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Citations sur Beyrouth-sur-Seine (148)

"C'est fou comme tu ressembles à tes parents [...] tu es le parfait mélange de ton père et de ta mère." Je ne sais pas si je le fais exprès ou non mais Alma a raison, je leur ressemble de plus en plus et je m'en réjouis. Ils ne me quitteront jamais. Même après leur décès, je n'aurai qu'à me regarder et m'écouter pour les retrouver dans mes gestes et mes mots. Ils continueront à vivre en moi.
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Après avoir lu mon papier, mon père était venu me voir pour me dire « Je ne savais pas que tu m’aimais » et les larmes lui étaient montées aux yeux. Sa remarque m’a longtemps hanté. Comment était-ce possible que mon père pense un instant que je ne l’aimais pas ? Avais-je été un si mauvais fils ?
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Tu veux que je te raconte ma vie en arabe ou en français ?” m’a demandé mon père et il a ajouté “Tu comprends l’arabe ?” alors qu’il a été mon professeur d’arabe pendant trois longues années où je vivais chacune de ses leçons comme un calvaire sans fin.
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J'ai, comme lui, un faible pour les cafés miteux. J'aime siroter un serré au bar du coin avec les poivrots du quartier. Comme mon père, c'est dans cet environnement que je me sens le plus à l'aise, parmi les "petites gens que nous sommes et que nous resterons en France " m'a-t-il déjà dit.
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Ma mère est petite, très petite et, comme souvent avec les gens de petite taille, elle est hyperactive. Elle me rappelle Nicolas Sarkozy.
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 J’ai, comme lui, un faible pour les cafés miteux. J’aime siroter un serré au bar du coin avec les poivrots du quartier. Comme mon père, c’est dans cet environnement que je me sens le plus à l’aise, parmi « les petites gens que nous sommes et que nous resterons en France » m’a-t-il déjà dit. 
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En me voyant aussi curieux de leur histoire, mes parents ont réalisé combien je les aimais et il est vrai que je les aime encore plus qu'avant car dans mon esprit ils sont devenus bien plus que des parents, il se sont transformés en héros, en demi-dieux, en personnages de roman
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Mon père est un intellectuel qui s'est tenu loin de ce milieu-là. Il n'a jamais joué le jeu sauf, très jeune, au Liban. II n'a ad'ailleurs ni l'arrogance ni la suffisance des hommes de son âge, issus des pays du Levant (souvent des anciens amis à lui ou connaissances), qui ont suivi une carrière entière d'éditeur, de journaliste ou d'écrivain en France. Des hommes qui commencent la moitié de leurs phrases par «Moi, je pense que», nous abreuvent d'essais politico-humanistes sur leur vision du monde, de l'arabité et/ou de la France pour ensuite essaimer les librairies et les institutions françaises lors de rencontres où ils manient la masturbation intellectuelle mieux que personne. A côté de ces hommes qui donnent constamment leur avis sur Facebook ou dans des blogs, le silence de mon père est immense. Il n'est sur aucun des réseaux sociaux, il n'a même pas de smartphone. Mon père n'est d'aucun milieu, d'aucun monde. Mon père est un homme seul, dans ce que la solitude a de plus grand. Je l'admire, mon père. Un jour, je deviendrai muet comme lui. (p.266)
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Personne en France ne connaît la différence entre un Arabe et un autre, on ne fait aucune différence entre un Jordanien, un Irakien et un Libanais, ils sont mis dans le même panier, même les Iraniens pour une majorité de Français sont des Arabes.
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La vie de mes parents, c'est comme la guerre du Liban. Plus je m'y plonge, moins j'y comprends quelque chose.
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