Un univers imaginaire d'une parfaite cohérence se dessine au coeur de cet oeuvre ouvert, qui ne se laisse réduire ni à la logique d'une évolution ni à l'unité d'une esthétique.On pourrait en esquisser la géographie sommaire : un pôle tendre et nostalgique, habité par les humbles, in pôle grotesque où grimacent de sinistres marionnettes sociales; le pôle banal et cher de l'expérience quotidienne, noyée dans un crépuscule de rêverie, et celui des grands rêves quichottesques; le spleen et l'idéal...Sans recourir à la psychanalyse, le spectateur sensible ne peut manquer de percevoir, au-delà du témoignage, sans cesse évoqué, de ces oeuvres sur leur temps, leur intense rayonnement affectif.
Daumier a quelques rapports avec Molière. Comme lui, il va droit au but. (...) Il y a dans toutes son œuvre un fond d'honnêteté et de bonhomie (...) Aussi, quand il est navrant ou terrible, c'est presque sans l'avoir voulu. Il a dépeint ce qu'il a vu et le résultat s'est produit.
Je lui ai toujours reconnu beaucoup de talent, mais je devine depuis peu qu'il est plus marquant encore que je ne le croyais.
Les nymphéas à l'Orangerie
Exposition Claude MONET et nouvelle présentation de la série des Nymphéas au
musée de l'Orangerie à Paris Interview de Gilbert VAHE, chef jardinier de Giverny, Interview de
Pierre GEORGEL, directeur du
musée de l'Orangerie