A l'hôtel du con-d'Or, on recrute - sur mensuration ! -
une soubrette et un garçon d'étage...
L'entretien d'un jeune couple à la plastique superbe, Fabien, un bel étalon - et sa compagne Ling une charmante viet bien roulée à forte poitrine et à la croupe fortement rebondie émoustille le directeur, un vieil écossais qui a le chic et l'oeil perçant du condor pour choisir ses nouvelles proies et satisfaire sa libido. L'embauche se fait séance tenante. Seule anicroche, le couple amoureux semble à son goût, un peu trop fusionnel. Il leur remet la tenue exigée de l'établissement, pour le personnel. Une jupe courte sans culotte pour la soubrette et un kilt écossais sans slip pour le garçon. Ce simple appareil ne semble pourtant pas émouvoir nos deux tourtereaux imperturbables (sexuellement indécollables) qui résistent aux incessantes avances certes alléchantes mais mal placées des majordomes et servantes du bordel..la fidélité n'étant pas une vertu dans ce haut lieu de luxure, la maison va déployer, au grand plaisir de ses hôtes, le grand jeu pour pervertir nos jeunes recrues.
On se laisse prendre par l'intrigue qui a du piquant et la fin ne laisse pas insensible. On verse même une petite larme... Le dessin érotique en noir et blanc est élégant bien qu' un poil trop suggestif. L'auteur a le sens des détails, des courbes, des formes et des gros plans. Le jet est fulgurant, jaillissant, les traits explicites, les fesses rebondies, les nichons énormes, les croupes offertes et les membres dressés à toutes les pages. les dialogues sont crus, les carottes sont cuites, les bulles éclatent d'éructations, d'onomatopées et de saillies verbales. En bref, c'est du porno à la sauce vintage plutôt rigolo mais lourd.
Les personnages sont bien croqués, un maître des lieux vieillard encore bien vaillant, une soubrette asiatique aux formes plus que généreuses, un jeune homme toujours alerte pour sa dulcinée, un majordome au garde-à-vous, une servante goulue qui n'a pas que l'eau à la bouche..
Au final, Une histoire érotique pleine d'action et de rebondissement qui cible au dessous de la ceinture dotée d'un joli coup de crayon plutôt trop bien (dé)taillée.
Merci à Masse critique et à l'éditeur Dynamite pour cette BD sulfureuse.
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Que dire sur ce titre?
Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de récit sous format de BD, aussi j'ai été un peu surprise des images que j'ai trouvé plutôt cru, un trame narrative simpliste et quelque peu répétitive.
Ce n'est pas un ouvrage qui restera dans ma mémoire de ce fait.
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Paris, un soir de printemps...