- Donc tu cherches vraiment à mourir ici? Ce n'est pas une belle mort. Tu penses rejoindre ta Lydia? Crois-moi, Llaw, tu ne rejoindras personne. Regarde la fosse là-bas. C'est ça la mort, point. Ténèbres et décomposition.
On raconte que le Roi était gravement malade, qu'un sorcier l'a guéri, mais que son âme est morte.
Agrain les rejoignit, ôta son heaume et frotta sa chevelure trempée de sueur. "Quand est-ce qu'on mange? demande-t-il.
- Comment pouvez-vous penser à manger dans cette odeur de mort? rétorqua Errin.
- Je pense à manger parce que j'ai faim. L'odeur n'a rien à y voir.
Je préférerais être gouvernée par un paysan honnête que par un roi fou.
les hommes se répartissent en trois catégories: les gagnants, les perdants et les battants. les couleurs bénissent les gagnants; quoi qu'ils fassent, la vie les traites comme des dieux.
les perdants gaspillent leur énergie à geindre comme des enfants que l'on gronde; ils n’accompliront jamais rien.
les battants aiguisent sans cesse leur épée et gardent leur bouclier à portée de main; seul compte la raison du combat, et ils se battent jusqu'à leur dernier souffle.
Lutter contre les tyrans, c’est comme cracher contre le vent.
Ses pensées pouvaient s'envoler aux quatre vents, elles n'atteindraient pas leur destination...
Même un mauvais monarque n’a pas toujours tort.
- Tu crois qu'il est malade ?
- Non, il est amoureux. Quoique d'après mon expérience, c'est plus ou moins la même chose.
Il la regarda ôter sa robe, puis reporta son attention sur Paulus. "Je devrais te tuer, murmura-t-il. Par la Source, tu le mérites ! Mais je ne le ferai pas.
-N'adoptez pas avec moi ce ton moralisateur simplement parce que nos coutumes sont différentes des vôtres, Manannan. Dans votre monde mesquin, des milliers d'hommes meurent à cause des guerres, des épidémies et des crimes. Leurs corps ne servent aucun but. Ici les morts sont relativement rares, car nous ne connaissons ni la guerre ni la maladie. Mon peuple est un peu civilisé.
-Vous vivez de la mort, Paulus, du malheur des autres. Sont-ils traînes vers leur trépas, suppliant qu'on les épargne ? Ont-ils peur, comme vous, il y a un instant ? ? Implorent-ils votre pitié comme vous étiez prêt de le faire ?