont la quatrième de couverture pleine de mystère m'a tout de suite attirée.
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Une histoire qui s'étire un peu trop en longueur avec un dénouement sur la dernière page.
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j'ai étais attiré par la quatrième de couverture de ce livre mystère sur des enfants monstrueux. Mais , au final l'histoire est tres simple sans trop de rebondissement
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Mes mots allaient dépasser ma pensée.Belle expression, totalement hypocrite.Les mots ne dépassent pas la pensée , il sont la pensée.
Lorsque j'ai regardé le sable qui pâlissait à nos pieds sous le soleil pâle, il m'a semblé qu'il ne présentait plus aucune trace de pas. Il était redevenu vierge et sans mémoire. J'ai pensé que la vie est un songe. p. 203.
Mes mots allaient dépasser ma pensée. Belle expression, totalement hypocrite. Les mots ne dépassent jamais la pensée, ils sont la pensée. Ils sont parfois comme la lave du volcan, parce qu'ils viennent de loin, du plus profond de soi, alors ils brûlent et détruisent.
J'avais quitté depuis trois ans le domicile parental, et j'envisageais mal de faire de longs séjours entre mon père et ma mère. Ils menaient leur vie et moi la mienne. Nos rythmes n'étaient plus très compatibles, et leur couple très soudé, très solidaire, me renvoyait à une solitude que j'avais trop bien connu avant d'être étudiante.
Elle avait tant de mots dans sa tête qu'elle n'entendait plus le silence des désespoirs qui hurlaient devant elle
8 février 2013 :
À propos de Retour parmi les hommes «La beauté de Vincent, c'est de guetter les catastrophes, de voir le bonheur comme une erreur passagère. En cela, il fait partie des grands personnages de la littérature contemporaine, capables d'alimenter encore quelques suites... Un grand Besson !» Clara Dupont-Monod, Marianne La Trahison de Thomas Spencer «L'analyse est menée finement, la jalousie, les souffrances indiquées avec tact. le talent de Philippe Besson, la manière douce et tendre qui lui attire de plus en plus de lecteurs, consiste à ne jamais élever la voix, à montrer que les mouvements du coeur forment l'essentiel d'une vie humaine.» Dominique Fernandez, le Nouvel Observateur Un homme accidentel «Philippe Besson vient de réussir un roman intense et fulgurant.» François Busnel, L'Express L'Arrière-Saison «L'Arrière-Saison a la beauté mélancolique d'une sonate d'automne.» Michèle Gazier, Télérama Une villa en Italie, le soleil trop fort, des ferries qui font la traversée vers les îles, une romancière qui peine à finir un livre, un jeune officier de l'Académie navale, un accident de voiture à des centaines de kilomètres, l'enchaînement des circonstances, la réalité qui rejoint la fiction, la fin d'un amour, le commencement d'un autre peut-être. Dans ce roman plus personnel qu'il n'y paraît, l'auteur de L'Arrière-Saison dresse le portrait d'une femme puissante et de deux hommes fragiles, en proie à des hésitations sentimentales. À propos de son dernier roman Une bonne raison de se tuer «Tout l'art de Besson est là, dans l'introspection des âmes, le déphasage entre l'intime et le public, la marche inexorable du temps.» Marianne Payot, L'Express «Philippe Besson explore l'envers du rêve américain dans un de ses plus forts romans.» Pierre Vavasseur, le Parisien «Portée par un style implacable, dépouillé de tout apitoiement et de tout pathos, l'intrigue a des airs de tragédie grecque, où chacun est en marche vers son destin sans que rien ne puisse l'arrêter. On est touchés en plein coeur.» Valérie Gans, Figaro Madame «Philippe Besson explore la part intime des êtres et traque leur moindre secret. Il gagne encore son pari.» Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo «Si juste et terrible. Quel magnifique portrait de femme et de nous aussi !» Joseph Macé-Scaron, le Magazine littéraire «Un livre qu'on lit d'une traite... C'est très triste et très doux.» Gilles Martin-Chauffier, Paris Match
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