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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai récemment eu l'occasion de lire "Les Temps Ultramodernes", un livre de Laurent Genefort, et je dois dire que j'ai été complètement captivé par cette lecture. J'ai été agréablement surpris par cette incursion dans un univers rétro-futuriste. Bien que l'histoire se déroule dans les années 1920, l'auteur parvient à imaginer un futur alternatif fascinant où les avancées technologiques ont propulsé l'humanité vers de nouveaux horizons.
Les personnages sont nombreux et variés, chacun avec ses propres motivations et intrigues, et l'ensemble de l'intrigue est bien construite, sans temps mort. J'ai été particulièrement séduit par l'écriture fluide et précise de l'auteur, qui a su donner vie à cet univers à la fois familier et étrange.
La couverture du livre, dans un style rétrofuturiste, est également très réussie et ajoute une dimension visuelle intéressante à la lecture. Si vous êtes fan de science-fiction et de rétrofuturisme, je recommande vivement "Les Temps ultramodernes". Une belle réussite de Laurent Genefort !
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Les temps ultramodernes est un roman de science-fiction de Laurent Genefort publié en 2022.
1923, Paris. Renée, institutrice, monte sur Paris pour trouver un emploi. Sa vie bascule quand elle recueille un erloor (un martien) blessé. Laurent Genefort signe une uchronie réussie où la découverte d'un métal miraculeux, la cavorite, a changé le monde. Son univers transformé est méticuleusement construit, de la Terre jusqu'à Mars. L'intrigue est menée par deux héroïnes intrépides.
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Dans des années 20 uchroniques, la cavorite rend possible le voyage sur la planète Mars et sa colonisation au détriment des créatures humanoïdes qui l'habitent. Cela n'empêche pas l'auteur de nous plonger dans l'ambiance de toute une époque avec un côté steampunk bien plaisant et un côté rétro imprégné de références à des classiques de la sf. Dans ce roman choral, nous suivons une galerie de personnages qui vont se retrouver mêlés à une affaire trouble autour de la cavorite alors qu'on découvre peu à peu que ce matériel qui permet de défier la gravité a une durée de vie plus limitée que prévu. Un roman documenté et agréable à découvrir.
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La découverte de la cavorite à la fin du 19ème siècle a révolutionné la société.
Grace à ce matériau antigravité, les moyens de transport ont connu un essort fulgurant, permettant même le voyage et la colonisation partielle de Mars.
Seulement voilà, d'une durée de vie supposée multi-centenaire, elle ne s'avère être en réalité que d'une vingtaine d'années.
Il s'en suit une "crise de la cavorite", véritable crack boursier planétaire.
C'est donc dans le Paris de ces années 1920 que débute ce roman rétrofuturiste ( j'aime beaucoup le terme ).
Nous suivons les aventures, croisées ou non, de plusieurs protagonistes, sur Terre et sur la planète rouge:
- Renée Manaudier, institutrice arrivant à la capitale suite à la fermeture de sa classe en province.
- Georges Moinel, artiste en herbe qui pense devenir célèbre à Paris.
-Maurice Peretti, commissaire bientôt en retraite et qui souhaiterai finir sa carrière sur un coup d'éclat.
- Marthe Anvin, une journaliste scientifique spécialiste de la cavorite.
- Marcel Chery, un ancien médecin/escroc eugéniste.
Tous ces destins sont liés de près ou de loin à une enquête criminelle sur fond de traffic de cavorite.
C'est un roman sur les inégalités sociales, la répression, la place des femmes dans la société, la colonisation par la répression et les droits des colonisés.
Mars y est dépeinte comme ayant une atmosphère respirable, une faune et une flore propre, ainsi que des habitants ailés.
La lecture est aisée, et même si l'intrigue est sans réelle surprise, elle n'en demeure pas moins agréable.
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Je ne peux que souscrire à la critique lue sur l'Épaule d'Orion : Laurent Genefort a fait là un travail d'envergure, plus complexe qu'une simple renaissance du style du merveilleux scientifique, personnalisé par Gustave le Rouge, Paul d'Ivoi, Maurice Renard et bien d'autres. Il aborde ici bien des aspects, humains, économiques, politiques et sociétaux, pour un roman riche et assez convaincant. Un seul bémol toutefois, ce ton particulier, propre justement au merveilleux scientifique, a pour effet chez moi de provoquer un genre de distanciation qui altère l'empathie avec les personnages. Il n'est pas question ici d'écraser une larme lorsqu'un sympathique protagoniste disparaît cruellement au détour d'une page, ou de frémir lorsqu'un autre se trouve en mauvaise posture. On est spectateurs seulement, et c'est un peu dommage.
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Un fort chouette roman, qui offre un tableau vivant des années folles dans un Paris steampunk (ou "quoique ce soit d'autre-punk"). Bienvenue à Paris où les paquebots appontent aux multiples Tour Eiffel de la ville et où vous pouvez embarquer direction Mars !

On suit des parcours de vie, de 4 personnages en particulier. La jeune institutrice provinciale en recherche de poste à la Capitale; le jeune artiste tout aussi provincial en recherche de reconnaissance et d'inspiration à la Capitale; un vieux flic proche de la retraite qui a mis le doigt dans un truc bien pourri, aidé par une jeune et brillante physicienne; et enfin, un médecin eugéniste abominable, qui s'en va sur Mars retenter ses horreurs une seconde fois.
La peinture de cette société éclatée est parfaite, le détail riche, l'intrigue passionnante et surprenante. J'ai aimé par exemple que certains personnages ne fassent que se croiser. C'est vraiment un aperçu d'une époque par plusieurs regards qui est offert ici, et pas dans une intrigue linéaire ou qui se termine comme ça.
Mais si tout ceci est parfait, j'ai eu tendance à trouver que ça l'était presque un peu trop : les personnages m'ont semblé parfois un peu lisses, un peu trop théoriques, un peu trop parfaits justement. Il m'a manqué un chouïa d'émotions dans ce tableau. Ca manque un peu de vibrance, selon moi.

A part cette petite réserve, j'ai trouvé le roman très beau, soigné jusqu'au plus infime détail. Il y a un côté merveilleux dans ce roman qui nous fait faire waouh à chaque ligne.
Le roman s'insère dans la tradition littéraire du merveilleux-scientifique. D'ailleurs, Laurent Genefort emprunte la cavorite à H.G Wells. Les temps ultramodernes est un roman d'aventures centrées autour de cette découverte scientifique, mais surtout une réflexion globale sur les conséquences de cette invention, dans tous les domaines de la vie et son impact sur les personnages. D'autant plus que cette invention est à peine arrivée, que sa disparition programmée est déjà annoncée.
La superbe couverture de Didier Graffet rappelle la facette artistique de ce mouvement et reflète à merveille (ahah) le roman.

L'immersion est totale avec l'Abrégé, qui apporte un aperçu complémentaire et plus théorique à cette cavorite. On en apprécie que plus la déclinaison romanesque dans le roman. J'en conseille donc la lecture, rigolote, courte, et tout aussi passionnante dans un style non fictionnel.

C'est une superbe fresque qui se dessine dans ce roman, offrant une vision vivante d'une société en ébullition, avec un arrière-plan historique uchronique et aux repères brouillés. Demeure alors l'aspect pétillant de ces années folles, où l'on côtoie artistes, hommes politiques et le gratin de l'époque. Vrai et imaginaire se mélangent, et donne un résultat d'une crédibilité incroyable.

Un beau voyage que ce roman, qui vous emmènera même sur Mars en phase de colonisation. Je reste sur ma faim sur ce point-là, j'aurais aimé en savoir un peu plus et explorer davantage…

Deux légères réserves donc (qui me font passer à côté du coup de foudre), mais j'ai beaucoup aimé ce roman surprenant, qui en plus me fait découvrir Laurent Genefort dont je n'avais encore rien lu.

Lien : https://zoeprendlaplume.fr/l..
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Les temps ultramodernes est une histoire de colonisation en version steampunk / science fiction. En 1925, l'avancée technologique a permis de découvrir un métal très spécial, ce dernier permettant énormément de choses telles que faire VOLER les voitures... dans ce Paris de 1925, prendre un billet pour Mars est possible. C'est ici que le colonialisme entre en scène : les martiens (appelés xxx) sont des esclaves ou presque.

J'ai apprécié ma lecture j'ai trouvé la plume très porteuse au départ, on découvre la signification de certains mots ou endroits au fur et à mesure tel un mystère à découvrir. de la même façon, la narration multiple scie parfaitement à ce livre alors que habituellement cela a tendance à me déranger. Notamment nous suivons un artiste révolutionnaire, une jeune femme voulant protéger les martiens, un commissaire en cours d'enquête, un chirurgien déchu sur le départ pour Mars etc.

Dans l'ensemble c'était une bonne lecture, j'ai trouvé la morale générale très positive, et cela donne une leçon. Cependant j'ai trouvé le livre un peu trop long, le fil rouge de l'histoire n'est évident qu'à partir de la moitié du livre... mais la plume de Laurent Genefort m'a convaincu et portée jusqu'à une fin assez "classique" qui m'a beaucoup plu (et oui parfois ça fait pas de mal !).
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Ce roman se base sur un matériau évoqué pour la première fois par H. G. WELLS : la cavorite. Il a comme propriété d'être plus léger que l'air. C'est donc avec ce matériau que Laurent Genefort a créé tout un monde utopique / steampunk où voitures volantes, voyages jusqu'à mars, sont de la partie.

A travers les yeux de ses 4 protagonistes, la découverte de ce monde capitaliste se fera. Chacun est bien différent et apporte un angle de vue intéressant. J'ai tout de même eu plus de mal avec un personnage en particulier. Georges est un jeune artiste... Qui n'a aucun talent, il va donc très vite devoir se débrouiller pour vivre dans Paris. Ce personnage m'était assez antipathique. Pourtant je trouve qu'il a apporté quelque chose d'intéressant à l'histoire, un point de vue "rebelle" voir anarchiste.

En dépit de dépeindre le monde, ces différents personnages nous présentent les différents parcours que pouvaient avoir un personnage dans ce Paris des années 20. Typiquement, on suit un autre personnage, un médecin qui nous montre une voix plus sombre, dans laquelle il a illégalement stérilisé des femmes. C'est le personnage typique que l'on aime détester.

L'éducation était bien présente, ainsi que le respect, l'amour et surtout la bienveillance à travers le personnage que j'ai préféré : Renée, une institutrice. Tout fraîchement arrivée, elle cherche un nouveau travail et entre temps fait refuge à un erloor, retrouvé blessé. Les erloors, provenant de Mars, sont des humanoïdes ailés ayant leur propre forme d'intelligence. Considérés comme inférieur, ils sont donc traités comme des animaux par les humains. À travers ces chapitres, le colonialisme nous est donc dénoncé : des êtres vivants chassés de leur terres et utilisés à des fins peu enviables.

Enfin, le dernier personnage principal (qui en regroupe en fait deux) est un policier qui enquête sur une contrebande de cavorite. En effet, ce matériaux étant au centre de l'économie, il est donc très prisé et détourné. Pour cette enquête, il fait appel à Marthe, une scientifique travaillant sur ce matériau, et qui l'aidera donc sur cette enquête. Encore une fois l'auteur nous dépeint ici parfaitement les travers d'une société du 20e siècle où le sexisme était de partie.

De plus, il nous imprègne aussi de cette époque grâce aux petites gazettes entrecoupants les chapitres des personnages, des articles relatant des faits divers concernant la cavorite.

Tout ça mélangé fut donc très intéressant à lire mais aussi très déroutant dans le sens où on n'avait pas de fil rouge précis et déterminé. Avec cette lecture, il faut savoir se laisser porter, essayer de deviner où l'auteur veut nous emmener et comment ces points de vues finiront par s'entrecroiser. Alors évidemment, j'ai trouvé le début un peu long à se mettre en place (sans être déplaisant) tandis que la deuxième moitié était beaucoup plus rythmée et donc entrainante.

Laurent Genefort à travers une plume maîtrisée nous dépeint donc une société dans laquelle, on ne jure que par la cavorite au dépend de l'humanité. Forcément, j'ai adoré la manière dont l'auteur pointe les différents travers : colonialisme, sexisme, politique, économie,etc. en réinventant le monde du 20e siècle (une première guerre mondiale qui n'avait pas les mêmes objectifs ou la même durée, un crash boursier qui survient à cause du matériaux...). Les personnages sont tous intéressants et ne sont tous ni bons ni mauvais mais des teintes de grises différents, parfois plus foncées que d'autres.

Si vous aimez avancer à taton vers une intrigue révélant ses mystères au fur et à mesure de l'histoire, les romans de sf qui portent sur une société critiquée et remodelée et suivre des personnages différents à bien des égards alors je pense que ce roman pourrait vous plaire !
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Une oeuvre rétrofuturiste très sympa à découvrir, qui s'empare d'une idée d'H.G. Wells pour nous transporter dans une France des années 1910 entre Belle Époque et Années Folles ... et colonisation de Mars.
Le départ peut sembler un peu long, mais il vaut le coup de s'accrocher pour découvrir les différentes ramifications de cette histoire, pleine d'échos à notre présent ou encore à la future seconde guerre mondiale.
Lien : https://unpalaisdepapier.ove..
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Laurent Genefort compose soigneusement le portrait de ses protagonistes et les lie à leur temps, avec la fin de la Première guerre mondiale qui a laissé des cicatrices un peu partout, le krach de 1929 qui lentement se profile et quelques visages connus, dont celui de Marie Curie. Avec des effets qui vont crescendo, il rend la menace de plus en plus pressante, faisant de ce roman un récit hybride qui malaxe l'histoire et la fiction la plus libre, jongle avec les repères et secoue les habitudes pour prouver à quel point l'humanité a tout à apprendre pour tendre vers son accomplissement. Oeuvre captivante qui prend le lecteur en otage et ne le lâche qu'à la fin du dernier chapitre.
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