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3,86

sur 157 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais déjà lu 6 romans de Tess Gerritsen sur Rizolli et Isles et je ne m'attendais pas à un style semblable à ces romans. Je n'ai donc pas été déçu.

Julia, une jeune divorcée de fraîche date trouve dans son jardin, un squelette de femme qui aurait été enterré à cet endroit vers 1830. Tom, son voisin lui offre d'en savoir plus parce que son oncle à des boîtes de documents sur cette maison.

Julia, s'étant jointe à l'oncle pour dépouiller ces informations découvrent progressivement l'histoire de Rose Connelly dans les lettres écrites par un médecin de l'époque.

Un tueur en série semble s'en prendre à toutes les personnes ayant un lien avec la naissance de la nièce de Rose Connelly.

Un policier borné avait jeté son dévolu sur Norris Marshall, d'abord sur Rose Connelly puis sur un infortuné étudiant en médecine. Cette situation nous fait donc vivre les frustrations que peuvent avoir les innocents accusés à tort.

Comme j'aime les romans historiques, j'ai grandement apprécié toutes les informations à la fois sur la vie quotidienne à Boston, autant chez l'ex pauvres. J'ai aussi constaté que ce pays soit disant ouvert à toutes immigrations avait des sentiments racistes envers les Irlandais catholiques.

Il était parfois difficile de s'y retrouver avec tous ces personnages gravitant autour de l'hôpital, l'université et les deux héros.

Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais un roman agréable à lire. Contrairement à d'autres, je n'avais aucunement soupçonné la fin du roman
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Voici encore un livre qui entre dans les bonnes découvertes de cette année 2013. Je n'avait encore jamais lu de thriller de Mme Tess Gerritsen et j'ai franchement bien aimé sa plume. Elle nous emmène très facilement dans l'histoire et je me suis vite attachée aux personnages.

Ce que j'ai apprécié, c'est de passer d'une époque à l'autre sans pour cela être déboussolée au niveau de la chronologie des événements. C'est écrit de telle sorte que j'ai très bien pu suivre l'histoire de Rose et celle de Julia en parallèle. D'ailleurs, ces deux personnages ont pas mal de poiunts en commun et c'est intéressant de les voir évoluer dans deux époques différentes.

En ce qui concerne l'enquête, elle est bien ficelée. Je n'ai pas trouvé la clé de l'énigme avant un bon nombre de pages. Ce n'est pas prévisible même si ce n'est pas non plus révolutionnaire en matière de thrillers. Ce que j'ai apprécié, c'est surtout l'atmosphère qui règne tout au long du récit. Avoir posé les bases de l'énigme en 1830 à Boston donne une ambiance assez mystérieuse que j'adore.

Pour les points négatifs, j'ai eu un peu de mal de savoir qui était qui et qui faisait quoi entre les différents médecins et étudiants. Je ne me suis pas bien retrouvée parmi tous les personnages qui gravitent dans l'hôpital. de plus, je dirais aussi attention aux âmes sensibles car à certains moments, l'auteur rentre dans les détails et je pense que ça peut déranger certaines personnes.

En résumé, c'est un thriller qui fait passer un bon moment. Pour ma part, je lirai d'autres livres de l'auteur.

Lien : http://lecturesmagiquesetfee..
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Depuis le temps qu'il trainait dans ma PAL celui-là...
Je l'est enfin lu et je ne regrette pas.

Ici pas de Jane Rizzoli ni de Maura Isles (bien que cette dernière fait une brève apparition au début du roman)

Julia qui vient d'acheter une maison après son divorce difficile, découvre un squelette dans son jardin.
Celui-ci va l'amener dans les années 1830. À la découverte de...
Rose qui a perdu sa soeur, et qui vie un véritable enfer depuis le décès de celles-ci.
Elle doit à tout prix protéger sa nièce,mais, pourquoi ? Contre qui ? Comment un bébé peut il déclancher un tel changement dans la vie de sa tante?
C'est cela que Julia va découvrir et nous aussi.

Un bon moment, Tess Gerritsen sait nous faire garder le fil de ses romans.
Elle manie à la perfection ses moments entre passé et présent.

Comme quoi nos ancêtres n'ont pas finit de nous faire découvrir certaines choses.
Ce fut un livre agréable, j'ai aimé la découverte des années 1830, avec Rose et Norris.
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Avec "Le voleur de morts", Tess Gerritsen, que je découvre, m'a baladé habilement entre deux époques, dans un livre qui s'est révélé finalement autre chose que ce que j'en attendais.

En creusant dans le jardin de la maison qu'elle vient d'acheter, Julia découvre un squelette qui, d'après les experts, ne date pas d'hier. Grâce à un membre de la famille de la précédente propriétaire qui a conservé des tas de papiers, coupures de journaux et lettres que l'on aurait pu juger inutiles, la jeune femme va remonter le temps sur les traces d'un serial-killer qui sévissait dans les rues de Boston en 1830. Elle va ainsi faire la connaissance, par documents interposés, de Rose, l'irlandaise expatriée, qui a pris en charge sa nièce Meggie au décès de sa soeur, morte en couches. En ce début du XIXième siècle, la vie est dure, sans argent et livrée à elle-même, cette dernière va trouver de l'aide auprès de Norris, lui aussi de modeste condition, qui fait ses études de médecine. Le chemin va être long pour que Julia retrouve l'identité du cadavre de sa propriété.

Quant on connait le dénouement, on se dit que finalement l'intrigue policière reste des plus classiques. le terme "thriller" est donc pour moi un peu exagéré, d'autant plus que parfois Tess Gerritsen se laisse aller à quelques passages sentimentaux parfumés à l'eau de rose (Ah, le beau Tom...). L'auteure a cependant su rondement mené son affaire car malgré tout, j'ai eu du mal à lâcher ce livre avant la fin. J'ai souvent eu l'occasion de m'égarer dans des romans qui jonglaient entre deux époques. Ce ne fut pas le cas ici, tout est clair, traité de façon méthodique. Il est vrai que la propre histoire de Julia prend peu de place.
Ce que j'ai préféré, c'est la surprise de découvrir un peu de l'histoire de la médecine et en particulier ses premiers balbutiements en matière d'hygiène et d'asepsie. J'ai été étonnée de découvrir qu'à cette époque, les cadavres faisaient l'objet de trafic pour approvisionner les facultés de médecine en matière première. En entrecroisant deux époques, l'auteure a su ajouter un plus au thème très banal du clivage entre les classes sociales. Pour moi, cela vaut un 16/20.


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Un cran en dessous des "Rizzoli et Isles", ce roman est surtout un prétexte pour nous décrire la médecine dans les années 1830, ainsi que le "racisme primaire", ("t'es irlandais donc tu vaux rien") en Amérique, davantage une peinture sociale (mais du coup trop rapide), qu'un thriller, donc. Il y a d'ailleurs de nombreux passages assez "gore", et je peux vous jurer que ça donne pas envie, les "c'était mieux avant", vous repasserez !
Les médecins ne se lavaient pas les mains, et aller dans les "hopitaux" était encore le plus sûr moyen d'y passer rapidement, d'autant plus qu'ils pratiquaient la saignée à tour de bras, épuisant un peu plus les malades...
Plus imbécile que ça tu meurs.
A côté de ça les personnages de Rose et Norris sont agréables, dans un roman à l'ambiance générale glauque et pesante, le Boston des années 1830 ne donnant franchement aucune envie d'y mettre les pieds...
Dans le même genre j'ai nettement préféré "Obscura", de Régis Descott, qui lui se situe à Paris un peu plus tardivement (1880), entièrement (sans retours au présent, je veux dire), meilleur à tous les niveaux.
Après, ça se laisse lire ultra-facilement, on tourne les pages sans s'en rendre compte, comme la plupart des Gerritsen.

Et une excellente nouvelle année à tous, pleine de joie et de lecture !
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un super moment passé, à cheval entre le présent et le passé ! Il commence en 1830, avec Rose et passera alternativement entre elle et Julia, à notre époque.

Au fil des lignes, on se pose beaucoup de questions sur l'identité de la morte trouvée dans le jardin, son rapport avec le passé, sur le pourquoi du « Faucheur » qui tue les personnes ayant eu un quelconque contact avec la soeur de Rose, sur le rapport avec cet homme qui profane des sépultures pour y voler les cadavres et les revendre à l'école de médecine, sur le mystérieux pendentif de la soeur de Rose... Et ce directeur de l'école de médecine : ami ou ennemi ?

La réponse se fera sur la fin, après moult révélations, dont certaines, j'avoue que je ne m'y attendais point !

Quand j'ai fermé le livre, j'avais les yeux brillants. Un excellent policier et des personnages auxquels je m'étais attachée.

Je connaissais déjà la cause des fièvres puerpérales, ayant cité le médecin obstétricen austro-hongrois, Semmelweis qui lui aussi était arrivé à la même conclusion « lavez-vous les mains ».
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Quand on retrouve au fond du jardin de la maison que l 'on vient d'acheter le squelette d'une femme enterrée furtivement depuis plus d'un siècle, il est bien légitime de se poser des questions sur l 'identité de cette malheureuse victime d'un meurtre. Julia,la nouvelle propriétaire, se rapprochera de la famille de la vieille dame qui était la précédente occupante de sa maison et mènera une quête personnelle pour en savoir plus sur la victime oubliée.
La découverte d'une abondante correspondance datée de 1830 lui permettra de rentrer dans l'histoire intime d'une lignée de médecins.
Le récit alterne les évènements de l'époque contemporaine et ceux qui se sont déroulés dans le Boston du 19ème siècle.
C'est l'occasion pour Tess Gerritsen de présenter au lecteur une passionnante incursion dans un univers médical où l'hygiène était ignoré, où la fièvre puerpérale emportait de nombreuses jeunes mères, où les amputations se faisaient sans anesthésie . A cette époque, un sombre trafic de cadavres fleurissait pour permettre aux étudiants en médecine de pratiquer la dissection et de sa familiariser avec le fonctionnement interne du corps humain.
Mais autour de l'hôpital, un ombre rôde la nuit tombée et poignarde sauvagement ceux qui se trouvent sur son chemin... La police enquête mais ses moyens sont rudimentaires et les soupçons ne tardent pas à se porter sur Norris Marshall un étudiant talentueux issu d'un milieu modeste qui doit lutter contre les préjugés de classe pour pouvoir exercer la médecine qui est sa véritable passion.
Dans le plus pur style de l'intrigue victorienne classique, il y a une belle jeune fille vaillante, un bébé à l'ascendance mystérieuse, un secret de famille soigneusement enfoui et une ambiance glauque à souhait.
Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman un livre passionnant qui ouvre les yeux sur l'évolution des pratiques médicales et le courage de ceux qui devaient risquer leur réputation pour faire bouger les choses et tenter de sauver les malades mis en péril par les préjugés régissant la pratique.
Ce qui est vraiment dommage c'est que la partie contemporaine de l'histoire soit aussi insipide (j'ai pensé à Mary Higgins Clark ce qui est loin d'être une référence positive pour moi !) et cette banalité convenue porte préjudice au livre dans son ensemble et ternit durablement le plaisir procuré par sa lecture.
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Voilà bien un des livres qui m'a le plus captivée... Au delà du roman, dont la trame est assez basique, c'est surtout la trame historique qui m'a happée : ou comment la médecine est devenue ce qu'elle est... En parlant avec un ami de ce livre, il lui est venu la même réflexion qu'à moi : pour devenir médecin, il a fallu se déshumaniser. Paradoxal. Mais essentiel. Et cela passe par l'inevitable dissection et son cortège de questions éthiques concernant la provenance des corps et ses dérives, l'atteinte à ce qui fut (est encore ?) un être humain qui a eu une famille, des amis, des gens qui l'aiment et qu'il a aimés. L'évolution des pratiques est également à l'honneur, notamment par le biais d'un des protagonistes qui a réellement existé. On observe comme si on y était ces pratiques. C'est vraiment cet aspect historique qui m'a me plus touchée dans cette lecture malheureusement trop courte.
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Julia, divorcée depuis presque une année, découvre dans son jardin, le squelette d'une femme morte au siècle dernier.
Un siècle plus tôt, Nora, jeune irlandaise sans le sou, perd sa soeur, lors d'un accouchement difficile. A cette époque, sévit un tueur en série que personne ne réussit à démasquer.
Quel est le lien entre les deux affaires ?
Au 19ème siècle, médecins et étudiants dans ce domaine ont besoin pour faire avancer la science mais aussi pour apprendre à soigner, de cadavres frais. Norris, jeune étudiant en médecine et issu d'une famille paysanne gagne de quoi payer ses études en déterrant des morts fraîchement enterrés. le ton est donné très rapidement sur la médecine pratiquée à cette époque. Tess Gerritsen, elle-même ancien médecin s'est attachée à décrire les autopsies pratiquées avec nombre de détails. Cette médecine, ne connaît pas les mesures d'hygiène draconiennes que nous connaissons aujourd'hui et des femmes meurent faute de ces dernières.
A une autre époque, Julia enquête sur le passé grâce à la complicité d'un vieil homme, ancien propriétaire de sa maison.
Ni de Jane Rizzoli, enquêtrice hors pair, ni de Maura Isles médecin légiste aux capacités étonnantes, mais des êtres humains comme vous et moi pour mener leur enquête, car oui, Nora et Norris vont s'allier pour démasquer le tueur de Boston qui tuent sauvagement des infirmières. Il semble ne pas choisir ses victimes au hasard.
J'ai surtout adoré l'époque du 19ème siècle avec nombre de détails sur les meurtres mais aussi sur la médecine pratiquée. Je n'ai jamais été perdue dans ce récit bien qu'on passe d'une époque à une autre régulièrement.
J'ai moins aimé la passion naissante de Tom (neveu de l'ancien propriétaire) et Julia qui n'était pas vraiment nécessaire pour l'histoire. Encore que !!!
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Ce livre trouvé par hasard dans une boite à livre m'a surpris agréablement, plu et je l'ai quitté à regrets. Voilà une enquête policière dans ce milieu des médecins en université, des "pachas" et des prospecteurs de cadavres. Accrochez-vous, les dissections et les profanations de tombes sont plus que réels, on sent presque l'odeur des corps en décomposition et on souffre davec toutes ces parturiantes. Une fin un peu mélo et conventionnelle, mais l'envie de lire d'autres livres de Tess Gerrisen est là.
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