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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
de la Birmanie, la Malaisie et l'Inde, c'est une très belle histoire qui nous raconte la vie de trois familles. Cette saga est dense, riche de membres aux destinées qui s'imbriquent les unes dans les autres, qui se mêlent et se démêlent sur quatre générations. Tous les personnages sont attachants et ont leur importance.
Racisme, exploitation, engagements, trahisons, détails géographique, accords et désaccords, situations paisibles dramatiques où violentes, tout est parfaitement dosé, ce qui rend la lecture de ce roman très agréable.
Seul petit bémol : de nombreux mots étrangers ne sont pas traduits, mais cela n'a pas gâché mon plaisir !!!
Ce roman est un très beau roman et je vous le conseil vivement
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L'actualité récente de la Birmanie (nouveau coup d'état militaire il y a cinq mois) est à l'image des tensions qui ont agité la région pendant plusieurs siècles. Paru en 2000, « le Palais des Miroirs » est une fresque historique ambitieuse qui vise à raconter l'épopée de l'Inde, la Malaisie et de la Birmanie, de la colonisation anglaise jusqu'à Aung San Suu Ki, à travers trois générations d'une même famille.

Amitav Gosh nous transporte de la fin du XIXe siècle à l'ère d'Internet avec des allers-retours dans les différentes parties de l'Asie du Sud et du Sud-Est. Comme le dit si bien Woody Allen, « l'éternité c'est long, surtout vers la fin », et en effet après 300 pages, l'intérêt du lecteur décroit au point qu'on en oublie parfois les relations exactes entre les différents personnages, et l'arrivée de nouveaux noms risque d'en décourager plus d'un face à ce roman ambitieux et étalé sur trois générations.

La structure narrative linéaire avec des épisodes denses séparés parfois de plusieurs années conjuguées à un goût du détail exotique charmera les plus férus d'histoire. Malgré tout, on sent que les personnages ne sont parfois que des prétextes à brosser le panorama historique du pays et ne sont pas suffisamment incarnés.

Les ellipses sont de rigueur, étant donné qu'il faut raconter près de 150 ans sur environ 600 pages.

Beaucoup de mots indiens non traduits, souvent spécifiques à des castes, des attributions sociales voire des termes d'architecture (« ayah », « basti », « devi », « pah », etc.) pourront également freiner votre lecture et à la rendre moins fluide.
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Cela reste une très belle façon de découvrir l'histoire de la Birmanie (et de façon annexe de la Malaisie et de l'Inde) depuis son dernier roi jusqu'à l'enfermement de "la Dame de Rangoon" Aung San Suu Ki, au travers de destins croisés. Une fresque donc, assez extraordinaire et scrupuleusement documentée, quitte à verser parfois dans le cours magistral : rares seront ceux passionnés par les pages sur l'exploitation du teck en haute Birmanie, ou sur la découverte du pétrole au bord de l'Irrawady.

Au-delà de la dimension historique, l'auteur indien entend introduire dans cette saga une réflexion sur la colonisation et sur l'identité des peuples anciennement colonisés. Que peut signifier l'identité après le fait colonial ? C'est à cette question complexe qu'Amitav Ghosh tente de répondre sous une forme romancée.
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L'intérêt de ce roman réside dans la comparaison faite entre l'Inde et la Birmanie qui ne pratiquait pas le mariage arrangé et laissait beaucoup plus de liberté aux femmes. D'autre part, la mobilité sociale était possible en Birmanie mais pas en Inde. J'ai aimé la discussion sur les arguments des anglais qui disent que la colonisation a apporté davantage de liberté aux femmes indiennes, or l'argument contradictoire est de dire qu'une liberté en échange d'un joug n'est pas acceptable. On suit l'aventure du caoutchouc qui a changé l'Asie lorsqu'il devînt vital au moment de la seconde guerre mondiale. Ce roman riche regorge de belles métaphores. J'ai beaucoup appris, par exemple que les immigrés aux Etats-Unis étaient souvent des Sikhs car c'étaient traditionnellement eux qui étaient soldats en Inde. Ils ont tenté de mettre en marche des idées révolutionnaires.

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La force de l'auteur c'est de réussir à nous plonger dans le récit tout en glissant des interrogations quant à l'identité et la colonisation. Un grand livre!
Lien : http://ogressedeparis.canalb..
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